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    A - AC/DC -
    AfroCubism -
    Against Me! -
    Aguilera, Christina - Airbourne -
    Akhenaton -
    Allison, Mose -
    Arcade Fire -
    Auf der Maur, Melissa -
    Avenged Sevenfold -
     
    B - 
      
      
      Bad Religion - Badu, Erykah -
    Band of Horses -
    Barlow, Emilie-Claire -
    Bélanger, Guy - Bieber, Justin 
    - Big Boi - Black Box 
    Revelation, The 
    - Black Dub -
    Black Eyed Peas, The - Black Keys, The -
    Bran Van 3000 - Braxton, Toni -
    Bring Me The Horizon - Broken Bells - 
      
      
     
    C -
    Cali -
    Calliari, Marco -
    Carreau, Stéphane -
    Celtic Woman -
    Charlap, Bill & 
    Rosnes, Renee - Ciara -
    Cirque du Soleil -
    Clapton, Eric - 
    
  
  
    Coheed and Cambria 
    - Collins, Phil - Crow, Sheryl - Cyrus, Miley - 
     
    D - 
  
  
    Damned Things, 
    The - Danger Mouse and 
  Sparklehorse - Daran - 
    
    Dead Weather, The -
    Deftones -
    De Temps Antan -
    Diddy-Dirty Money -
    Disturbed -
    Dobson, Fefe -
    Dr. Dog - 
     
    E - Eels (2) -
    Elias, Eliane -
    Eminem - 
  
  
    Erickson, Roky -
    Evans, Kellylee -
    
     
    F -
    Faccini, Piers -
    Factory, The -
    Favourite, Johnny -
    Fistful of Mercy -
    Flaming Lips, The -
    Florence K -
    Fonseca, Roberto -
    Forrest, Angel - 
    
     
    G - Galactic -
    Gaslight Anthem, The -
    Gorillaz -
    Goulding, Ellie -
    Greenhornes, The -
    Greenwood -
    Grinderman - 
  
  
  
    
    Guilty Brothers Experience, The - 
  
     
    H -
    
      
      
      Heartsounds -
    
      
      
     Hendrix, Jimi 
    - H.I.M. -
    Hole - Hollerado -
    Hombre -
    
     
    I - Infected 
    Mushroom - 
      
      
      Interpol - 
      
      
     
    J - Jackson, 
    Michael - Jaheim -
    James, Leela -
    Jazz Passengers, The - 
    
  
  
    Jonas & The Massive Attraction -
    Jones, Norah -
    
  
    
  
  
    Jones, Oliver, Ranee Lee 
    & Montreal Jubilation Gospel Choir - 
  
    
     
    K - Karkwa - Kent, Stacey 
    - Ke$ha (2) -
    Kings of Leon -
    Kole, Hilary -
    Kylie - 
     
    L - LCD 
    Soundsystem - Lidell, Jamie 
    - Linkin Park - 
     
    M - Madonna -
    Manx, Harry -
    Manzanera, Phil - Marina 
    & The Diamonds - Maroon 5 -
    Masri, Mark - Massive 
    Attack - MC Mario - 
  
    
    MGMT -
    Michaels, Bret -
    Milow -
    Monae, Janelle -
    Moran -
    Moran, Jason - Motion City Soundtrack 
    - My Chemical Romance - 
     
    N -
    Nelly -
    Nouvelle Vague -
    Nozuka, Justin - 
    
     
    O -
    
  
  
    Off With Their Heads 
    - Opium Baby - Orianthi - Osbourne, Ozzy - 
  
    
     
    P -
    Pacifika -
    Parkway Drive -
    Perry, Katy -
    Pet Shop Boys -
    Peyrac, Nicolas -
    Plant, Robert -
    Plants and Animals -
    Popp, Ben -
    Posner, Mike -
    Presley, Elvis - 
     
    R -
    Raphaël -
    Rihanna -
    Robyn -
    Rochette, Jeanne -
    Rocket To The Moon, A -
    
     
    S -
    Santana -
    Scissor Sisters -
    Scorpions -
    Shakira -
    Skunk Anansie -
    Slackers, The -
    Slash -
    Small World Project -
    Staples, Mavis -
    Stone Temple Pilots -
    Story Of The Year -
    Stratosphere -
    Sullivan, Jazmine -
    Superbees, The - 
     
    T -
    
  
  
    Tankian, Serj -
    Tiersen, Yann - Tiësto - 
  
    
     
    U -
    Usher - 
    V -
    Veara -
    Vent du Nord, Le -
    Viola, Fredo - 
     
    W -
    Wainwright, Rufus -
    Walsh, Bob - 
    
  
  
    We Are The In Crowd 
    - Weezer -
    West, Kanye -
    Wilson, Cassandra - Winston, Charlie - Wintersleep - 
  
    
     
    Y -
    Yanofsky, Nikki - 
    
     
    Z -
    Zahra, Hindi - 
    
    COMPILATIONS - 
  
  
    Dr. Tom ou la liberté en cavale
     
      
  
  
    
  
  
    
  
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      AC/DC -
      Iron Man 2 
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Après plus de 35 ans de carrière, le groupe rock n’ roll australien 
            AC/DC semble vouloir éviter à tout prix de nous présenter une 
            anthologie digne de ce nom qui ne présenterait que le meilleur du 
            groupe. Une compilation de qualité, qui n’aurait d’autres choix que 
            d’être un album double, est attendue des fans depuis les années 
            1980, mais le groupe continue à nous présenter des enregistrements 
            en concert, des raretés, des compilations de vidéoclips sur DVD, 
            etc. sans jamais offrir le meilleur des enregistrements studio du 
            groupe. La bande sonore d’Iron Man 2 est le plus près que le 
            groupe aura réussi à s’approcher d’une compilation de grands succès 
            avec 15 titres s’étendant sur l’ensemble de leur carrière. Par 
            contre, ne vous réjouissez pas trop vite, puisqu’on retrouve bien 
            quelques classiques incontournables (« Shoot to Thrill », « Back in 
            Black », « Thunderstruck », « Highway to Hell »), mais ils sont 
            entourés de pièces avec moins de panache (« Cold Hearted Man », « Evil 
            Walks », « Rock ‘n’ Roll Damnation »). En fait, le but de ce disque 
            est d’accompagner le film rempli d’explosions et de testostérone 
            qu’est 
            Iron Man 2. Pour ce qui est de la testostérone, il n’y 
            a pas à chercher longtemps de le répertoire du groupe pour trouver 
            tout ce qu’il faut. Par contre, le choix de la musique d’AC/DC pour 
            accompagner ce film d’adolescents de la nouvelle génération peut 
            être grandement discutable. On voulait peut-être attirer leur père 
            au cinéma avec eux… En conclusion, on ne peut encore une fois 
            considérer cette compilation d’AC/DC comme une anthologie et il 
            faudra continuer de prendre notre mal en patience. (juillet 2010) 
            
            Vidéoclips : 
            
            « Highway to Hell » 
            - 
            
            « Thunderstruck »  | 
           
         
        
       
  
      
  
      
      
      
      Columbia 
  / 
  
      
      
      
      Sony 
  
  
      ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
      
      
       
      
        
      
      
      AfroCubism - 
      AfroCubism 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            À la fin des années 1990, Ry Cooder a permis de faire 
            découvrir la musique cubaine au monde entier en assemblant les 
            meilleurs musiciens cubains au sein du Buena Vista Social Club. 
            Sauf que le plan de départ devait aussi inclure Bassekou Kouyate 
            et Djelimady Tounkara, deux des meilleurs musiciens du Mali. 
            Ils n’ont pu se rendre à Cuba à la dernière minute pour une question 
            de visas et ont donc été écartés du projet. Finalement, il aura 
            fallu attendre 2010 pour qu’un amalgame entre Cuba et le Mali ait pu 
            voir le jour et c’est sous le nom d’AfroCubism. Kouyate et Tounkara 
            sont accompagnés de deux autres musiciens maliens, Toumani 
            Diabaté et Lassana Diabaté (aucun lien de parenté). Le 
            quatuor joint son talent aux Cubains Eliades Ochoa et 
            Jorge Maturell. Les rythmes des deux cultures se fusionnent à la 
            perfection pour en faire une musique afro-cubaine extrêmement 
            efficace, même si la majorité de compositions maliennes font 
            ressortir la dimension africaine de cette musique du monde. On y 
            retrouve malgré tout de grands classiques cubains comme « La Culebra » 
            de Beny Moré et l’incontournable « Guantanamera », dans une 
            version instrumentale passablement différente de celle qu’on entend 
            toujours. Voici donc un autre exemple que la fusion des cultures 
            n’apporte que du positif à la musique. AfroCubism réussira 
            assurément à réchauffer vos froides soirées d’hiver. (découverte du 
            mois de décembre 2010) 
            
            Vidéoclip :
            
            Introduction  | 
           
         
        
       
      
      
      
  
  World Circuit / 
  
  
  Nonesuch 
  / 
      
  
  
  
  Warner 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
      
        
      
      
      Against Me! - 
      
      
      White Crosses 
      
      un texte de 
      
      Jean Jean (Rocklegends) 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            C'est dit, c'est fait et en plus c'est indéniable. Depuis qu'ils 
            sont passés sur une major (en l'occurrence Sire Records), les 
            Floridiens ont changé. Et ils ont perdu en  
            bollocks au 
            passage... On ne peut décemment pas reprocher au groupe d’évoluer 
            mais leur rock couillu aux essences punks, gavé de rythmiques 
            dégénérées, est abandonné au profit d'une pop rock énergique 
            dégageant à peine quelques vieilles effluves punks. Le virage était 
            déjà amorcé sur  
            New Wave qui bénéficiait par contre d'une 
            brochette de gros titres d'une redoutable efficacité. Ce qui manque 
            cruellement à ce  
            White Crosses. Trop aseptisé et taillé pour 
            les passages FM, l'album n'offre qu'une succession de morceaux un 
            peu mal branlés, maladroits, enchaînant couplet-refrain avec une 
            discipline militaire qui peine à fonctionner. Même le chant de 
            
            Tom Gabel y perd de sa verve et de sa violence. Comme un lion en 
            cage. L'exemple le plus édifiant reste le single « I Was a Teenage Anarchist » dont le thème pourrait évoquer un nouvel hymne 
            fédérateur de la jeunesse rebelle. L'intro est compacte, vivifiante 
            mais le refrain s'écroule lamentablement. Et une grande partie de 
            
            White Crosses est dans la même lignée. Sans véritable 
            orientation et trop peu de personnalité. Comme si les États-Unis 
            avaient besoin d'une nouvelle machine à tube post punk.  
            Green Day 
            existe déjà Monsieur Gabel ! Et quand on emprunte aux  
            Stooges 
            et aux  
            
            Sex Pistols (« Rapid Decompression »), on marche sur des oeufs qui souvent se brisent. En 
            un mot comme en cent, ce  
            White Crosses déçoit profondément et 
            donne sans cesse raison à  
            Jack White et consorts qui, pour 
            survivre artistiquement, fuient les majors et créent leurs propres 
            labels, juste pour rester dignes et garder leur liberté. (juillet 
            2010)  | 
           
         
        
       
      
  
      ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
      
      
      
       
      
        
      
      
      
      
      Christina Aguilera - 
      Bionic 
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Suite à l’excellent 
            
            
            Back to Basics en 2006, la pression était forte sur les 
            frêles épaules de la chanteuse pop de New York. C’est peut-être ce 
            qui explique le délai avant la sortie de 
            Bionic. Alors que 
            pour le précédent album elle y allait d’un style plutôt rétro de 
            musique pop, cette fois-ci elle regarde vers l’avenir avec une pop 
            électronique futuriste. Par contre, elle ne met pas pour autant de 
            côté les styles qui l’ont fait connaître comme le R&B et la ballade. 
            J’apprécie beaucoup plus Christina depuis qu’elle a laissé tombé les 
            effets vocaux abracadabrants et j’aime particulièrement 
            l’électronique que l’on introduit sur cet album à la production sans 
            failles. On y retrouve suffisamment de pièces pop entraînantes pour 
            satisfaire ses fans qui sont aussi amateurs de planchers de danse 
            (« Not Myself Tonight », « Desnudate », « Glam »). En bout de ligne,
            Bionic est un album varié présentant un excellent mélange 
            entre moments entraînants et moments introspectifs. C’est un album 
            bien de son époque qui permettra à la diva d’affronter efficacement 
            le tournant de la nouvelle décennie. (août 2010) 
            
            Vidéoclip : 
            
            « Not Myself Tonight »  | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      
      
      RCA 
  / 
      
      
  
  
  Sony 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
      
        
      
      
      Airbourne - 
      
      
      No Guts, No Glory 
      
      un texte de 
      
      Jean Jean (Rocklegends) 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Tu veux du gras, tu veux du lourd, tu veux de la sueur et de la 
            bière gamin ? Tiens prends une goul’ d’Airbourne! Raccourci un 
            peu rapide mais loin d’être trop caricatural. Car Airbourne en soit 
            est une caricature. Un cliché du hard, pire encore, Airbourne 
            ressemble à un tribute d’AC/DC. 
            Les fans pardonneront (ou pas) la force de ces mots mais malgré le 
            respect que l’on doit à tout un chacun, Airbourne n’a rien de 
            sensationnel, strictement rien. L’engouement qu’avait suscité 
            
            Runnin’ Wild le premier album était déjà exagéré mais ce
             
            No 
            Guts, No Glory ne redore pas la blason des Australiens. 
            Australiens? Eux aussi, comme  
            AC/DC, 
            quelle coïncidence (ou pas)? Clairement, Airbourne a été sevré à 
            AC/DC ce qui, en soit, n’est pas un 
            défaut bien au contraire. Alors quel est le problème? Dans la 
            rythmique, dans les mimiques, dans les gimmicks voire dans les tics 
            (vocaux), tout Airbourne pompe  
            AC/DC. 
            Impossible d’être objectif et de se détacher de la bande aux frères
            
            Young. On n’est plus dans l’influence, on frôle le plagiat ! 
            Des formations comme  
            Wolfmother, clairement influencées par
            
            AC/DC ou autres groupes 70’s (Led 
            Zeppelin en tête) avaient eu le bon goût de s’appuyer sur le 
            patrimoine rock pour se forger un style, un vrai. Airbourne n’a pas 
            nuancé son approche, les frère 
            O’Keeffe rendant un hommage, 
            plutôt bien foutu, aux frangins Young. Mais pas de quoi fouetter un 
            moustachu. Bien que, pour modérer un peu tous propos qui, trop 
            extrêmes, n’auraient que peu de valeur, il faut bien reconnaître 
            quelques qualités à ce disque. D’abord, Airbourne sait jouer. Ça va 
            vite, ça envoie sévère, riffs et solos pleuvent par centaines. 
            
            Joel O’Keeffe chante et s’égosille comme un cochon égorgé 
            m’enfin,  
            Brian Johnson ne fera pas mieux aujourd’hui. Quant à 
            la production, elle ne fait pas dans la dentelle, genre  
            « vlan 
            dans ta gueule ». En 13 titres, Airbourne offre aux radios de 
            quoi piocher quelques titres parfaits pour les ondes, de quoi cogner 
            dur (« Born To Kill », le single « No Way But the Hard Way » ou « Steel Town ») avec refrains à l’appui. Bien, au final, que 
            pourrait-on lui reprocher à part sa redoutable efficacité ? A peu 
            près tout. 
             
            No Guts, No Glory a tout pour diviser et tant 
            mieux. Ceux qui ont aimé le premier, aimeront sans doute le second… 
            Quant à ceux qui n’ont pas trouvé leur compte avec  
            Runnin’ Wild, 
            ils risquent d’aller faire tourner  
            Let There Be Rock fissa. 
            (avril 2010) 
            
            Vidéoclip : 
            
            « No Way But the Hard Way »  | 
           
         
        
       
      
  
      ½ 
      
    
       | 
       
    
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  Akhenaton - 
  La face B (la bande originale du livre) (3 CD) 
  
  
    
    
      
      
        | 
         Le rappeur et 
        réalisateur marseillais Akhenaton (Philippe Fragione de son vrai 
        nom), membre du populaire groupe rap français 
        IAM, a présenté une 
        autobiographie à ses fans, écrite en collaboration avec 
        Éric Mandel. 
        Il a voulu illustrer sa biographie en musique avec cette compilation sur 
        3 CD. On y retrouve une sélection de titres choisis dans sa carrière 
        solo, mais aussi au sein de IAM. La compilation contient rien de moins 
        que 45 pièces pour un total de plus de 200 minutes. Le désordre complet 
        sur les 3 disques est certainement le point le plus négatif. Par contre, 
        les fans d’Akhenaton et de IAM pourront assurément y entendre leurs 
        morceaux favoris. (août 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
      
  
  
  
  
  EMI 
  / 
      
  
  
  
  SIX 
  
    
       ½ 
  
      
    
       | 
       
    
      | 
  
   
    
      
  
  
  
  Mose Allison - 
  The Way of the World 
  
      
  
    
    
      
      
        | 
         
        Après plus de 50 ans de 
        carrière, le chanteur et pianiste Mose Allison est de retour sur disque, 
        lui qui semblait pourtant à la retraite depuis 12 ans. Il revient sur 
        l’étiquette Anti-, reconnue pour la créativité des albums qu’elle met en 
        marché. En plus, Allison peut compter sur le troubadour de grand talent 
        Joe Henry à la réalisation. C’est d’ailleurs Henry qui l’a 
        convaincu de s’enfermer à nouveau dans un studio. Mose Allison nous 
        propose donc 12 titres incluant 5 reprises et totalisant 35 minutes. 
        Fidèle à lui-même, il navigue encore une fois allégrement entre jazz et 
        blues. C’est d’ailleurs ce qui lui a valu le plus de critiques tout au 
        long de sa carrière puisqu’il se retrouvait boudé par chacun des deux 
        clans. Sur 
        The Way of the World, Allison n’a rien perdu de sa 
        fougue derrière le piano, malgré ses 82 ans. L’album débute en force 
        avec « My Brain », une réécriture de « My Babe » de 
         
        Willie Dixon. 
        On découvrira des pièces solides tout au long du disque jusqu’à la 
        finale, « This New Situation » de  
        Buddy Johnson, sur laquelle Allison nous offre un superbe duo avec sa fille Amy. Voici un 
        disque d’une impressionnante solidité par une véritable légende vivante… 
        (juin 2010)  | 
       
     
    
   
      
      
  
  
  
  
  
  Anti- 
      / 
      
      
      
      Epitaph 
  
    
       ½ 
      
    
       | 
       
    
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      Arcade 
      Fire - 
      The Suburbs 
  
  
  
  
        
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Après nous avoir présenté un album exceptionnel en 2004 avec 
            
            
            Funeral, le groupe montréalais Arcade Fire doit tenter de 
            progresser avec tout un défi sur les bras, celui de nous offrir à 
            nouveau un disque d’une telle qualité. 
            
            
            Neon Bible nous amenait totalement ailleurs avec un album 
            sombre, souvent difficile d’accès. Pour son 3e opus, le groupe 
            revient à une mélancolie toute « banlieusarde », avec des mélodies 
            simples, mais tellement efficaces. À l’écoute de la chanson-titre, 
            on peut entendre une influence évidente des années 1960. La pop des 
            années 1970 nous vient aussi en tête en plusieurs occasions avec un
            
            David Bowie qui ne se 
            cache jamais bien loin derrière les influences du groupe. Pas 
            surprenant que Bowie soit leur fan numéro un. Un peu moins théâtral 
            que les disques précédents, 
            The Suburbs présente moins de 
            grandes envolées orchestrales pour se concentrer sur des 
            enregistrements plus sobres, centrés sur les guitares et les 
            mélodies. Malgré la grande mélancolie qui meuble l’album de 64 
            minutes, l’ensemble demeure lumineux, beaucoup moins sombre que 
            
      
            
            Neon Bible. En ce sens, on peut le comparer un peu 
            plus facilement avec leur chef-d’œuvre de 2004. Par contre, les 16 
            pièces ne sont pas toutes du même calibre et on aurait pu en 
            retrancher quelques-unes pour donner encore plus de puissance au 
            disque. On y retrouve tout de même un bon nombre de petits bijoux 
            comme « Ready to Start », « Suburban War », « Sprawl II (Mountains 
            Beyond Mountains) », magnifiquement interprétée par 
            Régine 
            Chassagne, et bien sûr la chanson-titre en ouverture avec une 
            reprise en conclusion. Le groupe explore aussi quelques styles qu’on 
            ne lui connaissait pas vraiment jusque-là : le rock ‘n’ roll (« Month 
            of May ») et le folk (« Wasted Hours »). Ce 3e enregistrement 
            d’Arcade Fire constitue encore une fois une très belle réussite et 
            il figurera assurément parmi les meilleurs de l’année, surtout après 
            plusieurs écoutes additionnelles. (chronique principale de septembre 
            2010) 
            
            Vidéoclip :
            
            « Ready to Start »  | 
           
         
        
   
      
      
      
      
      
      
      
      
      Merge 
  
    
         
  
      
    
      
      
  
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      Melissa Auf 
      der Maur - 
      Out of Our Minds 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Ancienne bassiste de  
            Hole et des
             
            Smashing Pumpkins, la 
            Montréalaise Melissa Auf der Maur nous revient avec un 2e album, 6 
            ans après son premier essai en solo. À l’époque, elle nous 
            présentait une musique passablement lourde qui allait régulièrement 
            piger dans le métal classique. Pour celui-ci, elle explore 
            différentes textures musicales qui peuvent également s’avérer assez 
            lourdes, mais généralement plus inspirées.  
            Out of Our Minds 
            est un album-concept, mais il va encore plus loin faisant partie 
            d’un projet multi-plateformes,  
            OOOM, intégrant un court 
            métrage, une bande dessinée, un jeu vidéo, un site web, etc. Melissa 
            laisse donc aller totalement son esprit créatif dans ce projet d’une 
            grande originalité. Musicalement, l’album présente des pièces très 
            solides comme la chanson-titre (le premier extrait), « Follow the Map », « 22 Below » et « Meet Me On the Dark Side ». La sombre 
            « Father’s Grave » est également à souligner, surtout à cause du duo 
            que nous offre Melissa avec  
            Glenn Danzig, le légendaire 
            chanteur des  
            Misfits et de
             
            Danzig. La créativité de
             
            
            Out of Our Minds dépasse certainement celle de son premier 
            disque. Les fans de la grande rousse risquent fort de crier au 
            génie… (mai 2010) 
            
            Vidéoclip : 
            
            « Out of Our Minds »  | 
           
         
        
       
      
      
      
  
  
  Phi 
  
    
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
  
   
  
    
  
  
  
  
  Avenged Sevenfold - 
  Nightmare 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Suite au décès de leur batteur 
        James Sullivan en 2009, Avenged 
        Sevenfold a demandé l’aide du batteur de 
        Dream Theater, 
        Mike 
        Portnoy, pour l’enregistrement de son 5e album. Le groupe poursuit 
        dans la même direction que sur ses enregistrements précédents, intégrant 
        ses influences métal britanniques à son style emo. L’album commence avec 
        la chanson-titre, une pièce thrash metal d’une grande efficacité avec un 
        riff qui n’est pas sans nous rappeler 
        Megadeth. Malgré les 
        nombreuses variations de styles tout au long du disque, les compositions 
        ne sont pas toutes très originales et des moments décevants vous feront 
        passer au titre suivant. « Buried Alive » est carrément un pastiche de 
        « One » de 
        
        Metallica qui 
        rencontrerait « Cemetary Gates » de 
        Pantera, avant 
        d’embarquer dans un autre riff à la Megadeth. Quant à « Victim », c’est 
        une ballade qui nous amène tout droit vers 
        Queensrÿche. Par 
        contre, un point fort toujours bien présent chez Avenged Sevenfold : le 
        chant de 
        M. Shadows et le jeu des musiciens sont encore une fois 
        irréprochables et n’ont rien à envier à tous les grands musiciens qui 
        les ont inspirés par le passé. D’ailleurs, l’introduction ultra rapide 
        de « Natural Born Killer » nécessite un talent qu’on ne retrouve pas 
        toujours même chez les groupes spécialistes en speed metal. L’album se 
        conclut avec une pièce solide de 11 minutes, « Save Me », en hommage à 
        leur jeune compagnon disparu. Même si les 67 minutes du disque pourront 
        vous paraître inégales, il y a suffisamment de points forts sur 
        
        Nightmare pour conserver l’intérêt de leurs fans. Mais, comme 
        c’était le cas pour leurs albums précédents, Avenged Sevenfold ne 
        révolutionne encore rien. (octobre 2010) 
        
        Vidéoclip :
        
        « Nightmare »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  Warner 
  
  
        
      
      
      
    
       | 
       
    
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  Bad 
  Religion - The Dissent of Man 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        2010 marque le 30e anniversaire du groupe punk californien et quel bon 
        moment pour nous offrir son 15e album. La réalisation est à nouveau 
        confiée à Joe Barresi (Tool, Queens of the Stone Age) 
        qui avait aussi travaillé à 
        
        New Maps of Hell, leur album précédent incluant des moments 
        passablement agressifs. Cette fois-ci, on incorpore plusieurs pièces 
        mid-tempo dans la lignée du premier extrait « The Devil in Stitches ». 
        C’est donc en quelque sorte une évolution pour le groupe, même si leur 
        son demeure facilement reconnaissable dès les premiers moments. Peu de 
        titres réussissent à véritablement attirer notre attention et, malgré 
        l’effort évident de nous présenter des compositions différentes de 
        celles de leur passé, la magie d’il y a 20 ans n’y est plus. The 
        Dissent of Man est un album honnête qui leur permettra sans honte de 
        partir en tournée, mais il ne passera tout simplement pas à l’histoire. 
        (décembre 2010) 
        
        Vidéoclip :
        
        « The Devil in Stitches (live) »  | 
       
     
    
   
  
  
  
      
      
      
      Epitaph 
  
    
        
  
      
    
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      Erykah 
      Badu - 
      New Amerykah Part 2: Return 
      of the Ankh 
      
      
        
        
          
          
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            Depuis l’excellent 
            
            
            Baduizm paru en 1997, aucun album d’Erykah Badu n’avait 
            véritablement réussi à attirer mon attention jusqu’à 
            
            
            New Amerykah Part 1: 4th World War en 2008. Deux ans plus 
            tard, la chanteuse soul / R&B du Texas nous revient avec la suite. 
            L’essentiel de 
            Return of the Ankh a été enregistré lors des 
            sessions pour le précédent disque. Erykah utilise habilement 
            l’échantillonnage en différentes occasions, ce qui ajoute une belle 
            richesse musicale à l’album. C’est le cas entre autres dans 
            l’excellente « Turn Me Away (Get Munny) », qui utilise « You Can’t 
            Turn Me Away » de 
            Sylvia Striplin et « Get Money » de 
            
            Junior M.A.F.I.A. Dans « Gone Baby, Don’t Be Long », elle 
            utilise « Arrow Through Me » de 
            Paul McCartney. Pour les 
            nostalgiques de 
            
  
            
            Baduizm, « Window Seat » est probablement celle qui 
            se rapproche le plus du son de votre album préféré. Le CD se 
            termine de façon plutôt spectaculaire avec « Out My Mind, Just In 
            Time », une pièce de plus de 10 minutes en 3 mouvements qui commence 
            en douceur, au piano, avant de se transformer en un soul / jazz 
            psychédélique. Lorsque le tout se termine, on se dit qu’Erykah Badu 
            réussit encore une fois à se renouveler et à nous présenter un album 
            empreint de créativité. Sans égaler la partie 1, 
            Return of the 
            Ankh est un album de grande qualité, pas toujours facile 
            d’accès, mais grandement intéressant quand même. (juillet 2010) 
            
            Vidéoclip : 
            
            « Window Seat »  | 
           
         
        
       
  
  
  
  
  
  
  Universal Motown 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  
  Band of 
  Horses - 
  Infinite Arms 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Band of Horses est un groupe de rock alternatif de Seattle qui existe 
        depuis 2004. Il nous propose un son rock généralement mid-tempo qui est 
        inspiré des 
        Flaming Lips et de 
        REM. D’ailleurs, les effets 
        planants qui meublent la première pièce, « Factory », nous rappellent 
        aisément les Flaming Lips. 
        Infinite Arms est leur 3e album et il 
        présente possiblement un assemblage des meilleurs éléments que le groupe 
        peut nous offrir. Le changement de personnel est aussi pour quelque 
        chose dans l’évolution du groupe, puisque le seul membre original 
        restant est 
        Ben Bridwell. Les éléments de folk demeurent 
        présents, mais le disque explore beaucoup plus un univers pop rock 
        passablement accessible. La qualité des mélodies est tout à fait 
        remarquable sur 
        Infinite Arms, et c’est probablement là que le 
        groupe nous apparaît au sommet de son art. Il se rapproche ainsi de 
        l’univers de 
        Brian Wilson. Voici donc un disque ensoleillé qui 
        apportera un peu de chaleur dans vos soirées froides d’hiver. (novembre 
        2010) 
        
        Vidéoclips : 
        
        « Laredo » - 
        
        « Blue Beard » 
          | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  Columbia / 
  
  
  
  Sony 
  
    
       ½ 
  
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  Emilie-Claire Barlow - The Beat Goes On 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Après avoir exploré la 
        musique américaine des années 1930 et 1940 sur ses albums précédents, 
        voilà que l’interprète et arrangeuse jazz de Toronto s’attaque au 
        répertoire des années 1960. Ce nouveau disque d’Emilie-Claire Barlow a 
        l’avantage qu’on connaît un peu plus les titres présentés avec des 
        succès de Donovan, Neil Sedaka, Bob Dylan, Sonny 
        and Cher, Carole King, Stevie Wonder, etc. On ne peut 
        également passer sous silence l’excellente « Raindrops Keep Falling on 
        My Head » de Burt Bacharach qui ouvre le programme de magnifique 
        façon et réussit parfaitement à nous convaincre de poursuivre l’écoute. 
        Par ailleurs, Emilie-Claire se permet de visiter le répertoire québécois 
        francophone avec le succès « Comme je crie, comme je chante » de 
        Pauline Julien et « T’es pas un autre » de Claude Gauthier, 
        une adaptation de « Until It’s Time For You To Go » de Buffy 
        Sainte-Marie qu’on peut aussi entendre ici. La voix douce et 
        séduisante d’Emilie-Claire Barlow nous permet de redécouvrir ces 
        classiques des années 1960 revisités de manière unique. Voici donc un 
        album de jazz extrêmement efficace, sexy et accessible qui a tout le 
        potentiel pour atteindre un large auditoire. (février 2011)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  Empress / E1 / 
  
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
  
  
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  Guy Bélanger - Crossroads 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Après un premier album 
        acclamé de la critique en 2008, l’harmoniciste Guy Bélanger est de 
        retour avec Crossroads. Avec 15 titres de blues alternant entre 
        pièces instrumentales et chansons, entre compositions originales et 
        classiques du genre, l’album nous amène dans différents univers 
        simplement liés par l’harmonica. Parmi les reprises de classiques, 
        notons « Don’t Try To Explain » de Keb’ Mo, magnifiquement 
        interprétée par Kim Richardson, « Who’s Been Talkin’ » de 
        Howlin’ Wolf, ainsi que « Blue » de Lucinda Williams mettant 
        en vedette la voix d’Éric Lapointe et la guitare de Steve Hill. 
        Même si quelques compositions ne sont peut-être pas à la hauteur du 
        virtuose, l’ensemble s’écoute tout doucement jusqu’au bout. Voici donc 
        un excellent disque pour réchauffer vos froides soirées d’hiver. 
        (décembre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  Bros 
  / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
  
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
  
      
      
      
      Justin Bieber - 
      My 
      World 2.0 
      
  
      
        
        
          
          
            | 
             
            Le jeune Ontarien a été découvert par
             
            Usher et a enregistré 
            son premier album l’an passé alors qu’il n’était âgé que de 15 ans. 
            Devenu rapidement la nouvelle sensation pop canadienne, Bieber 
            revient déjà avec son 2e disque, seulement quelques mois plus tard. 
            En fait, comme son premier disque ne durait que 25 minutes, 
            My 
            World 2.0 sert en quelque sorte de 2e partie au premier disque 
            pour former un ensemble d’un peu plus de 60 minutes. Il nous offre 
            une pop adolescente légère, mais grandement efficace avec 
            d’excellents rythmes aux influences R&B et des mélodies 
            inoubliables. Certaines ballades plus adultes semblent beaucoup 
            moins pertinentes lorsqu’on se souvient que c’est un garçon de 16 
            ans qui les interprète. Par contre, les moments de pop dansante sont 
            de grande qualité, comme dans l’excellente « Eenie Meenie » qui met 
            en vedette  
            Sean Kingston. 
            (juin 2010) 
            
            Vidéoclips : 
            
            « Baby » -
            
            
            « Never Let You Go » -
            
            
            « Eenie Meenie »  | 
           
         
        
       
      
      
  
  
  
  
  
  Island 
  / 
      
      
      
      Universal 
  
    
        
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
      
        
      
      
      
      Big Boi -
      Sir Lucious Left Foot… 
      
      The Son of Chico 
      Dusty 
      
  
  
  
        
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Il aura fallu quelques années à ce membre d’Outkast pour 
            produire son véritable premier album. Un changement d’étiquette et 
            de nombreuses fuites ont en effet retardé tout le processus. Mais le 
            voici enfin ce disque tant attendu des amateurs de rap.  
            Sir 
            Lucious Left Foot… nous présente un rap extrêmement créatif avec 
            des pièces courtes d’une grande efficacité. Il est très varié et 
            particulièrement riche musicalement avec un bon mélange de hip hop 
            et de R&B. « Turns Me On » nous séduit rapidement avant les 
            excellents succès « Follow Us » et « Shutterbugg ». Le rythme unique 
            de « Tangerine » en fait également l’une de nos favorites, et elle 
            possède tout ce qu’il faut pour devenir un grand succès. 
            Big
            Boi 
            nous présente un album intelligent et divertissant à la fois, 
            probablement le meilleur disque rap de l’année jusqu’à maintenant. 
            N’hésitez pas une seconde! (découverte du mois de septembre 2010) 
            
            Vidéoclips : 
            
            « Follow Us » -
            
            
            « Shutterbugg » -
            
            
            « Shine Blockas »  | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      
      
      
      Def Jam 
      / 
      
  
  
      
      
      Universal 
  
    
         
      
      
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
      
        
      
      
      The Black Box Revelation - 
      
      
      Silver Threats 
      
      un texte de 
      
      Jean Jean (Rocklegends) 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Un binôme garage punk, ça c’est original. Fallait y penser, car de 
            mémoire de poisson rouge, on n’a pas dû en voir depuis… le mois 
            dernier ? Trêve de cynisme, c’est vrai que depuis les  
            White 
            Stripes, les  
            Kills, les
             
            Black Keys ou plus 
            récemment les  
            Blood Red Shoes, on aura bouffé du binôme pour 
            un bon paquet d’années. Plus original, les Black Box Revelation, 
            eux, sont belges. Un bon moyen encore pour nos amis du plat pays de 
            montrer encore et toujours leur culture rock et leur attachement au 
            gros son. Passés ces poncifs, le duo, pour son deuxième album, 
            s’offre une nouvelle fois une incursion dans le monde de la pop 
            anglaise et du garage américain. 
            
            Inutile de préciser, car tout le monde s’en fout, que
             
            Silver 
            Threats est un casse tête pour le (modeste) rock critic. Que 
            dire d’un album qui empile les riffs, les hurlements primaires et 
            chants désinvoltes et les coups de matraque sur fûts de bière ? Un 
            peu l’impression d’avoir écrit ça cent fois car comme une impression 
            d’avoir écouté ça cent fois. Mais pas tout à fait. Certes, 
             
            Jan 
            et  
            Dries servent un rock un peu tiède, crade et légèrement 
            saccadé, mais ils le servent avec une vraie personnalité et un sens 
            aigu du garage et du psychédélique. Rien de transcendant, mais 
            est-ce le but recherché… Tu voulais du rock n’ roll en ouvrant la 
            galette mon ami ? Tiens ben prends-en et ne gaspille pas. Tu voulais 
            de l’amuse-gueule pour te mettre en appétit ? Enfile-toi « High On A Wire » et « Where All This Mess Begun ». Tu voulais du lourd et du 
            bourratif en plat de résistance ? Ne rate pas « You Better Get In Touch With The Devil » et « Run Wild ». Pour finir et t’exploser le 
            bide, n’oublie pas « 5 O’Clock Turn Back The Time ». Un menu complet 
            avec un « Here Come The Kicks » au café pour faire passer le tout. 
            En gros, 
            Silver Threats est un album pour chérubin ou soixantuitard en mal des années 60. 
            (mars 2010)  | 
           
         
        
       
      
  
        
      
    
       | 
       
    
      | 
      
      
      
       
      
        
      
      Black 
      Dub - Black Dub 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Black Dub est né de la rencontre entre le musicien et réalisateur 
            Daniel Lanois et la chanteuse / claviériste Trixie Whitley 
            (fille du regretté Chris Whitley). Le quatuor est complété 
            par le bassiste Daryl Johnson et le batteur Brian Blade. 
            Le projet a dû être reporté de quelques mois à l’été 2010 alors que 
            Lanois a été victime d’un grave accident de moto. Black Dub nous 
            propose un rock alternatif aux influences de soul, funk et folk. 
            Généralement introspective, leur musique met l’accent sur les 
            atmosphères particulières créées par Lanois accompagnées de la voix 
            magnifique de Whitley. De nombreux effets et boucles musicales 
            viennent grandement enrichir la musique du groupe, dans la plus pure 
            tradition de Daniel Lanois. Malheureusement, l’envergure des 
            arrangements prend souvent le dessus sur la voix de la chanteuse, et 
            d’excellentes chansons soul se voient ainsi transformées en purs 
            exercices de styles. On connaît depuis longtemps la passion de 
            Lanois pour les expérimentations sonores de toutes sortes, mais 
            Black Dub aurait grandement bénéficié d’une présence plus appuyée de 
            sa superbe chanteuse, une très belle découverte. L’ensemble du 
            disque présente malgré tout d’excellents moments, créatifs et joués 
            de mains de maître. (découverte du mois de janvier 2011) 
            
            Vidéoclip :
            
            « Love Lives (live) »  | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      
      
      Red Ink / 
      Jive / 
  
  
      Sony 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
      
       
      
        
      
      
      The Black Eyed Peas - The Beginning 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Après la fin (The 
            E.N.D. en 2009), voici maintenant le commencement (The 
            Beginning). Un an et demi plus tard, le groupe revient 
            exactement avec la même recette que pour l’album précédent : 
            quelques hits monstres entourés de compositions plutôt communes, 
            voire même insignifiantes. Mais pourquoi changer la recette quand 
            vous venez d’obtenir le record pour la chanson la plus téléchargée 
            de l’histoire (« I Gotta Feeling »)… The Beginning débute 
            avec le succès de l’heure, « The Time (Dirty Bit) » (construite sur 
            le succès de 1987 tiré du film Dirty Dancing, « (I’ve Had) 
            The Time of My Life »). Le travail est déjà fait, ils l’auront leur 
            prochain méga succès en téléchargements, aussi bien fermer boutique 
            tout de suite… Dans les 11 titres suivants, on retrouve bien 
            quelques bons moments comme « Someday », « Don’t Stop the Party », 
            ainsi qu’une nouvelle collaboration avec David Guetta, « The 
            Best One Yet (The Boy) ». Par contre, les faiblesses sont plus 
            longues à énumérer. Encore une fois, ce sont les titres de rap qui 
            sont les plus faibles, à croire que le groupe ne peut plus rien 
            faire de bon si ce n’est pas un gros succès pop. On a l’impression 
            que l’album a été lancé en vitesse parce qu’on sentait qu’on tenait 
            quelques gros hits. En conclusion, en attendant une superbe 
            compilation pop de la part des Black Eyed Peas, voici un autre album 
            médiocre pour ce groupe qui a quand même réussi à pondre 
            quelques-uns des plus gros succès radio de la dernière décennie. 
            (chronique principale de janvier 2011) 
            
            Vidéoclip :
            
            « The Time (Dirty Bit) »  | 
           
         
        
   
      
      
  
  
  
  
  Interscope /
      
  
  
      
      Universal 
  
    
      ½ 
  
      
    
      
      
  
       | 
       
    
      | 
      
       
  
      
      
      
      The 
      Black Keys - 
      Brothers 
      
  
  
  
        
      
  
      
        
        
          
          
            | 
             
            Brothers 
            est déjà le 6e album du duo minimaliste 
            The Black 
            Keys, qui existe pourtant depuis moins de 10 ans. Après leur album 
            le plus faible avec  
            
            
            Attack & Release en 2008 (possiblement leur seul moment de 
            faiblesse à ce jour), voilà que le duo revient au sommet de son art. 
            Les Black Keys laissent quelque peu de côté leurs tendances 
            psychédéliques pour se concentrer sur les influences blues qui ont 
            fait leur marque de commerce dès le début de leur carrière. On ne 
            peut quand même pas parler de retour aux sources puisqu’ils font un 
            autre pas en avant. Cette fois-ci, ils vont dans une direction un 
            peu plus accessible et nous présentent enfin un véritable succès en 
            « Tighten Up », grandement aidé par une publicité. En plus de 
            plusieurs titres influencés des années 1960 comme « Unknown
            Brother », 
            le duo reprend la pièce de  
            Jerry Butler « Never
            Gonna
            Give
            You Up ». Sur
             
            Brothers, les Black 
            Keys réussissent un 
            véritable tour de force en fusionnant parfaitement des influences du 
            passé à une musique moderne d’une grande originalité. Il ne reste 
            qu’à applaudir… (septembre 2010) 
            
            Vidéoclip : 
            
            « Tighten Up »  | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      
      
      Nonesuch
      / 
  
      
  
  
  Warner 
      
  
         
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
  
   
  
  
  
  
    
  
  
  
  Bran Van 3000 
  - The Garden 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        James Di Salvio et sa bande sont de retour sur disque, 3 ans 
        après 
        
        Rosé. Le collectif reste à nouveau en territoire connu avec un 
        mélange de hip hop et d’électronique ambiante. Les mélodies demeurent 
        efficaces et les mauvaises langues pourront affirmer que le groupe n’a 
        pas véritablement évolué depuis son succès de la fin des années 1990. 
        Malgré un excellent album avec
      
        
        
        Rosé, Bran Van n’a pas obtenu le succès escompté, 
        et parions que ce sera encore le cas avec The Garden. Tous les 
        éléments d’un bon album de Bran Van 3000 sont réunis, même un tube 
        potentiel avec l’excellente « Grace ». Par contre, elle ne peut être 
        comparée au succès planétaire « Drinking in L.A. ». Le groupe réussit à 
        créer une superbe ambiance tout au long du disque de 15 titres 
        totalisant plus de 60 minutes. C’est une atmosphère légère, envoûtante 
        et tellement agréable qu’on ne peut faire autrement que de sourire à un 
        moment ou un autre. Bran Van 3000 ne bouscule aucune convention avec 
        The Garden, mais il nous offre à nouveau un bon disque. Une édition 
        de luxe inclut un 2e CD présentant toutes les pièces de l’album en 
        version instrumentale. (décembre 2010) 
        
        Vidéoclip :
        
        « Grace (Love On the Block) »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  Audiogram 
  
  
       ½ 
      
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
      
       
      
        
      
      
      
      Toni 
      Braxton - 
      Pulse 
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Une des chanteuses R&B les plus populaires des années 1990, Toni 
            Braxton est de retour avec un album de qualité, 5 ans après 
            
            
            Libra. Il faut dire que la sortie de 
            Pulse a dû être 
            reportée de plus d’un an à cause de fuites sur Internet qui l’ont 
            obligée à retourner en studio pour enregistrer plusieurs nouveaux 
            morceaux. Des collaborations avec des artistes connus ont été 
            également rejetées pour la version finale de l’album. Il restait 
            donc bien peu d’espoir d’entendre un album solide avec des 
            enregistrements disséqués de la sorte. Pourtant, Toni nous présente 
            possiblement son disque le plus efficace depuis 10 ans. 
            Pulse 
            commence en force avec la ballade « Yesterday », un texte de rupture 
            criant de vérité enrobé d’une mélodie carrément inoubliable. Par la 
            suite, changement de cap total avec une pièce dansante toute aussi 
            efficace, « Make My Heart », qui nous permet d’apprécier toutes les 
            possibilités de sa voix puissante et chaude. L’album présente bien 
            quelques ballades aux textes qui manquent d’originalité et tombent 
            rapidement dans l’ennui, par contre l’ensemble demeure cohérent, 
            mature et professionnel et nous offre des titres de grande qualité. 
            À notre plus grand plaisir, on a su éviter le désastre tant 
            anticipé… (juillet 2010) 
            
            Vidéoclip :
            
            « Yesterday »  | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      
      
      Atlantic 
      / 
  
      
  
  
  Warner 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  Bring Me 
  The Horizon - There Is a Hell, Believe 
  Me I've Seen It, There is a Heaven, Let's Keep It a Secret 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Après le très bon 
        
        Suicide Season lancé il y a 2 ans et qui a permis au groupe de 
        se faire connaître des 2 côtés de l’Atlantique, voilà que le groupe de 
        métal hardcore britannique est de retour avec un titre interminable (à 
        vous de le lire). Le groupe revient à nouveau avec son mélange créatif 
        de black metal et de screamo. Il réussit à fusionner parfaitement le 
        punk hardcore avec la technique précise du métal pour en faire une 
        musique originale qui réussit à aller au-delà de tout ce qu’on a pu 
        entendre au cours des 30 dernières années comme musique agressive. Les 
        arrangements subtils en studio, ainsi que l’ajout de violons et de 
        chœurs religieux apportent une richesse additionnelle à leur musique qui 
        est beaucoup moins unidimensionnelle qu’à leurs débuts. Avec There Is 
        a Hell…, Bring Me The Horizon atteint un nouveau sommet. Le groupe 
        réussira non seulement à satisfaire ses fans, mais aussi à faire tendre 
        l’oreille aux amateurs de métal en général. (janvier 2011) 
        
        Vidéoclips :
        
        « It Never Ends » -
        
        « Anthem »  | 
       
     
    
   
  
  
  
      
      
      
      
      Epitaph 
  
  
  
  
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
   
    
      
  
  
  
  Broken 
  Bells - 
  Broken Bells 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Broken Bells est un duo formé des célèbres  
        James Mercer, chanteur 
        et guitariste de  
        The Shins, et
         
        Brian Burton, réalisateur 
        et homme-orchestre mieux connu sous le nom de  
        Danger Mouse (Beck,
        
        Gorillaz,
         
        Gnarls Barkley, etc.). Le duo a commencé à 
        collaborer ensemble dès 2004, mais c’est en 2008 qu’ils ont vraiment 
        débuté l’écriture et l’enregistrement de leur musique. Contrairement à 
        ses projets passés, Burton laisse quelque peu de côté les 
        échantillonnages pour se concentrer sur de vrais instruments. De son 
        côté, Mercer exploite certaines possibilités de sa voix qu’il ignorait 
        probablement lui-même jusque là. Le duo nous propose un son généralement indie rock, mais il explore aussi sans gêne la pop, comme par exemple 
        sur l’excellente « The Ghost Inside » qui nous rappelle ce que Burton 
        avait fait avec Gnarls Barkley. Le lien entre les deux hommes n’est pas 
        complètement naturel et ça s’entend un peu trop sur ce 1er album qui va 
        dans différentes directions. Certaines pistes semblent nous entraîner 
        vers quelque chose de génial, mais on se perd souvent en route. Avec 
        encore un peu plus de travail conjoint, le duo risque fort de nous 
        offrir ce disque génial tant espéré lors de son prochain album. À 
        surveiller… (juin 2010) 
        
        Vidéoclip : 
        
        « The High Road »  | 
       
     
    
   
  
  
  
      
  
  
  Columbia 
      
       / 
      
  
  
  Sony 
  
    
        
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  Cali 
  - La vie est une truite arc-en-ciel qui nage dans mon cœur 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Avec ce 4e album, le Français et Catalan Cali nous propose un album à la 
        fois plus rock et plus introspectif. Ça pourra vous sembler bizarre, 
        mais il va en effet un peu plus loin dans le rock d’aréna, grâce 
        principalement à la guitare du Belge Geoffrey Burton. Par 
        ailleurs, il s’aventure aussi dans des moments introspectifs très doux, 
        rendant souvent hommage à un Léo Ferré. C’est dans ces moments 
        qu’il nous présente un côté bien personnel, mais c’est aussi 
        malheureusement là qu’il est le plus faible, sa voix ne rendant 
        aucunement justice aux textes. Les passages rock ont au moins le mérite 
        d’être généralement divertissants, même s’ils ne révolutionnent 
        absolument pas le genre par leur originalité. Ils lui permettront tout 
        de même de mettre de la vie dans l’immense tournée qui suivra. En 
        conclusion, La vie est une truite… est un disque inégal qui 
        manque désespérément d’une bonne ligne directrice. (février 2011) 
        
        Vidéoclip :
        
        « L’amour fou »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Virgin
  / 
  
  
  
  
  
  
  EMI
  / 
      
  
  
  
  SIX 
  
    
      ½ 
  
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
      
       
  
      
      
      Marco Calliari - Al Faro Est 
      
  
      
        
        
          
          
            | 
             
            Après 4 ans d’attente, le Québécois Marco Calliari poursuit son 
            aventure italienne avec un 3e album inspiré de son pays d’origine. 
            La principale différence par rapport au disque précédent est que, 
            cette fois-ci, il n’y présente que de nouvelles compositions, plutôt 
            que d’explorer les classiques italiens du 19e siècle à aujourd’hui. 
            Il demeure par contre dans un style classique italien, style qui le 
            définit maintenant totalement. L’album commence en force avec 
            « Sierras, Cielo y Almas » et l’excellente « Per Fortuna ». Par la 
            suite, « Ho un Amico » et quelques autres titres se démarquent 
            assurément, mais l’ensemble demeure assez prévisible. Calliari se 
            distingue totalement de tout ce qui se fait en musique dans les 
            années 2010. Par contre, certaines de ses compositions sont un peu 
            plus faibles. Al Faro Est demeure malgré tout un album de 
            grande qualité qui plaira assurément à ses fans, même s’ils seront 
            peut-être déçus de ne pas entendre de classiques. (mars 2011) 
            
            Vidéoclip :
            
            Introduction  | 
           
         
        
       
      
  
      
      Casa Nostra / Vega 
  
    
        
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
      
       
      
        
      
      
      
      
      Stéphane Carreau - 
      In From the Cold 
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Stéphane Carreau était le Stef dans 
            Bet.e and Stef, le fameux 
            duo jazz / bossa nova montréalais qui s’est séparé beaucoup trop 
            prématurément en 2003. Le duo venait alors de nous présenter son 
            meilleur album en carrière, 
            
            
            Day by Day. Carreau se lance maintenant dans une carrière 
            solo en tant qu’auteur, compositeur, guitariste, chanteur et même 
            réalisateur et ingénieur de son. Guitariste jazz de formation, sa 
            musique laisse encore transparaître ses influences bossa nova, mais 
            il nous présente ici plusieurs autres influences : soul, électro, 
            rock acoustique, etc. Il crée un univers à la fois intime et riche 
            musicalement qui nous permet de découvrir plus que jamais sa voix. 
            Carreau signe 9 des 12 titres offerts, les 3 autres présentant des 
            interprétations toutes personnelles de pièces provenant de 
            différents répertoires : « Protection » de 
            Massive Attack, « Berimbau-Consolaçao » 
            de 
            Sergio Mendes et « Est-ce ainsi que les hommes vivent » de
            Léo Ferré. En bout de ligne, 
            In From the Cold est un 
            album qu’on apprécie grandement puisqu’il s’écoute bien en 
            différentes circonstances. Très belle réussite! (découverte du mois 
            de juillet 2010)  | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      Papa Flavor 
      / 
      
      Outside / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
  
    
  
  
  
  Celtic 
  Woman - 
  Songs From the Heart 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Celtic Woman est un groupe composé de 5 superbes jeunes femmes à la voix 
        d’anges. Mais, la force créatrice derrière le groupe est en fait le 
        réalisateur et arrangeur 
        David Downes qui soude ces femmes 
        ensemble malgré les changements fréquents de personnel. 
        Songs From 
        the Heart est leur 5e album qui nous présente à nouveau un mélange 
        de chansons pop adulte contemporaines et de chansons traditionnelles 
        celtiques accompagnées d’instruments d’époque, d’une chorale, de 
        musiciens contemporains et d’un orchestre classique complet. Dès sa 
        pièce d’ouverture, le classique de 
        Sting « Fields of Gold », 
        l’album s’annonce prometteur. Par contre, lorsque l’on entend les 
        premières notes de la superbe « Amazing Grace », on sent une discordance 
        et les 5 chanteuses sont incapables de rendre justice à cette pièce 
        traditionnelle si puissante. La discordance entre les différentes pièces 
        se poursuivra jusqu’à la fin, malgré quelques autres moments 
        intéressants (« You’ll Be In My Heart » de 
        Phil Collins). En 
        fait, on a plutôt l’impression d’entendre un collage de reprises 
        inégales, comme on pourrait entendre dans une super production sur 
        scène, une sorte de bande sonore d’un spectacle de Broadway ou de Vegas. 
        Les moments ennuyants le sont beaucoup trop pour qu’on puisse en arriver 
        à apprécier l’ensemble. Voici donc un album décousu, surproduit et aux 
        arrangements léchés à l’extrême. Les fans d’Enya y trouveront 
        sûrement quelque chose d’intéressant, mais pour les autres, ne perdez 
        pas votre temps… (novembre 2010) 
        
        Vidéoclips : 
        
        « Fields of Gold (live) » 
        - 
        
        « Amazing Grace (live) »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  Manhattan 
  / 
  
  
  
  EMI 
  
  
       
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  
  Bill Charlap 
  & Renee 
  Rosnes - Double Portrait 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Bill Charlap et Renee 
        Rosnes se sont mariés en 2007. Les 2 pianistes de jazz ont souvent joué 
        ensemble par le passé et voici venu le temps d’immortaliser leurs 
        performances en duo. Ces artistes de grand talent prouvent ici que leur 
        chimie ne se limite pas à leur couple. Ils sont tout aussi en symbiose 
        lorsqu’ils unissent leurs pianos. Rien ne semble forcé et leur 
        performance présente un naturel incomparable. Charlap et Rosnes 
        interprètent plusieurs classiques jazz, à commencer par « My Man’s Gone 
        Now » de Gershwin. Leur arrangement de « Chorinho » de Lyle 
        Mays en ouverture est vraiment solide et donne le ton à l’album qui 
        vous transportera dans un univers magique. On peut également entendre 
        possiblement l’une des plus belles compositions de Renee Rosnes, « The 
        Saros Cycle ». Finalement, Double Portrait se termine 
        ironiquement par « Never Will I Marry » pour ce couple qui nous présente 
        un album fusionnel de grande qualité. Un incontournable pour tout 
        amateur de jazz instrumental et doux, puis il s’agit certainement de 
        l’un des meilleurs albums de l’année dans le genre. (novembre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  
  Blue Note 
  / 
  
  
  EMI 
  
  
  
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
      
       
  
      
      
      Ciara - Basic Instinct 
      
  
      
        
        
          
          
            | 
             
            La chanteuse R&B Ciara nous offre son 4e album, Basic Instinct,
            avec la ferme intention de faire définitivement sa marque parmi 
            les meilleures du genre. Elle y travaille principalement avec 
            Terius « The Dream » Nash et Christopher « Tricky » Stewart, 
            ceux-là mêmes qui ont contribué aux meilleurs titres de son album 
            précédent, 
            
            Fantasy Ride. Le résultat est son album le plus équilibré à 
            ce jour alors que chaque morceau semble parfaitement imbriqué dans 
            l’ensemble. Peu de pièces présentent de véritables faiblesses. Les 
            arrangements mettent parfaitement en valeur les mélodies, sans 
            jamais voler la vedette. Le seul reproche qu’on pourrait faire à 
            Ciara est de ne pas oser suffisamment, alors qu’elle pourrait 
            aisément amener la séduction et la provocation à un autre niveau. En 
            ce sens, la majorité des pièces de l’album vous sembleront plutôt 
            douces et plairont essentiellement aux fans du genre, sans 
            véritablement capter l’attention d’un public plus large. Elle sort 
            tout de même des sentiers battus avec l’excellente « Gimme Dat » et 
            la pop européenne de « Turn It Up », en duo avec Usher. 
            (février 2011) 
            
            Vidéoclips :
            
            « Ride » -
            
            « Basic Instinct » -
            
            « Speechless » -
            
            « Gimme Dat »  | 
           
         
        
       
      
  
      
      
      
      LaFace /
      
  
  
  Sony 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
  
      
      
      
      
      Cirque du Soleil - 
      OVO 
      
  
      
        
        
          
          
            | 
             
            À l’été 2009, le Cirque du Soleil nous présentait sa nouvelle 
            création,  
            OVO, sous le grand chapiteau du Vieux-Port de 
            Montréal, puis à Québec. La troupe est présentement en tournée dans 
            l’est américain et on nous offre maintenant l’album contenant la 
            musique du spectacle. Le disque de 16 titres totalisant 74 minutes a 
            entièrement été composé par 
             
            Berna Ceppas, un compositeur et 
            réalisateur brésilien qui a composé la musique de plusieurs films. 
            Il réalise également l’album en compagnie d’Alain Vinet. Pour 
            la première fois, le Cirque du Soleil explore les sonorités 
            brésiliennes avec différents rythmes de samba et des sons 
            électroniques. L’ensemble présente un bon mélange de pièces 
            énergiques et ambiantes. Il est toujours bien difficile de créer la 
            musique originale d’un spectacle et qu’elle demeure cohérente par 
            elle-même sans le spectacle. Avec OVO, malgré quelques moments un 
            peu plus faibles, on retrouve une certaine ligne directrice qui 
            réussit à rendre l’ensemble passablement cohérent. Par contre, le 
            disque est certainement plus efficace pour les gens qui ont déjà vu 
            le spectacle et qui auront les images en tête en écoutant la 
            musique. (juin 2010) 
            
            Vidéoclip : 
            
            bande-annonce du spectacle  | 
           
         
        
       
      
  
  
  
  Justin Time / 
   
  
      
  
  
  
  SIX
  
  
        
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  Eric 
  Clapton - Clapton 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Une question nous vient 
        rapidement en tête avec ce premier album solo de Clapton en 5 ans : 
        pourquoi un album éponyme alors qu’il nous présente presque entièrement 
        des reprises? Peut-être que c’est au niveau de l’interprétation vocale 
        qu’on retrouve le vrai Eric Clapton, puisqu’il nous offre l’une de ses 
        meilleures performances depuis longtemps. La guitare est plus éteinte 
        par contre, souvent cachée derrière des arrangements un peu trop léchés. 
        Clapton nous offre tout de même une interprétation remplie de simplicité 
        de ces classiques blues et country qui l’ont influencé. Parmi les 
        artistes invités, on retrouve Steve Winwood (son acolyte du temps 
        de Blind Faith), Allen Toussaint, Wynton Marsalis,
        Sheryl Crow, Derek Trucks, ainsi que des membres du 
        Preservation Hall Jazz Band. Sans révolutionner la musique, Clapton 
        nous offre ici des interprétations agréables et tout en douceur qui 
        risquent de plaire à pas mal de gens. (décembre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Reprise 
  / 
      
  
  
  
  Warner 
  
  
  
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
   
    
      
  
  
  
  
  Coheed and Cambria - 
  Year of the Black 
  Rainbow 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Le groupe emo / progressif Coheed and Cambria nous présente son 5e album 
        avec 
        Year of the Black Rainbow. Leur thème demeurant toujours le 
        même autour des  
        Amory Wars, relatées dans les écrits de 
        science-fiction du chanteur-guitariste  
        Claudio Sanchez, on peut 
        considérer qu’il s’agit du 5e volume d’un seul album-concept. Par 
        contre, comme les 4 précédents disques de la série, l’album s’écoute 
        très bien par lui-même, ce qui rassurera ceux qui n’ont pas tendu 
        l’oreille vers les enregistrements précédents du groupe. Coheed and Cambria atteint possiblement le sommet de son art ici dans sa capacité à 
        nous présenter un métal progressif extrêmement mélodique, un son qui 
        n’est pas sans nous rappeler 
        Queensrÿche. Le groupe est à son 
        meilleur lorsque Sanchez joue la guitare en harmonie avec  
        Travis 
        Stever, à la façon des classiques du métal britannique
         
        Iron 
        Maiden et Judas Priest. L’album débute avec une douce 
        introduction qui nous conduit directement à l’excellente « The Broken ». 
        « Here We Are Juggernaut » est un véritable hymne avec des mélodies 
        inoubliables autant dans le refrain que les couplets. Le disque de 53 
        minutes se conclut avec la chanson-titre, une pièce de plus de 7 minutes 
        qui atteint son climax avant la fin. Quelle belle façon de clôturer une 
        aventure qui aura duré 8 ans à travers 5 albums. La question qu’il faut 
        maintenant se poser, c’est comment le groupe pourra rebondir avec un 
        autre projet original par la suite. (juillet 2010) 
        
        Vidéoclips : 
        
        « The Broken » - 
        
        « Here We Are Juggernaut »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  
  Columbia 
  / 
  
  
  
  Sony 
  
  
        ½
  
  
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  
  Phil 
  Collins - Going Back 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Avec Going Back, 
        Phil Collins désirait se replonger dans son influence première, soit la 
        musique de Motown. En plus, il voulait que le résultat final soit 
        comparable à un album des années 1960. Il a embauché 3 survivants des 
        Funk Brothers pour l’accompagner dans un studio en Suisse et il a 
        joué presque de façon identique des classiques de l’époque et quelques 
        titres moins connus. On en retrouve 18 au total, 25 dans la version de 
        luxe. Leur fidélité à l’originale fait en sorte de nous replonger dans 
        le passé, la seule touche unique à Collins étant sa voix. Les fans de 
        Motown seront heureux de réentendre ces incontournables de l’histoire de 
        la musique. Par contre, les reprises étant si semblables aux pièces 
        originales, pourquoi ne pas simplement ressortir vos vieux disques? 
        (décembre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Atlantic 
  / 
      
  
  
  
  Warner 
  
  
  
        
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
      
      
       
      
        
      
      
      
      Sheryl 
      Crow - 
      100 Miles from Memphis 
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Avec son nouvel album, Sheryl Crow nous donne l’impression de 
            boucler la boucle. C’est que pour la première fois depuis son 
            premier disque, 
            
            
            Tuesday Night Music Club, elle nous présente une musique 
            légère influencée par la pop des années 1960-70. Un peu de soul et 
            un peu de reggae meublent ce CD aux couleurs d’une autre époque, 
            mais qui bénéficie d’une production bien d’aujourd’hui. Le 
            légendaire 
            Keith Richards vient accompagner à la guitare la 
            belle américaine sur « Eye To Eye », l’un des morceaux aux accents 
            reggae. Elle reprend aussi de très belle façon le classique de 
            
            Terence Trent D’Arby, « Sign Your Name », ainsi que celui des 
            
            Jackson 5, « I Want You Back », à la toute fin. 
            100 Miles 
            from Memphis est un album de 60 minutes extrêmement lumineux et 
            plaisant à écouter, son meilleur disque depuis longtemps. (octobre 
            2010) 
            
            Vidéoclips : 
            
            « Sign Your Name (live) » 
            - 
            
            « Summer Day »  | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      
      
      A&M / 
      
  
  
      
      
      Universal 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  
  Miley 
  Cyrus - 
  Can’t Be Tamed 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Miley Cyrus est d’abord devenue une vedette dans la série de Disney, 
        
        Hannah Montana. Elle est aussi la fille du chanteur country 
        Billy 
        Ray Cyrus. Maintenant âgée de 17 ans, l’adolescente nous propose 
        déjà son 2e album. 
        Can’t Be Tamed marque un renouveau pour Miley 
        qui tente désespérément de se dissocier de son image de jeune fille 
        innocente. C’est donc sexy et plus femme que jamais qu’elle nous arrive, 
        avec un son qui se veut également plus adulte. La musique demeure pop, 
        mais un peu plus sombre, et elle s’aventure quelque peu dans des 
        territoires rock. Elle reprend même efficacement le classique de 
        
        Poison de 1988, la ballade « Every Rose Has Its Thorn ». 
        Malheureusement, ce côté un peu plus sombre enlève du plaisir à l’écoute 
        de l’album. Ce sont des chansons pop efficaces, mais il semble qu’à trop 
        essayer de changer de style, elle y perd toute sa joie de vivre. Les 
        succès potentiels demeurent nombreux et il y a suffisamment de matériel 
        accessible pour conserver une bonne partie de ses jeunes fans féminins. 
        Elle possède également une voix solide et toutes les qualités 
        nécessaires pour attirer l’attention du public de 
        Ke$ha, 
        
        Britney ou 
        Katy Perry. Lorsqu’elle aura vraiment atteint 
        cette maturité tant désirée, elle pourra donc aspirer aux grands 
        honneurs. (septembre 2010) 
        
        Vidéoclip : 
        
        « Can’t Be Tamed »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Hollywood 
      / 
  
  
      
      
      Universal 
  
    
        
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
      
      
       
      
        
      
      
      The Damned Things - Ironiclast 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            The Damned Things est un super groupe composé de membres d’Anthrax,
            Fall Out Boy et Everytime I Die qui ont décidé de se 
            regrouper dans leurs temps libres. De prime abord, on a plutôt 
            l’impression que le résultat sera bizarre avec un thrash metal qui 
            se fusionnerait à un pop punk. Par contre, les 5 membres ont réussi 
            le tour de force de faire ressortir les meilleurs éléments de chacun 
            pour créer un son métal / post-hardcore avec certains éléments de 
            hard rock, un peu à la Velvet Revolver. Scott Ian 
            (Anthrax) fournit les riffs puissants au groupe qui présente une 
            musique rock à la fois énergique et accessible. Keith Buckley 
            (Everytime I Die) laisse tomber sa voix criarde habituelle pour 
            plutôt nous offrir d’excellentes mélodies pop. Les compositions ne 
            sont pas très complexes, mais sont toujours efficaces. De vraies 
            bonnes chansons rock ‘n’ roll plaisantes à écouter jusqu’au bout… 
            (découverte du mois de février 2011) 
            
            Vidéoclip :
            
            « We’ve Got a Situation Here »  | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      
      
      Island Def Jam / 
      
  
  
      
      Universal 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  Danger Mouse and 
  Sparklehorse 
  - 
  Dark Night of the Soul 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Un projet présentant une musique de Danger Mouse en collaboration avec
        Mark Linkous de Sparklehorse et du visuel de 
        David Lynch 
        devait voir le jour en 2009. Par contre, des problèmes contractuels ont 
        créé un délai dans le projet et Linkous a eu le temps de décéder pendant 
        cette période d’attente. Le projet voit finalement le jour et présente 
        en quelque sorte un hommage à Linkous, ainsi qu’à 
        Vic Chesnutt, 
        lui aussi disparu et qui collabore à une pièce de l’album. Pour chacun 
        des titres du disque, on retrouve un chanteur invité, qui a aussi écrit 
        les paroles. On peut donc entendre entre autres 
        Jason Lytle (sur 
        2 pièces), 
        James Mercer, 
        Suzanne Vega, 
        Black Francis,
        Julian Casablancas, 
        Iggy Pop et, bien sûr, Vic Chesnutt. 
        Il ne faut pas oublier non plus 
        The Flaming Lips qui nous offrent 
        la pièce d’ouverture, « Revenge ». Linkous et Lynch contribuent 
        également à certains textes et voix. Les nombreuses collaborations de 
        grands talents apportent une excellente richesse à l’album qui trouve 
        son fil conducteur dans la musique de Danger Mouse et Mark Linkous. 
        C’est donc un très bon album indie rock qui nous est offert ici, un 
        album à la fois profond et sombre, mais qui nous présente aussi 
        plusieurs moments grandement lumineux. (octobre 2010) 
        
        Vidéoclip : 
        
        « Revenge (feat. The Flaming Lips) »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  Parlophone /
  
  
      
  
      
      
      EMI 
  
  
       ½ 
  
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  Daran -
  Couvert de poussière 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Avec Couvert de 
        poussière, le rockeur français Daran nous présente une toute 
        première compilation. On y trouve 6 morceaux tirés de ses albums dont 
        « Via Felicita » et l’excellente « Augustin et Anita », mais on en 
        trouve également 6 qui ont été réenregistrés en 2009 dont le succès 
        « Dormir dehors ». On peut aussi entendre une chanson inédite qui n’est 
        pas vilaine du tout, « Les filles qui font la gueule ». Par contre, la 
        plus grande et la plus intéressante surprise de ce disque est la 
        rencontre du musicien avec le bédéiste Michel Alzéal qui illustre 
        la pochette en plus d’offrir une bande dessinée avec des textes de 
        Daran. La bande dessinée est disponible dans une version de luxe de 
        l’album et en ligne. Daran a connu un grand succès en spectacle au cours 
        des derniers mois alors qu’il était accompagné sur scène par Alzéal qui 
        réalisait une fresque en direct. Le principal défaut de la compilation 
        est qu’on aurait préféré n’entendre que ses plus grands succès dans leur 
        version originale. En plus, on peut détecter une variation de volume 
        entre certaines pièces originales et les nouveaux enregistrements, ce 
        qui peut être assez désagréable. (janvier 2011)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  Scherzo /
  
  XIII BIS
  / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
  
        
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
      
        
      
      
      The Dead Weather - 
      
      
      Sea of Cowards 
      
      un texte de 
      
      Jean Jean (Rocklegends) 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Sea of Cowards est arrivé comme
             
            Horehound, son 
            prédécesseur, sans crier 
            gard! En attendant un nouveau
             
            Kills, 
            la remise sur pied des  
            White Stripes ou des
             
            Raconteurs,
            
            Jack White et
             
            Alisson Mosshart enfoncent le clou, 
            toujours accompagnés des indéboulonnables  
            Dean Fertita et
             
            
            Jack Lawrence. Car en réalité, selon Jack White, 
            The
            Dead
            Weather est un groupe, un vrai, une somme de personnalités qui 
            forment un tout. Sans ego, sans calcul, où chacun écrit et compose. 
            L’alchimie et le plaisir semblent être tels que le groupe sort déjà 
            son deuxième disque en dix mois. 10 titres composés quasi 
            immédiatement après la sortie du premier, durant la tournée et mûri 
            durant ces mois. Toujours aussi apocalyptique,  
            Sea of Cowards 
            confirme que l’on n’avait pas entendu pareille musique vicieuse 
            depuis  
            
            Black Sabbath. Le 
            chant emmêlé de Jack et 
            Alisson donne un gros impact à cette musique 
            déjà singulièrement puissante. Plus varié qu’Horehound, 
            amenant un peu plus de 
            groove,
             
            Sea of Cowards conserve des 
            attributs à la fois modernes tout en valorisant les racines blues et 
            les influences 70's. En définitive,  
            Sea of Cowards est dans 
            la lignée de son prédécesseur mais en plus bestial. Si  
            Horehound 
            n’était pas parfait, son successeur ne l’est guère plus. Les 
            morceaux s’enchaînent même avec moins de surprise et moins de 
            pertinence. Peut-on reprocher à  
            Sea of Cowards son manque de 
            hits? Pas sûr. Mais il lui manque tout de même quelques points 
            d’ancrages, deux ou trois titres emblèmes… Car on peine parfois à se 
            retrouver dans ce bordel organisé. (août 2010) 
            
            Vidéoclip : 
            
            « Die by the Drop »  | 
           
         
        
       
      
  
        
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  Deftones 
  - 
  Diamond Eyes 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Voici le 6e album du groupe métal californien Deftones, un groupe qui 
        existe depuis plus de 20 ans. Rien de leur part n’avait véritablement 
        réussi à attirer mon attention depuis l’excellent 
        
        
        White Pony paru il y a 10 ans. Les attentes s’avéraient donc 
        plutôt grandes envers 
        Diamond Eyes. Il aura fallu attendre 4 
        longues années depuis leur dernier disque, mais il faut dire que la 
        malchance a frappé le groupe au cours de cette période. D’abord, le 
        bassiste 
        Chi Cheng a subi des blessures sévères lors d’un 
        accident de voiture en novembre 2008, ce qui a forcé le groupe à prendre 
        une pause, avant de poursuivre la tournée avec le bassiste de 
        
        Quicksand, 
        Sergio Vega. Ils ont même enregistré un album 
        presque complet avec lui avant de le détruire. Sur 
        Diamond Eyes, 
        Deftones explore un peu plus les ambiances atmosphériques, même s’il ne 
        laisse évidemment pas de côté bien longtemps son agressivité et son côté 
        sombre. Les moments plus lumineux ou profonds viennent balancer 
        l’agressivité brute caractéristique du groupe depuis le début de sa 
        carrière. C’est donc un album mature qui amène Deftones ailleurs, dans 
        un territoire inexploré jusque là. Même si peu de titres ressortent du 
        lot, l’ensemble est grandement satisfaisant et il plaira aux amateurs 
        d’une musique métal intelligente. (septembre 2010) 
        
        Vidéoclip :
        
        « Diamond Eyes »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Reprise
      / 
  
  
  
  
  Warner 
  
  
        ½
  
  
      
  
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
    
    
    
      
  
  
  
  De 
  Temps Antan - 
  Les habits de papier 
  
  
    
    
      
      
        | 
         De Temps Antan est un 
        trio traditionnel composé d’André Brunet, 
        Éric Beaudry et
        Pierre-Luc Dupuis, 3 anciens membres de 
        La Bottine Souriante. 
        Formé en 2003, le groupe nous propose une très bonne exploration du 
        répertoire traditionnel québécois, en plus de nous offrir quelques 
        compositions originales. La réalisation d’Éloi Painchaud est 
        irréprochable et contribue à transporter magnifiquement les classiques 
        dans les années 2010. Cette qualité d’enregistrement, jumelée à la 
        richesse des instrumentations, n’est pas sans nous rappeler les produits 
        de qualité que pouvaient nous offrir La Bottine Souriante. La joie de 
        vivre du trio est contagieuse et leur musique a tout ce qu’il faut pour 
        animer les partys des Fêtes de nombreuses familles québécoises. 
        (novembre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  L-Abe 
  
  
   
  / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
  
      
       
      
        
      
      
      Diddy-Dirty Money - Last 
      Train to Paris 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Le producteur Sean Combs (alias Diddy) nous présente pas mal 
            de nouveautés avec ce nouvel enregistrement. Premièrement, il 
            introduit en grand le duo féminin Dirty Money, composé de Kalenna 
            Harper et Dawn Richard. Ensuite, il nous présente un 
            album de rap sur une base de house, avec des influences européennes. 
            Finalement, Last Train to Paris est un album-concept autour 
            des brisures amoureuses. Les 2 filles de Dirty Money agissent plutôt 
            à titre de chanteuses choristes ici, apportant un appui considérable 
            au rap plutôt faible de Diddy. Musicalement, le disque se distingue 
            agréablement de ce qu’a pu faire Diddy (ou P. Diddy ou 
            Puff Daddy) auparavant, mais il se distingue également du 
            travail de la plupart des rappeurs actuels. C’est certain qu’on peut 
            voir cet album comme un simple coup promotionnel pour propulser 
            Dirty Money au devant de la scène (et ça fonctionnera certainement). 
            Par contre, l’album de 18 titres totalisant 73 minutes nous offre 
            une musique de qualité du début à la fin sans grandes faiblesses. 
            Quelques titres vous laisseront sûrement indifférents, mais 
            l’ensemble est extrêmement solide et cohérent. Une belle surprise! 
            (chronique principale de février 2011) 
            
            Vidéoclips :
            
            « Angels » -
            
            « Hello Good Morning » -
            
            « Loving You No More » -
            
            « Coming Home » -
            
            « Ass on the Floor » -
            
            « Someone To Love Me »  | 
           
         
        
   
      
      
  
  
  
  
  Bad Boy /
      
  
  
      
      Universal 
  
    
       ½ 
  
  
    
      
      
  
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  Disturbed 
  - 
  Asylum 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Le groupe métal de Chicago Disturbed est de retour avec un 5e album en 
        10 ans. C’est avec un doux instrumental que débute ce nouvel 
        enregistrement, dans la plus pure tradition de
        Metallica. Mais, dès la 
        chanson-titre, les choses redeviennent sérieuses avec un riff de guitare 
        efficace sur une section rythmique lourde et originale, le tout 
        accompagné de la voix unique et saccadée de 
        David Draiman. La 
        recette éprouvée de Disturbed est encore bien présente sur 
        Asylum 
        avec une musique métal accessible, parfois même radiophonique. Quelques 
        titres présentent des moments créatifs intéressants pour un groupe qui 
        n’est pas reconnu pour sa grande originalité (« Asylum », « Another Way 
        To Die », « Never Again »). Puis, grâce à une production irréprochable, 
        on en vient à apprécier les pièces moins efficaces d’un point de vue 
        créatif, puisqu’elles sont interprétées de main de maître. Le groupe se 
        permet même de reprendre un classique de 
        
        U2, 
        « I Still Haven’t Found What I’m Looking For », qu’il camoufle 
        habilement dans une pièce sans titre à la toute fin du disque. 
        Asylum
        est un album efficace qui plaira assurément à leurs fans. (novembre 
        2010) 
        
        Vidéoclips : 
        
        « Asylum » - 
        
        « Another Way To Die »
        
          | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  Reprise 
  / 
      
  
  
  
  
  Warner 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
      
      
       
      
        
      
      Fefe 
      Dobson - Joy 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Après avoir percé à l’âge d’à peine 18 ans en 2003, la chanteuse 
            Torontoise nous arrive maintenant avec un 3e album qui possède enfin 
            tous les éléments pour la projeter à l’avant-scène. Fefe Dobson nous 
            présente des chansons pop rock avec une belle énergie. Le succès « Ghost », 
            réalisé par Kevin Rudolf, donne d’ailleurs très bien le ton à 
            l’album dès son ouverture. Un peu plus loin, l’immense succès 
            mid-tempo « Stutterin’ » viendra définitivement placer Fefe parmi 
            les incontournables chanteuses pop rock des années 2010, aux côtés 
            de P!nk et de Kelly Clarkson. « You Bitch », le succès 
            indépendant « Watch Me Move » (enregistré avant son nouveau contrat 
            de disque) et « I Want You » viennent ajouter à ce portrait déjà 
            fort révélateur de l’évolution positive de la chanteuse. Fefe Dobson 
            nous propose des mélodies pop mémorables et chaque pièce apporte un 
            élément intéressant à l’album, malgré la simplicité de certaines 
            compositions. Joy représente donc assurément son meilleur 
            disque à ce jour. (mars 2011) 
            
            Vidéoclips : 
            
            « Ghost » - 
            
            « Stutterin’ » -
            
            
            « I Want You »
              | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      
      
      Island Def Jam / 
      
      
      
      Universal 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
   
    
      
  
  
  
  Dr. Dog 
  - 
  Shame, Shame 
  
  
    
    
      
      
        | 
         Après des années de 
        travail ardu, le groupe de pop / rock alternatif de Philadelphie Dr. Dog 
        peut enfin compter sur une production de qualité pour son premier album 
        chez Anti. Musicalement, le groupe poursuit malgré tout dans la 
        direction déjà bien établie, raffinant encore un peu plus son style basé 
        sur le rock du début des années 1970. L’ajout d’un réalisateur extérieur 
        pour la première fois en 
        Rob Schnapf (Beck, 
        Elliott 
        Smith) aide grandement à peaufiner la musique très créative du 
        groupe. Les harmonies vocales demeurent une force pour Dr. Dog qui nous 
        offre de véritables petits bijoux de mélodies sur des musiques toujours 
        originales. Pour les nostalgiques de la musique pop rock des années 1970 
        qui ont l’impression qu’il ne se fait plus rien de bon aujourd’hui, 
        voici un album qui vous fera changer d’opinion. Je ne pourrais affirmer 
        pour l’instant qu’il s’agit du meilleur album du groupe en carrière, 
        mais avec la maturation, il se pourrait fort bien qu’on en arrive à 
        cette conclusion. Un excellent disque! (juillet 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  
  Anti- 
      / 
  
      
      
      
      Epitaph 
  
  
         
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
      
        
      
      
      Eels - 
      
      
      Tomorrow Morning 
      
      un texte de 
      
      Jean Jean (Rocklegends) 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            En 2010,  
            Mark Oliver Everett continue son parcours artistique 
            comme un autiste, oubliant les règles obscures d'une industrie 
            musicale en pleine déroute. Désinvolte et surtout refermé sur sa vie 
            et ses travers, E sort en à peine plus d'un an une trilogie composée 
            de  
            Hombre Lobo,
             
            End Times avant de se conclure sur
             
            
            Tomorrow Morning. Certains auraient pu souligner la déroute 
            marketing d'une telle entreprise en 2010. Mais Everett en aurait 
            déjà eu quelque chose à foutre? Rien n'est moins sûr. Everett avait 
            composé les deux premiers en pleine période noire, disséminant 
            quelques titres garages déchirants et ballades poignantes sur  
            
            Hombre Lobo. 
            End Times était moins reluisant, plus convenu, son 
            inspiration semblait perdre son souffle. Plus ouvert, plus radieux 
            et certainement mieux dans son esprit, E tente un virage optimiste 
            sur cet acte ultime de la trilogie. L'ambiance est différente sur
             
            
            Tomorrow Morning, l'air y est plus respirable. Côté musique, le 
            disque amène une nouvelle dimension. Loin de la brutalité de 
            certains morceaux de  
            Hombre Lobo, ici le souffle légèrement 
            électro plane en quasi permanence pour soutenir les habituelles 
            mélodies légèrement déchirantes de 
            Eels. Mais Everett ne se limite 
            pas sur ce disque. Touchant de près ou de loin au funk, au gospel, 
            au hip hop, au folk et à la pop, il conclut cette trilogie avec un 
            melting pot de styles donnant accès à une nouvelle palanquée de 
            belles mélodies. Et même si  
            Tomorrow Morning ne figure pas 
            parmi les plus grandes réussites d'un Everett déjà respectable, il 
            gagne en profondeur et en beauté au fil des écoutes et sans jamais 
            s'épuiser malgré son  
            tracklisting long comme le bras. 
            (septembre 2010) 
             | 
           
         
        
       
      
  
        
  
  
       | 
       
    
      | 
  
   
  
    
  
  
  
  
  Eels - 
  End Times 
  
      
  
    
    
      
      
        | 
         
        Tout juste 7 mois après l’excellent
         
        
        
        Hombre Lobo, Eels est déjà de retour avec un nouveau disque. Sur
        
        End Times, Mark « E » Everett s’ouvre totalement pour nous faire 
        part de sa peur de vieillir, et seul par surcroît. Plusieurs titres sont 
        interprétés en toute simplicité, guitare acoustique à la main (parfois 
        au piano). Mais, certaines pièces viennent quand même ajouter un peu 
        d’énergie à cet album qui pourrait sinon s’avérer passablement 
        déprimant. Une pièce comme « Gone Man » par exemple n’est pas moins 
        triste au niveau des textes, mais elle a au moins l’avantage de posséder 
        un bon rythme rockabilly. Avec  
        End Times, Everett nous présente 
        possiblement son album le plus personnel à ce jour, un disque sur lequel 
        il se donne totalement, malgré la douleur que ça peut lui procurer. Sans 
        être aussi complet que 
      
        
        
        Hombre Lobo, ce nouvel opus de Eels possède des qualités 
        que plusieurs de leurs fans apprécieront. (mars 2010) 
        
        Vidéoclips : 
        
        « In My Younger Days » 
        - 
        
        « End Times » - 
        
        « Little Bird »  | 
       
     
    
   
  
      
      
      
      
      Vagrant
      / 
       
      
  
  
  
  
  Universal
  
  
        
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  Eliane 
  Elias - Eliane Elias Plays Live 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Après plus de 25 ans de 
        carrière sur disque, la pianiste jazz brésilienne Eliane Elias nous 
        propose un album en concert. Le disque de 70 minutes a quand même été 
        enregistré il y a plusieurs années, soit le 31 mai 2002 à Amsterdam aux 
        Pays-Bas. Elle est accompagnée sur scène du bassiste Marc Johnson 
        et du batteur Joey Baron. Ce format en trio lui convient 
        parfaitement, mettant l’accent sur l’émotion qu’elle réussit à dégager 
        de son piano. L’album ne comprend que 7 morceaux dont plusieurs 
        s’étendent sur plus de 10 minutes. Elle nous présente un medley de 
        Gershwin / Lyra / Donato (« Embraceable You / But Not For Me / Jazz 
        Influence / Who Knows »), une de ses compositions (« Bowing To Bud »), 
        et complète le tout avec une pièce de 18 minutes de Jobim
  
        évidemment
  
        (« Desafinado »), une de ses muses de toujours. Avec cet enregistrement 
        en concert, Eliane Elias nous propose un excellent album, qui démontre 
        tout son talent. (février 2011)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Somethin' Else /
  
  Blue Note / 
  
  
  
  EMI 
  
  
  
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
      
       
      
        
      
      
      
      Eminem 
      - 
      Recovery 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Tout juste un an après 
            
            
            Relapse, on s’attendait à un 
            Relapse 2, mais il n’en 
            est rien. 
            Marshall Mathers nous présente plutôt un album 
            passablement différent par rapport aux deux derniers. Il revient aux 
            sources avec un rap très musical plus comparable à ses gros albums 
            du début de la dernière décennie. La première chose qui nous frappe 
            est qu’Eminem laisse finalement tomber les 
            skits, ces petits 
            intermèdes généralement inutiles qui ont toujours meublé ses albums 
            ainsi que ceux de plusieurs rappeurs. Par contre, il nous présente 
            encore un album long de 77 minutes comptant 17 titres. Les premières 
            pièces nous font applaudir sa décision de revenir aux sources, 
            particulièrement avec « Talkin’ 2 Myself » et son excellente 
            guitare. « Won’t Back Down » présente d’autres éléments de rock, 
            alors que 
            P!nk accompagne le rappeur, puis « Going Through 
            Changes » reprend le classique de 
            Black Sabbath « Changes » 
            pour en faire un rap touchant comme seul Mathers peut en produire. 
            Plus tard, l’ensemble s’essouffle quelque peu avec des morceaux un 
            peu plus faibles qui viennent malheureusement atténuer l’effet des 
            pièces qui sont si bonnes. C’est dommage qu’Eminem s’entête à lancer 
            des albums aussi longs, car si 
            Recovery était charcuté de 
            quelques titres, il pourrait probablement se tenir fièrement aux 
            côtés de ses meilleurs albums en carrière. Il reste que Mathers nous 
            présente son meilleur disque depuis 
            
            
            The Eminem Show en 2002. (chronique principale d'août 2010) 
            
            Vidéoclip : 
            
            « Not Afraid »  | 
           
         
        
   
      
      
      
      
      
      
      
      Aftermath / 
      
      
      
      Interscope 
      / 
  
  
      
      
      Universal 
  
    
       ½ 
  
  
    
      
      
  
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  Roky Erickson 
  with Okkervil River - 
  True Love Cast Out All 
  Evil 
  
  
    
    
      
      
        | 
         Le Texan Roky Erickson 
        est surtout reconnu pour sa folie et ses abus de drogues. Il a connu un 
        certain succès sur la scène rock garage des années 1960 avant de 
        disparaître de la circulation pendant une vingtaine d’années. Au cours 
        de cette période marquée par une consommation de drogues vraiment 
        abusive et de nombreux signes évidents de maladie mentale, il a passé 
        plusieurs années en prison et en établissement psychiatrique. Au début 
        des années 2000, il a finalement réussi à se débarrasser de ses démons 
        et à laisser tomber la drogue. Il a alors renoué avec les éléments les 
        plus positifs de son passé et est remonté sur scène. Pour cet album, 
        Erickson, accompagné du groupe Okkervil River, a choisi et enregistré 12 
        titres parmi une soixantaine de pièces jamais parues auparavant, dont 
        plusieurs parmi les meilleures qu’il ait jamais écrites. Le réalisateur
        Will Sheff d’Okkervil River a réussi un véritable tour de force 
        en fusionnant ces pièces écrites à différentes époques, dont certaines 
        en prison, pour en faire un thème cohérent sur la vie particulière d’Erickson. 
        Certaines musiques ont été réarrangées totalement dans des 
        orchestrations plus musclées pour les rendre plus dynamiques. En bout de 
        ligne, ce qui aurait pu s’avérer être un simple album de raretés 
        totalement décousu devient plutôt un disque solide du début à la fin, 
        peut-être le meilleur de sa carrière solo. (août 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  
  Anti- 
      / 
  
      
      
      
      Epitaph 
  
    
       ½ 
  
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  Kellylee Evans - Nina 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         La chanteuse canadienne 
        d’origine jamaïcaine Kellylee Evans en est à son 3e album, après avoir 
        fait sensation avec ses deux précédents. Véritable star en France, celle 
        qui a élu domicile à Ottawa possède un talent unique lorsqu’il s’agit de 
        chanter du jazz avec une voix puissante qui met toujours en valeur sa 
        personnalité. Sur Nina, Kellylee revisite le répertoire de la 
        grande Nina Simone. Il faut tout de même être culottée pour 
        s’attaquer à l’œuvre d’une artiste si admirée, sachant que les 
        comparaisons seront inévitables. Elle réussit pourtant à donner un 
        nouveau souffle aux chansons, à les mettre au goût du jour, à les faire 
        siennes. C’est quand même tout un exploit que de réussir à capter notre 
        intérêt avec des pièces entendues des centaines de fois dans différentes 
        versions. Les arrangements musicaux sont sobres et parfaitement 
        réalisés, puis ils laissent toute la place à cette superbe chanteuse au 
        talent exceptionnel. Voici donc un album qui rend très bien hommage à la 
        légende que représente Nina Simone. (novembre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  Plus Loin 
  / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
  
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
  
    
  
  
  
  
  Piers Faccini 
  - 
  Two Grains of Sand 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Un Britannique né de parents anglo-italiens, Piers Faccini a grandi en 
        France. Il nous présente ici son 3e album après 
        
        
        Leave No Trace (2004) et 
        
        
        Tearing Sky (2006). Sur 
        Two Grains of Sand, il travaille 
        en solitaire, alors qu’il a carrément joué tous les rôles lors de la 
        création et de l’enregistrement de l’album. Les enregistrements étaient 
        acoustiques, presque en version démo, et il y a ensuite ajouté les 
        autres instruments, toujours discrets. Il a tout de même demandé l’aide 
        de 
        Renaud Létang pour ajouter un peu de lumière à l’ensemble, 
        mais plusieurs pièces sont demeurées près de la version originale 
        dépouillée. C’est donc un album folk rock plutôt dénudé que nous propose 
        Faccini, un album qui met avant tout en valeur les textes. Ces textes 
        sont particulièrement poétiques, même s’ils ne sont pas toujours 
        totalement originaux. Il est donc préférable de se laisser aller à la 
        douce musique de Faccini qui vous entraînera dans un univers à la 
        Bob 
        Dylan du 21e siècle. (octobre 2010) 
        
        Vidéoclip : 
        
        « The Wind That Blows »
        
          | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Tôt ou Tard /
  
  
  
  
  Warner 
  / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
        
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  The Factory - The Factory 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         The Factory est un 
        groupe punk / new wave de Washington qui n’a fait que passer dans le 
        paysage musical à la fin des années 1980. Après des tournées en première 
        partie d’Iggy Pop, les Ramones,
        Public Image Ltd. et Johnny Thunders, le groupe s’est 
        séparé en 1992, sans avoir pu lancer un album. Le président d’Acetate 
        Records, Rick Ballard, a conservé un démo du groupe pendant 20 
        ans. Ayant découvert le groupe en ligne, il l’a immédiatement contacté 
        pour discuter de la sortie d’un album. Leurs enregistrements ont donc 
        été dépoussiérés et les voici enfin sur disque. « Self-Submission » 
        démarre l’album en force avec un rock ‘n’ roll efficace influencé à la 
        fois des New York Dolls et des 
        Rolling Stones. On retrouve ce 
        son en quelques occasions comme sur les très bonnes « Girl That I Want » 
        et « Six Feet Down », mais on retrouve aussi malheureusement plusieurs 
        compositions inintéressantes ou avec un son un peu trop démo. Pour les 
        fans du punk des années 1980 seulement ou par simple curiosité… 
        (décembre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Acetate
      / 
      
      
      MVD 
  
  
  
      ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  Johnny Favourite - Troubadour 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Après 6 ans d’exil à 
        l’extérieur du Canada, dont une bonne partie comme marchand d’art dans 
        le sud du Portugal et chanteur sur des bateaux de croisière, le chanteur 
        crooner est de retour avec Troubadour. Il était parti suite à sa 
        désillusion face à l’industrie musicale, ainsi qu’une peine d’amour, 
        mais il espère bien que les choses seront différentes cette fois-ci. Dès 
        les premières notes de ce nouvel album, on sent que le ténor n’a rien 
        perdu de sa fougue et qu’il est toujours aussi habile pour interpréter à 
        sa façon les classiques de la chanson américaine. Parmi les plus 
        célèbres, notons « I Came So Far For Beauty » de Leonard Cohen et 
        « The Fever » de Bruce Springsteen, mais on peut aussi entendre 
        les excellentes « Careless Love » (en duo avec Jill Barber), « Cry 
        Me a River » et « 22 Steps ». C’est une musique jazz très riche qui nous 
        est offerte ici avec plusieurs instruments qui viennent accompagner 
        parfaitement la voix du crooner. Même s’il s’est fait éclipser par 
        Michael Bublé depuis son départ, Johnny Favourite possède tout 
        autant de talent et nous présente un album d’une grande efficacité. 
        (novembre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  Curve 
  / 
  
  
  
  
  Sony 
  / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
  
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
      
      
        
      
       
      
      Fistful of Mercy - 
      As I Call You Down
      
      
      un texte de 
      
      Jean Jean (Rocklegends) 
      
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Un 
            groupe au nom inconnu mais aux noms connus ? Comment est-ce possible 
            ? Le premier album de 
            Fistful of Mercy est en fait le fruit de la 
            collaboration de  Joseph Arthur,
             Dhani « fils de George » 
            Harrison et
             Ben Harper. Tels des
             Crosby, Stills & Nash 
            du vingt et unième siècle, le trio arbore une pop folk aux relents 
            sixties où voix et contre-voix s’emmêlent. La légende (oui déjà) 
            raconte que Ben Harper invite 
            Dhani Harrison à prêter main forte à 
            Joseph Arthur pour son nouvel album… Les trois hommes se retrouvent 
            en studio mais sans aucune matière. Le petit pari de ces grands 
            hommes sera de pondre un album entier en trois jours. Sans trop y 
            croire, Harper, Arthur et Harrison deviennent en fait 
            Fistful of 
            Mercy et composent les 9 titres de As I Call 
            You Down. Le projet est 
            tellement excitant que Joseph Arthur annule sa tournée solo 
            (notamment en France) pour prendre la route avec 
            Fistful of Mercy. 
            Sur le fond, si chacun possède son univers, la rencontre pouvait 
            paraître surprenante mais pas inopinée. Un super groupe de plus, 
            peut-être, mais surtout un trio de mecs à la sensibilité sixties 
            exacerbée et aux références pop avouées. Si les mélodies de 
            nostalgiques aux ADN hippies reprennent les poncifs du folk et de la 
            pop d’antan, les voix s’emmêlent inlassablement pour former un tout 
            homogène d’une grande justesse. 
            Fistful of Mercy est une nouvelle 
            entité où les égos de chacun se mettent à la disposition d’un 
            collectif. Alors en trois jours, se donner une identité avec neufs 
            morceaux de choix, c’est déjà digne des grands. (décembre 2010)  | 
           
         
        
       
      
      
  
        ½
  
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  The 
  Flaming Lips and Stardeath and White Dwarfs with Henry Rollins and Peaches 
  - 
  
   
  The Dark Side of the Moon 
  
  
    
    
      
      
        | 
         Bien peu d’artistes ont 
        le courage de s’attaquer à un classique comme 
        
        
        The Dark Side of the Moon de 
        
        
        Pink Floyd. Mais si un groupe peut se le permettre, c’est bien 
        The Flaming Lips, un des groupes les plus respectés sur la scène 
        alternative américaine. Accompagnés de Stardeath and White Dwarfs, ainsi 
        que de Henry Rollins et Peaches, ils s’approprient véritablement ce 
        chef-d’œuvre progressif et atmosphérique des années 1970. Certains 
        passages sont plus rocks et plus bruts que l’original. On a même 
        l’impression par moments (« Breathe ») qu’ils ont tenté de transporter
        
        
        The Dark Side of the Moon dans la période psychédélique de
        Pink Floyd dans les années 1960 alors 
        qu’ils étaient dirigés par 
        Syd Barrett. Peaches rend « The Great 
        Gig in the Sky » unique et un peu bizarre, alors que les méga succès 
        « Time » et « Money » prennent un tout autre sens. Malgré quelques 
        écarts de conduite, le groupe réussit à rester fidèle à l’original tout 
        en y mettant une touche tout à fait personnelle. Sans égaler d’aucune 
        façon le classique de 1973, cette version de The Flaming Lips mérite 
        qu’on s’y attarde, au moins par curiosité. (août 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Warner 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
      
       
  
      
      
      
      Florence K 
      - Havana Angels 
      
  
      
        
        
          
          
            | 
             
            Avec Havana Angels, la talentueuse chanteuse québécoise nous 
            offre la conclusion de sa trilogie havanaise amorcée magnifiquement 
            en 2006 avec 
            
            Bossa Blue et poursuivie en 2008 sur 
            
            La Historia de Lola. Pour ce 3e disque studio, Florence K 
            s’est déplacée à La Havane pour l’enregistrer avec de jeunes 
            musiciens cubains débordants de talent. Ah oui, il faut aussi 
            mentionner qu’il s’agit d’un album de Noël… Par contre, loin de 
            tomber dans les interprétations insignifiantes qu’on entend plus 
            souvent qu’autrement à ce moment de l’année, Florence nous sert un 
            album de grande qualité dans son style habituel de musique du monde, 
            aux accents cubains plus qu’évidents. Parmi les 13 titres présentés, 
            elle nous offre 5 compositions originales dont « Havana Light » en 
            duo avec le guitariste Jesse Cook, et la seule chanson en 
            français, « La lune et la neige ». Elle revisite les 
            classiques « Blue Christmas » et « Santa Baby », en plus d’écrire de 
            nouveaux arrangements pour « I’ll Be Home for Christmas ». Elle 
            donne un nouveau souffle à « Ohla Pro Céu » de Tom Jobim en 
            compagnie de Walter Rios, en plus de s’approprier de belle 
            façon « Have Yourself a Merry Little Christmas » en compagnie de 
            Pancho Amat grâce à des arrangements de Juan Manuel Ceruto. 
            Elle nous offre une version toute personnelle de la complainte 
            amoureuse du roi Henri VIII, « Greensleeves », sans oublier 
            une chanson popularisée par Mercedes Sosa, « La Peregrinacion », 
            interprétée avec sa mère, la cantatrice Natalie Choquette, et
            Osvaldo Montes à la guitare, lui qui coréalise aussi le 
            disque avec Florence. Finalement, elle nous offre « As I Went Down 
            in the River to Pray », un chant traditionnel gospel américain 
            qu’elle interprète avec le groupe Afro-cubain Sintesis. Voici 
            donc un album de Noël rempli de chaleur (la chaleur cubaine), un 
            album bien différent de ce à quoi on nous a habitué à cette période 
            de l’année. En fait, il s’agit peut-être d’un des rares disques de 
            Noël que l’on peut se permettre de jouer à longueur d’année… 
            (décembre 2010)  | 
           
         
        
       
      
  
  
  
  Red Blues /
  Musicor 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  Roberto 
  Fonseca - 
  Akokan 
  
  
    
    
      
      
        | 
         Roberto Fonseca est un 
        pianiste virtuose cubain. Surtout connu pour son travail avec le 
        légendaire 
        Ibrahim Ferrer, il nous offrait en 2007 le superbe 
        
        
        Zamazu, un album encensé par la critique à travers le monde. Il 
        nous revient maintenant avec 
        Akokan, un autre album de jazz 
        contemporain brillant de maturité. Le disque a été enregistré dans les 
        célèbres studios Egrem à La Havane avec des musiciens qui l’accompagnent 
        déjà depuis plus de 12 ans. On peut également entendre les chanteurs 
        invités 
        Mayra Andrade et 
        Raul Midon. Même si Fonseca se 
        permet de chanter en différentes occasions, le piano demeure au cœur de 
        cet album unique qui nous permet d’effectuer un véritable tour du monde 
        en 55 minutes. Le jeu de Fonseca est impressionnant et il réussit à 
        transmettre parfaitement l’émotion par l’intermédiaire des touches de 
        son piano. L’album se rapproche plus du jazz contemporain que du jazz 
        latin, mais le mélange de cultures qu’on y retrouve en fait en bout de 
        ligne une musique bien personnelle. 
        Akokan constitue donc encore 
        une fois un album très réussi pour Roberto Fonseca, un disque qui plaira 
        à tout amateur de piano contemporain. (octobre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
      
      
      Enja / 
  
  
  Justin Time 
  / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  Angel Forrest - 
  Come Alive 
  
  
    
    
      
      
        | 
         Il y a déjà plus de 20 
        ans que la Québécoise Angel Forrest éblouit les foules avec sa musique 
        blues et sa voix rauque. Surtout connue pour avoir interpréter 
        Janis 
        Joplin dans une comédie musicale à grand déploiement, elle a ensuite 
        lancé 
        
        
        Angel Sings Janis Live qui lui a permis d’élargir sa banque 
        d’admirateurs. En 2005, elle nous proposait un premier disque de 
        chansons originales en anglais, 
        
        
        Here For You, qui s’est écoulé à plus de 15 000 exemplaires et a 
        conquis le Canada. Elle nous revient 5 ans plus tard avec 
        Come Alive, 
        un album qui présente un très bon mélange de folk rock et de pop rock, 
        et qui est du même coup accessible à un large public. Le blues se 
        retrouve un peu moins au cœur de cet album, mais il n’est jamais bien 
        loin. On peut la comparer en partie à 
        Alannah Myles et à 
        
        Melissa Etheridge. Pour 
        Come Alive, Angel s’entoure à nouveau 
        des guitaristes 
        Denis Coulombe et 
        Rob MacDonald qui 
        co-écrivent aussi toutes les pièces avec elle. Voici donc un 5e disque 
        solide de la part de cette excellente chanteuse à la voix puissante et 
        éraillée. (octobre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  Wonderland 
  / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
  
   
    
      
  
  
  
  Galactic - 
  Ya-Ka-May 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Le groupe de funk 
        nouveau genre Galactic est de retour avec un nouvel album très attendu 
        de ses fans, 3 ans après son précédent disque,  
        
        
        From the Corner to the Block. Encore une fois, le groupe nous 
        propose tout un mélange avec du rock, du hip hop, du jazz et de 
        l’électronique dans une musique funk intégrant une section de cuivres. 
        Plus que jamais sur  
        Ya-Ka-May, le groupe intègre les différents 
        genres populaires à la Nouvelle-Orléans dans l’ère post-ouragan Katrina. 
        Le hip hop, déjà bien présent sur le précédent disque, gagne en 
        importance et on retrouve plus de textes que sur leurs albums 
        antérieurs. Les artistes invités sont nombreux et viennent ajouter une 
        certaine richesse à cette musique pourtant déjà très riche. La musique 
        de Galactic a comme particularité de superposer plusieurs éléments, mais 
        de tout de même réussir à nous offrir des mélodies simples et 
        remarquables. L’album est solide et crée une belle atmosphère jusqu’à la 
        fin. En fait, son principal défaut et ce qu’il manque à Galactic pour 
        passer à un autre niveau, c’est le manque de quelques succès potentiels 
        qui ressortiraient à travers l’ensemble. (mai 2010)  | 
       
     
    
   
      
      
  
  
  
  
  
  Anti- 
      / 
      
      
      
      Epitaph 
  
    
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
      
       
  
      
      
      
      The 
      Gaslight Anthem - 
      American Slang 
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            The Gaslight Anthem est un groupe du New Jersey qui existe depuis 5 
            ans. Le groupe punk nous arrive avec un 3e album qui risque fort de 
            faire exploser sa carrière. Fortement influencé par 
            Bruce 
            Springsteen et d’autres rockeurs avec le cœur sur la main, The 
            Gaslight Anthem ralentit le rythme sur 
            American Slang, lui 
            permettant de se rapprocher plus que jamais de ses influences. On 
            retrouve encore quelques titres énergiques qui plairont à leur 
            premier public, mais l’album est surtout constitué de pièces 
            mid-tempo laissant toute la place au chanteur 
            Brian Fallon, 
            même s’il ne possède pas une très grande voix. 
            American Slang 
            est un album extrêmement mature qui donnera finalement au groupe la 
            reconnaissance qu’il mérite. (octobre 2010) 
            
            Vidéoclip : 
            
            « American Slang »  | 
           
         
        
       
  
  
      
      
      
      
      Side One Dummy
      
      
      
      
      
      / 
      
      
      
      
      
      EMI 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
      
        
      
      
      
      Gorillaz - 
      Plastic Beach 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Cinq longues années après
             
            
            
            Demon Days, le collectif hip hop Gorillaz est de retour sur 
            disque pour notre plus grand plaisir. Le premier groupe de hip hop 
            virtuel, dirigé par 
             
            Damon Albarn de
             
            Blur, nous propose 
            un album à grand déploiement. Il réussit en effet à amener sa 
            musique à un autre niveau d’envergure, avec une richesse musicale et 
            une réalisation jamais vues jusque là. Albarn s’efface quelque peu 
            sur 
            Plastic Beach 
            pour laisser toute la place aux artistes 
            invités de renom qui donnent le ton à l’album. C’est le cas pour
             
            
            Snoop Dogg,  
            Mos Def,
             
            Bobby Womack et
             
            Lou Reed, 
            sans oublier  
            De La Soul qui font un retour après le succès de 
            « Feel Good Inc. » sur le disque précédent. Les textures ambiantes 
            accompagnent magnifiquement les solides mélodies pop. Il en résulte 
            donc peut-être le meilleur album du groupe pour accompagner un 
            concept de bande dessinée. Par contre, si on sort l’album du concept 
            même du groupe, il possède assurément moins de forces que les 
            disques précédents qui offraient un mélange parfait entre hip hop, 
            pop et rock. En conclusion,  
            Plastic Beach constitue un album 
            difficile à cerner, qui possède de grandes forces en termes 
            d’exécution et de réalisation, mais qui n’a rien pour véritablement 
            attirer l’attention d’un large public, tout en ne possédant pas la 
            même créativité d’ensemble que ce qu'ils nous ont présenté 
            auparavant. (chronique principale de mai 2010) 
            
            Vidéoclip : 
            
            « Stylo »  | 
           
         
        
   
      
      
      
      
      
      
      
      Parlophone / 
  
  
  
  
  EMI 
      
  
    
       ½ 
  
    
      
      
      
       | 
       
    
      | 
  
   
    
      
  
  
  
  Ellie 
  Goulding - 
  Lights 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Ellie Goulding est une chanteuse pop britannique qui s’inspire autant de 
        l’électro-pop que d’une musique plus alternative. Avec  
        Lights, 
        elle nous présente son tout premier album complet, un disque totalisant 
        41 minutes. Elle co-écrit chacune des 11 pièces réussissant à y intégrer 
        toutes ses influences,  
        Imogen Heap étant probablement sa plus 
        importante. Ellie nous présente de bien bonnes chansons tout au long de 
        l’album, dont l’incontournable « Starry Eyed ». Certains auditeurs 
        pourront détecter un manque de cohérence dans l’ensemble du disque. Par 
        contre, lorsqu’on la compare à d’autres chanteuses pop en vogue, surtout 
        du côté américain, Ellie Goulding possède une place plus que pertinente 
        dans le paysage musical. Ce talent unique nous présente un album 
        rafraîchissant… (juin 2010) 
        
        Vidéoclips : 
        
        « Starry Eyed » -
        
        
        « Under the Sheets » -
        
        
        « Guns and Horses »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Polydor 
  / 
      
      
      
      Universal 
  
  
       ½ 
  
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
      
      
        
      
       
      
      The Greenhornes - 
      
      ****
      
      
      un texte de 
      
      Jean Jean (Rocklegends) 
      
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            On imagine bien boire une tasse dans le salon de ces gens-là, assis 
            dans un vieux canapé en velours, un 
            jukebox Prodige au fond de la 
            pièce qui passe du  
            Kinks en boucle. En clair, 
            The
            Greenhornes 
            est une bande de mecs restés bloqués à l'époque de la grande pop. 
            Dans les sixties. Plus précisément, 
            The
            Greenhornes, c'est
             Jack 
            Lawrence à la basse (Dead Weather,
             Raconteurs),
             
            Patrick Keeler (Raconteurs) à la batterie et
             Craig Fox à 
            la guitare et au chant. Discret comme un loir, 
            The
            Greenhornes 
            existe depuis 1996 et sort avec ce  
            Four Stars son quatrième 
            album. Malgré les huit ans qui séparent ce disque du précédent, les 
            membres n'ont pas chômé chacun de leur côté. À croire que tout était 
            réuni pour remettre le couvert et sortir de leur hiatus. Sans trahir 
            le secret,  Four Stars est un bon album à défaut d'être un 
            grand album. Bien sûr, 
            The
            Greenhornes sonne bien avec sa rythmique 
            métronomique et tranchante, ses riffs précieux à la guitare, son 
            chant versatile et sa production 
            péchue d'antan. Le problème, c'est 
            que  Four Stars manque un peu d'homogénéité. Le groupe n'est 
            jamais aussi bon que quand il claque ses 
            intros musclées à la
             Who 
            (« Saying
            Goodbye », « 
            Underestimator ») et livre son rock lourd aux 
            refrains  Kinksiens. Là, sans tutoyer les sommets de 
            l'originalité, les trois gars de l'Ohio sont aussi convaincus que 
            convaincants. Le trio s'en tire encore haut la main avec son rock 
            garage poussiéreux (« 
            Need
            Your Love », « Song 13 ») mais fléchit 
            quand il tombe dans les travers de la vieille ballade pop éculée (« 
            Better Off 
            Without
            It », « 
            My
            Sparrow ») qui perd toute trace de 
            fraîcheur pour sombrer en partie dans le cliché. Malgré tout, la 
            fougue du trio et ses bonnes influences confirment que  
            Jack White 
            ne s'est pas trompé en se penchant - il y a quelques années - sur le 
            sort des Greenhornes. 
            (janvier 2011)  | 
           
         
        
       
      
      
  
        ½
  
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  Greenwood - Green Money 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Greenwood est un groupe 
        de blues rock québécois dirigé par le chanteur et guitariste Joé 
        Boisvert (eh oui! Greenwood). Joé avoue avoir reçu la piqûre du 
        blues à l’âge de 16 ans lors d’un spectacle de Steve Hill. Cette 
        influence première du groupe s’entend tout de suite sur ce premier 
        album, alors que Greenwood nous offre un blues passablement lourd. C’est 
        le cas dès la pièce d’ouverture, l’excellente chanson-titre, une pièce 
        tout simplement déchaînée. D’autres titres explorent un peu plus le 
        blues traditionnel comme c’est le cas avec « You Cut My Wings ». Il ne 
        faut pas passer sous silence la présence de Kim Richardson qui 
        prête sa voix comme choriste à plusieurs pièces. Sans déborder 
        d’originalité jusqu’à la fin, Green Money présente de bons 
        moments qui plairont aux fans de blues endiablé. (mai 2011)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  SFZ / 
  Outside / Dacapo 
  
  
  
        
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
  
    
  
  
  
  Grinderman 
  - Grinderman 2 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Après un premier album en 2007 qui a fait beaucoup de bruit (dans tous 
        les sens du terme), voilà que le projet parallèle de 4 des membres de 
        Nick Cave & The Bad Seeds se poursuit. Le projet du premier album a 
        permis à Cave de revisiter la musique bruyante qui l’avait fait vibrer 
        dans sa jeunesse, et c’est dans la même direction que s’aventure ce 2e 
        album. On y trouve une basse lourde qui, jumelée à divers sons 
        expérimentaux et des boucles musicales, devient totalement hypnotique et 
        nous force à écouter jusqu’au bout. Pourtant, rien n’est accessible 
        encore une fois sur cet album aux ambitions purement artistiques. Le 
        groupe compte à nouveau sur le réalisateur Nick Launay qui nous 
        offre ici un album un peu plus poli que le précédent. Heureusement, 
        parce que l’ensemble est encore plus difficile d’approche que le premier 
        disque. Les fans de Nick Cave et de musique expérimentale originale 
        seront une fois de plus ravis, même si la patience est de mise avant 
        d’en arriver à adopter l’album. (décembre 2010) 
        
        Vidéoclip :
        
        « Heathen Child »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Mute
      / 
      
      
  
  
  Anti- / 
  
      
      
      Epitaph 
  
  
  
  
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  The Guilty Brothers 
  Experience 
  - 
  TGBE! 
  
  
    
    
      
      
        | 
         The Guilty Brothers 
        Experience est un groupe de Bruxelles en Belgique qui nous offre son 
        tout premier album complet. Le groupe nous propose une musique rock, 
        parfois assez lourde, avec de nombreux moments d’expérimentation et 
        quelques sons d’influence orientale. Difficile à décrire, leur musique 
        peut être comparée à un mélange entre 
        
        Led Zeppelin, 
        
        Pink Floyd, 
        Radiohead, 
        
        The Mars Volta et 
        Queens Of The Stone Age. C’est un rock 
        intelligent qu’il faut écouter attentivement pour pouvoir véritablement 
        apprécier. Avec ses 12 pièces totalisant 58 minutes, 
        TGBE! est un 
        premier album particulièrement réussi. (septembre 2010)  | 
       
     
    
   
  
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
  
      
      
       
      
        
      
      
      
      
      Heartsounds - 
      Until We Surrender 
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Heartsounds est un duo de San Francisco qui est né des cendres du 
            groupe de death metal mélodique 
            Light This City. 
            Laura 
            Nichol et 
            Ben Murray reviennent à leur influence 
            première, le punk rock, avec une musique qui cadre parfaitement dans 
            le son punk de la Californie, 
            Bad Religion en tête. On 
            retrouve encore quelques traces de leur goût pour la musique métal 
            agressive, mais l’ensemble est plutôt mélodique et généralement 
            accessible, sans rien révolutionner. Les textes peuvent sembler 
            parfois introspectifs, même s’ils prennent vie à travers une musique 
            énergique à souhait. Peu de titres ressortent du lot, mais 
            l’ensemble d’à peine 40 minutes s’écoute très bien jusqu’à la fin. 
            (découverte du mois d'octobre 2010)  | 
           
         
        
       
      
      
  
  
  
  
  
  Epitaph 
  
    
        
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
   
  
    
  
  
  
  Jimi Hendrix 
  - 
  Valleys of Neptune 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Quarante ans après son décès, on trouve encore du matériel inédit à nous 
        offrir de la part de Jimi Hendrix. Dans le cas de  
        Valleys of Neptune, 
        on nous le présente rien de moins que comme un nouvel album. Il faut 
        dire que même les titres bien connus inclus ici le sont dans une version 
        différente de celle rendue célèbre. Par contre, plusieurs de ces pièces 
        sont parues à un moment ou à un autre dans un coffret ou sur un disque 
        de raretés. On retrouve donc très peu de véritable nouveau matériel. 
        L’élément le plus intéressant de ce disque est un mixage impeccable d’Eddie 
        Kramer qui réussit à rendre cet album tout ce qu’il y a de plus 
        contemporain. Certains enregistrements de guitares peuvent paraître 
        imparfaits ou incomplets, mais ils demeurent extrêmement efficaces grâce 
        au talent sans bornes d’Hendrix. Il aurait certainement préféré les 
        retravailler avant de nous les présenter, mais il n’est plus là pour 
        donner son opinion, malheureusement. Finalement, même si je n’attendais 
        rien d’exceptionnel de cet album de raretés, il s’agit d’un très bon 
        disque qui s’écoute bien jusqu’à la fin. Une grande surprise dans les 
        circonstances et un beau cadeau pour ses fans! (mai 2010) 
        
        Vidéoclip : 
        
        « Valleys of Neptune »  | 
       
     
    
   
      
      
  
  
  
  
  Legacy / 
  
  
  
  Sony 
  
    
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
  
      
      
      
      
      H.I.M. 
      - 
      Screamworks: Love in Theory and Practice, Chapters 1-13 
      
  
      
        
        
          
          
            | 
             
            H.I.M. (His Infernal Majesty) est un groupe finlandais aux 
            influences gothiques qui existe depuis déjà 15 ans. Même si le 
            groupe tire ses influences premières de  
            Sisters Of Mercy, il 
            va dans un son pop très accessible avec ce 7e enregistrement. H.I.M. 
            se retrouve quelque part entre 
            Evanescence et
             
            Fall Out Boy. 
            L’ensemble du disque tourne autour du thème des peines d’amour, un 
            thème qui nous ennuie déjà après quelques pièces, jusqu’à nous 
            achever avec la ballade « Disarm Me (With Your Loneliness) » à la 5e 
            piste. Les fans du groupe ne seront pas trop dépaysés et le 
            potentiel commercial est définitivement au rendez-vous. Par contre, 
            Screamworks n’est assurément pas leur album le plus créatif 
            et il risque de faire grincer des dents les puristes de rock 
            gothique. (juin 2010) 
            
            Vidéoclip : 
            
            « Scared To Death »  | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      
      
      Sire / 
      
      
      Reprise / 
      
  
  
  Warner 
  
  
      ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
      
        
      
      
      
      
      Hole - 
      Nobody’s Daughter 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Il aura fallu attendre 12 ans avant de voir paraître un nouvel album 
            de Hole. Pendant ce temps,  
            Courtney Love s’est essayée en 
            solo, mais sans grand succès. Voilà donc probablement la raison pour 
            laquelle elle a décidé de réutiliser le nom du groupe qui l’a rendue 
            célèbre. D’autant plus que ce nouvel album de Hole ne peut pas être 
            considéré comme des retrouvailles puisqu’on y constate l’absence d’Eric 
            Erlandson et de  
            Melissa Auf der Maur, deux piliers aux 
            côtés de la leader incontestée lors des meilleures années du groupe 
            dans les années 1990.  
            Nobody’s Daughter 
            est donc un nouveau 
            projet solo de Courtney sans qu’elle y appose son nom. Elle a tout 
            de même demandé l’aide de fidèles collaborateurs pour l’écriture en 
            Linda Perry et
             
            Billy Corgan. Courtney semble vouloir 
            plus que jamais mettre l’accent sur ses textes (pas si intéressants 
            par ailleurs) avec des pièces mid-tempo souvent plutôt ennuyantes. 
            Par contre, lorsqu’elle nous arrive avec un rock grinçant plus près 
            de ses racines punks, c’est sa voix criarde insupportable qui vient 
            tout saboter. En bout de ligne, que reste-t-il? Un album plat, sans 
            substance, sans excitation et surtout, sans inspiration. Après tout, 
            ce n’est pas si surprenant puisque l’on réalise que tous les 
            compositeurs impliqués n’ont pu transporter leur créativité dans le 
            nouveau millénaire. (chronique principale de juin 2010)  | 
           
         
        
   
      
      
      
      
      
      
      Mercury / 
      
      
      
      Universal 
  
    
       
  
    
      
      
       | 
       
    
      | 
      
       
      
        
      
      
      
      
      Hollerado - 
      Record in a Bag 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Hollerado est un nouveau groupe ontarien, maintenant établi à 
            Montréal. Mais, avant tout, il s’agit d’un véritable phénomène. 
            Gagnant d’un concours dans une radio d’Ottawa, le groupe a offert 
            son album gratuitement en ligne pendant des mois, en plus d’en 
            vendre des copies dans des sacs Ziplocs à ses concerts. Le groupe a 
            été retenu par  
            Jack White pour jouer en première partie de
             
            
            The Dead Weather l’été dernier, puis ils ont inventé la 
            « tournée résidence » dans laquelle ils visitaient les 7 mêmes 
            villes pour les 7 jours de la semaine pendant 4 semaines. On a 
            d’ailleurs pu les voir au Divan Orange à Montréal tous les samedis 
            de février. Finalement, ils ont même fait une tournée « demi-mondiale » 
            visitant la Chine, le Brésil et l’Argentine. Maintenant que le sujet 
            est placé, parlons un peu de leur musique puisque leur fameux album 
            est maintenant officiellement en magasin. Réalisé par l’ex-Me Mom 
            and Morgentaler,  
            Gus Van Go, aussi réalisateur des
             
            
            Trois Accords,  
            The Stills et des
             
            Vulgaires Machins,
            
            Record in a Bag 
            nous présente une musique pop rock aux 
            mélodies dangereusement accrocheuses. On peut percevoir certaines 
            influences de  
            Franz Ferdinand et de
             
            Weezer, mais 
            l’originalité de la musique de Hollerado les rend plus souvent 
            qu’autrement inclassables. Disons que plusieurs des 12 titres de 
            l’album vous reviendront en tête pour des semaines à venir, les plus 
            intéressants étant les premiers extraits « Americanarama » et 
            « Juliette », ainsi que « Fake Drugs », « Got To Lose » et ma 
            préférée, « Walking on the Sea ». Hollerado nous offre un premier 
            album d’un peu plus de 40 minutes qui attirera définitivement 
            l’attention. Voici donc un groupe qu’il faudra surveiller de très 
            près, un groupe qui pourrait aisément devenir la nouvelle sensation 
            rock montréalaise. (découverte du mois d'avril 2010) 
            
            Vidéoclips : 
            
            « Americanarama » -
            
            
            « Juliette »  | 
           
         
        
       
      
  
      
      
      
      Royal Mountain /
      Arts & Crafts 
  
    
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  Hombre - 
  Hay Que Subir! 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Hombre est un groupe dirigé par 
        Tomas Jensen qui nous propose une 
        musique aux influences diverses allant du drum ‘n’ bass au reggae punk 
        en passant par des sonorités électroniques. Le résultat est un rock 
        latin chaud et énergique, chanté en espagnol et en portugais. Ce premier 
        album a été réalisé par Jensen et 
        Éric Rathé (Psychocaravane,
        The Blue Seeds), avec la collaboration du conseiller musical 
        
        Éric West (Bïa, 
        Marie Jo Thério, 
        Thomas Hellman) 
        et de 
        Ryan Morey (Karkwa, 
        Patrick Watson, 
        
        Ghislain Poirier, 
        Lhasa). Jensen réussit à créer un univers 
        musical unique, à la fois festif et critique. L’énergie débordante de 
        Hombre est contagieuse et parions que vous ne pourrez plus en décrocher… 
        (septembre 2010) 
        
        Vidéoclip :
        
        « Deixa Tudo (en concert) »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  L-Abe / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  Infected Mushroom - 
  The
  Legend of the Black Shawarma 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Infected Mushroom est un duo israélien établi à Los Angeles qui nous 
        présente une musique techno trance underground depuis déjà de nombreuses 
        années. 
        
        The Legend of the Black Shawarma 
        
        constitue en effet leur 7e album. Plus que 
        jamais, le duo revient à ses influences rock et métal alors que l’on 
        peut entendre 
        Jonathan Davis (Korn) sur « Smashing the 
        Opponent » et 
        Perry Farrell (Jane’s Addiction, 
        Porno 
        For Pyros) sur « Killing Time ». Il faut dire que leurs influences 
        rock ont toujours eu une place de choix dans leur musique techno, les 
        amenant régulièrement dans le terrain de jeu de la musique industrielle. 
        « Can’t Stop » présente d’ailleurs ce style énergique à souhait avec des 
        guitares bien présentes et des voix retravaillées électroniquement à la
        Ministry. Le long album de 78 minutes se conclut avec un remix de 
        « Riders on the Storm », un classique de 
        
        The Doors. Pour ceux qui aiment la 
        musique électronique underground originale, Infected Mushroom mérite 
        qu’on y porte une attention particulière. Les fans de musique 
        industrielle devraient également tendre l’oreille vers ce duo unique. 
        (septembre 2010) 
        
        Vidéoclip : 
        
        « Smashing the Opponent (feat. Jonathan Davis) 
        »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  Justin Time 
  / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
    
       ½ 
  
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
      
        
      
      
      Interpol - 
      
      
      Interpol 
      
      un texte de 
      
      Jean Jean (Rocklegends) 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Le rock est un univers sans pitié. Sanctifié logiquement après un 
            premier album brillant, Interpol a connu son lot de critiques 
            acerbes par la suite. Une sorte d'effet levier qu'ont connu des 
            dizaines de groupes après avoir sorti un premier chef-d'oeuvre.
             
            
            
            Antics et surtout
             
            
            
            Our Love To Admire ont traduit la descente dans l'estime 
            collective d'un groupe qui avait pourtant conquis dès son premier 
            essai... Au lieu d'être un fer de lance,  
            
            
            Turn On the Bright Lights est devenu, au fil du temps, un 
            obstacle sérieux pour la suite de la carrière des new 
            yorkais. 
            Eux-mêmes ne se sont pas remis de la puissance de leur album. Après 
            quelques évolutions passées, leur quatrième album éponyme revient 
            aux fondamentaux du groupe. Le son et le style se rapprochent de 
            nouveau de  
            
            
            Turn On the Bright Lights dont il faudra savoir s'éloigner 
            pour apprécier ce nouvel album. Retombé dans une sorte de beauté 
            froide, puisant dans la new 
            wave et les atmosphères gothiques, 
            Interpol livre une oeuvre qui se nourrit et se développe au fil des 
            écoutes. Impossible de renier la première moitié des titres de 
            l'album. « Success » et sa lente montée en puissance, l’hypnotique « 
            Memory Service », la 
            dance / new 
            wave de « 
            Summer
            Well », 
            l’enivrante « Lights » et la chevauchée épique de « Barricade ». La 
            suite se révèle plus aléatoire, perdue dans des directions un peu 
            plus opaques comme si le groupe se cherchait à nouveau. Le disque 
            pose au final une question assez édifiante de la situation instable 
            d’Interpol : que devra faire le groupe pour retrouver un style qui 
            saura s’affranchir de leur premier opus pour savoir séduire à 
            nouveau? La réponse risque d’être difficile à trouver… D'autant que 
            le départ de  
            Carlos Dengler, bassiste et quasi-leader du 
            groupe, ne devrait pas faciliter les choses. (octobre 2010)  | 
           
         
        
       
      
  
        
      
    
       | 
       
    
      | 
  
      
      
       
      
        
      
      
      Michael Jackson - Michael 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Un an et demi après son décès, voici un premier album posthume pour 
            Michael Jackson. Les 10 titres présentés ici ont tous été 
            enregistrés lors de sessions passées pour un album à venir avant 
            d’être rejetés. Les arrangements de certains morceaux ont été 
            complétés après le décès du roi de la pop pour leur donner des 
            allures des années 2010. C’est le cas pour l’excellent succès « Hold 
            My Hand » avec Akon, ainsi que pour « Monster » avec 50 
            Cent. Par contre, la plupart des autres pièces souffrent déjà du 
            poids des années. Les mélodies les plus intéressantes datent de 
            l’époque de 
            
            Thriller : « (I Like) The Way You Love Me » et « Much Too 
            Soon ». Le reste ressemble plutôt au style de Jackson dans les 
            années 1990-2000, soit des rythmiques dynamiques qui manquent 
            désespérément de mélodies mémorables. L’ensemble manque de cohésion, 
            tant au niveau de la qualité des compositions, qu’au niveau de la 
            qualité des mélodies et des arrangements. Mais, au fond, c’était 
            bien prévisible puisque Michael n’est en fait qu’un album de 
            raretés, offert au public dans un but purement commercial. (février 
            2011) 
            
            Vidéoclip :
            
            « Hold My Hand »  | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      
      
      Epic / 
  
  Sony 
  
    
      ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
   
  
    
  
  
  
  Jaheim 
  - 
  Another Round 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Jaheim Hoagland est un artiste aux multiples talents. En plus de 
        chanter du R&B, il a aussi été rappeur, mannequin et acteur. Issu d’une 
        famille de musiciens (son grand-père,  
        Victor Hoagland, a même 
        fait partie des  
        Drifters), on peut dire que Jaheim avait la 
        musique dans le sang dès son plus jeune âge. 
         
        Another Round 
        est 
        déjà son 4e album, un disque qui a obtenu beaucoup de succès 
        dès sa sortie atteignant les premières positions du palmarès Billboard. 
        On retrouve peu de changements majeurs par rapport à ses enregistrements 
        précédents, ce qui plaira de toute façon à ses fans de la première 
        heure. Sa voix puissante met parfaitement en valeur les mélodies 
        sensuelles qui accompagnent cette musique chaude directement inspirée du 
        soul des années 1970. À l’écoute de « Impossible », on a carrément 
        l’impression d’entendre une version plus moderne du classique de 
        
        Percy Sledge, « When a Man Loves a Woman ». Par contre, c’est dans 
        la plus rythmée « Ain’t Leavin’ Without You » en ouverture d’album que 
        l’on retrouve le meilleur de Jaheim. On retrouve d’ailleurs un remix de 
        cette pièce à la toute fin, une version mettant en vedette le rappeur  
        
        Jadakiss qui devient tout de suite une favorite de ses fans. 
        (mai 2010) 
        
        Vidéoclip : 
        
        « Ain’t Leavin’ Without You (feat. Jadakiss) »  | 
       
     
    
   
  
  
  
      
      
      
      
      
      Atlantic 
      / 
  
      
  
  
  Warner 
  
  
        
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
  
    
  
  
  
  Leela James 
  - My Soul 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        La chanteuse soul Leela James a eu un succès mitigé avec son premier 
        album en 2005, 
        
        A Change is Gonna Come. Par contre, elle a gagné de la 
        crédibilité avec un album de reprises en 2009 intitulé 
        
        Let’s Do It Again et lancé sur une étiquette indépendante. Il 
        était donc temps pour elle de revenir avec un album de compositions 
        originales et voici My Soul, sur lequel elle a participé à 
        presque toutes les compositions, dont 4 sont entièrement signées par 
        elle. Fortement influencée par Aretha Franklin, Mavis Staples 
        et Tina Turner, Leela nous offre un album de néo-soul efficace 
        avec une voix puissante digne des plus grandes chanteuses du genre. 
        L’équilibre entre soul contemporain et sons du passé est excellent et 
        l’album a tout pour plaire autant aux plus âgés qui ont connu les 
        meilleures années du genre que les plus jeunes qui n’ont aucune idée de 
        la signification du mot « soul ». Pour eux, on peut dire qu’il s’agit de 
        chansons qui viennent du plus profond de son être, et en ce sens, Leela 
        James nous offre assurément son meilleur album à ce jour. (décembre 
        2010) 
        
        Vidéoclip :
        
        « Tell Me You Love Me »
          | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Stax / 
  
  
  
      
      
      Universal 
  
  
       ½ 
  
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
  
    
  
  The 
  Jazz Passengers - Reunited 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Les Jazz Passengers ont 
        été formés à la fin des années 1980 par Roy Nathanson et 
        Curtis Fowlkes. Le guitariste Marc Ribot en a également fait 
        partie et Deborah Harry (Blondie) chante régulièrement 
        avec eux depuis 1994. Reunited marque un retour pour le groupe de 
        jazz contemporain qui n’a présenté aucun enregistrement depuis 1998. Il 
        faut remonter à 1996 pour pouvoir entendre leur dernier album studio. 
        Pour cette nouvelle rencontre en studio, le groupe a invité de nombreux 
        artistes dont Ribot sur 6 pièces. Deux prestations en concert (« Think 
        of Me » et « One Way or Another » de Blondie) sont offertes en boni et 
        mettent en vedette Deborah Harry. On peut également entendre la voix d’Elvis 
        Costello sur la première pièce, « Wind Walked By », ainsi que celle 
        de Susi Hyldgaard sur le classique « Spanish Harlem ». Il faut 
        aussi noter leur interprétation totalement éclatée de « The National 
        Anthem » de Radiohead. Les Jazz Passengers nous proposent un jazz 
        plutôt difficile d’accès qui aura fort à faire pour séduire un public 
        large. De plus, on retrouve une certaine inégalité dans la qualité de 
        leurs compositions, surtout quand on les compare aux classiques intégrés 
        dans l’ensemble de seulement 9 titres. L’album offre tout de même de 
        bons moments. (février 2011)  | 
       
     
    
   
  
  
  
      
      
      
      Justin Time / 
      
  
  
  
  SIX 
  
  
  
  
        
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  Jonas & The Massive Attraction - Big 
  Slice 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Le chanteur montréalais Jonas Tomalty nous présente son nouveau groupe, 
        The Massive Attraction. Dès la chanson-titre, on ne peut s’empêcher des 
        comparaisons avec Nickelback, même si la pièce offre une belle 
        énergie et est certainement la plus solide du disque. Les références à 
        Nickelback reviendront souvent au cours de l’album, autant dans les 
        pièces énergiques que dans les ballades rock puissantes. « Seize the Day » 
        est plutôt insignifiante, même si elle est l’une des pièces-phares de ce 
        disque qui manque nettement d’originalité. Quant aux ballades, elles 
        sont toutes plus ennuyantes les unes que les autres. Il n’y a que « Exit 
        Wound », une ballade acoustique, qui réussit à tirer son épingle du jeu. 
        Parmi les titres plus entraînants, « What Type o’ Ride Are You » 
        réussira à vous divertir pendant un maigre 2 minutes et demie. C’est 
        vraiment dommage que l’ensemble ne réussisse pas à présenter plus de 
        moments intéressants, car Jonas possède une voix puissante et unique, en 
        plus d’être une véritable bête de scène. Pourquoi alors se camper dans 
        un rôle de sous-produit de Nickelback? (décembre 2010) 
        
        Vidéoclip :
        
        « Big Slice (live) »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  Big 
  Slice / Roy Turner 
  
    
      ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  Norah Jones 
  - …Featuring 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Depuis le succès de son premier album en 2002, Norah Jones s’est vu 
        offrir de nombreuses collaborations sur des bandes sonores de films ou 
        sur les albums d’autres artistes. …Featuring constitue en fait 
        une compilation de 18 de ces collaborations enregistrées entre 2001 et 
        2010 avec des artistes aussi variés que les Foo Fighters, 
        Outkast, Willie Nelson et Ray Charles. Bizarrement, 
        même si les styles peuvent sembler différents d’un titre à l’autre, on 
        retrouve une très bonne ligne directrice sur ce disque. Et cette ligne 
        directrice, c’est Norah Jones elle-même qui réussit à donner sa 
        personnalité à chacune des chansons présentées. L’album débute en force 
        avec « Love Me » d’Elvis Presley 
        interprétée par les Little Willies, avant de poursuivre avec 
        « Virginia Moon » des Foo Fighters. Son enregistrement de
        « Take 
        Off Your Cool » avec Andre 3000 d’Outkast fait également 
        partie des moments forts de cet album surprenant. Voici donc une façon 
        différente de découvrir cette chanteuse au talent immense. Un excellent 
        disque! (janvier 2011) 
        
        Vidéoclip :
        
        Introduction  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Blue Note / 
  
  
  
  EMI 
  
  
  
         
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  Oliver Jones,
  Ranee Lee 
  & Montreal Jubilation Gospel Choir - A Celebration in Time 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Bon, c’est vrai que ce 
        n’est pas trop le moment au mois de mars pour parler d’un album de Noël, 
        mais je dois avouer que j’ai complètement passé à côté de celui-là. Par 
        contre, je me devais de le mentionner considérant l’importance de la 
        rencontre sur ce disque et la qualité du produit enregistré. En fait, il 
        est bien difficile d’obtenir un meilleur album de Noël qu’avec d’aussi 
        grands personnages du jazz montréalais. Dans un autre sens, j’ai moins 
        de regrets à l’avoir oublié pour Noël lorsque je réalise qu’au fond, 
        A Celebration in Time s’écoute aussi bien à n’importe quel moment de 
        l’année (peut-être en excluant « Silent Night » et « Little Drummer 
        Boy » qui sont plus typiques de Noël). Il s’agit d’un album dans la plus 
        pure tradition jazz avec un Oliver Jones en grande forme au piano et 
        Ranee Lee qui possède toujours une voix aussi exceptionnelle. Tous deux 
        accompagnés du Montreal Jubilation Gospel Choir dirigé par son fondateur
        Trevor W. Payne depuis près de 30 ans, ils peuvent aussi compter 
        sur la participation du superbe quatuor vocal haïtien Daphnée Louis 
        Singers. Le disque contient 10 classiques et titres oubliés du 
        répertoire gospel, dont les pièces rares « Gras Bondye » et « Hymn to 
        Freedom ». Voici donc un excellent album jazz de Noël, que vous pourrez 
        apprécier tout au long de l’année. (mars 2011)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Justin Time
  
  
   / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
  
         
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
   
  
    
  
  
  
  Karkwa - 
  
  Les chemins de verre 
      
  
  
  
    
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Pour son 4e album, l’excellent groupe québécois Karkwa s’est enfermé 
        dans un studio en banlieue de Paris. Il en résulte un album plus 
        accessible que les précédents, un album à lequel on adhère dès la 
        première écoute, contrairement aux trois autres qui nécessitaient un 
        minimum d’effort. Le groupe met de l’avant sa capacité à pondre 
        d’excellentes mélodies, sur une musique rock alternative un peu plus 
        douce que par le passé. On peut encore les comparer à 
         
        Malajube, 
        mais ils se démarquent ici en ouvrant des possibilités avec un plus 
        large public. Dès l’ouverture, « Le pyromane », « L’acouphène » et « Moi-Léger » 
        vous séduiront et vous resteront en tête pour longtemps. Quant à « Dors 
        mon sang », elle est une douce ballade, extrêmement légère et 
        mélancolique, avec une superbe mélodie et des voix aériennes. Ce qui est 
        particulier sur  
        Les chemins de verre, 
        c’est que le groupe ne 
        s’empêche aucunement d’explorer de nouvelles avenues musicales, mais 
        sans perdre l’auditeur moyen. Certains pourront reprocher au groupe son 
        manque d’intensité sur ce nouvel album, mais considérant l’exploit que Karkwa réussit en demeurant créatif tout en s’ouvrant à un large public, 
        on devrait se contenter d’apprécier. (juin 2010) 
        
        Vidéoclip : 
        
        « Le pyromane » (à l’émission Studio 12)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Audiogram 
  
  
         
      
    
       | 
       
    
      | 
  
   
    
      
  
  
  
  Stacey 
  Kent - 
  Raconte-moi… 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Stacey Kent est rapidement devenue une sensation du jazz vocal américain 
        dans les années 1990. Elle aura finalement été consacrée avec son 6e 
        album,  
        
        
        Breakfast on the Morning Tram 
        en 2007, album sur lequel elle 
        flirtait avec le répertoire francophone dont 2 reprises de  
        Serge 
        Gainsbourg. Tout était donc en place pour qu’elle se lance dans 
        l’aventure de nous proposer un disque entièrement en français. Voici 
        donc  
        Raconte-moi… 
        Stacey nous y présente 12 titres dont des 
        classiques de la chanson française d’artistes comme  
        Barbara,
         
        
        Paul Misraki,  
        Georges Moustaki,
         
        Henri Salvador,
         
        
        Michel Jonasz,  
        Keren Ann et
         
        Benjamin Biolay. Mais, le 
        disque met aussi en valeur des chansons inédites par de jeunes auteurs 
        et compositeurs français qui méritent d’être connus comme  
        Claire 
        Denamur,  
        Pierre-Dominique Burgaud et
         
        Émilie Satt, dont 
        « La Vénus du mélo » est le premier extrait. Stacey réussit des 
        interprétations magnifiques grâce à sa voix douce et ses accompagnements 
        musicaux souvent inspirés de la pop brésilienne. Elle nous offre un 
        album joyeux et ensoleillé qui possède aussi des vertus totalement 
        relaxantes. C’est donc un album de jazz vocal particulièrement réussi, 
        qui met en plus en valeur la chanson française. Une belle réussite par 
        cette Américaine qui réussira à élargir son public. (mai 2010) 
        
        Vidéoclip : 
        
        « La Vénus du mélo »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  Blue Note 
  
  
   / 
  
  
  
  
  EMI / 
      
  
  
  
  SIX 
  
       ½ 
      
    
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      | 
  
  
      
       
  
      
      
      
      Ke$ha 
      - Cannibal 
      
  
      
        
        
          
          
            | 
             
            La dernière année aura été forte en rebondissements pour Ke$ha qui 
            est passée de l’anonymat à la célébrité le temps d’un hit, « TiK ToK ». 
            Dans la foulée de cet immense succès, elle nous offrait en janvier 
            2010 son premier album,
            
            Animal, un disque pop efficace, mais sans grandes surprises. 
            Autant battre le fer pendant qu’il est chaud, donc en voici 
            immédiatement la suite, Cannibal. Puisque tous les succès que 
            contenait
  
            
            
            Animal nous ont été présentés, il fallait bien 
            arriver avec quelque chose de nouveau. Avec seulement 8 nouvelles 
            pièces et un remix de « Animal » pour une durée totale de tout juste 
            32 minutes, Cannibal est en fait un mini-album qui ne sert 
            que de supplément à son premier disque. Pour les surprises, on 
            repassera puisque vous retrouverez exactement la recette qui a fait 
            ses succès précédents. La pièce de résistance de l’enregistrement 
            est sans contredit le succès « We R Who We R », accompagné de 
            quelques autres titres entraînants comme « Blow », « Grow a Pear » 
            et la chanson-titre. Lorsqu’elle rap, Ke$ha n’est assurément pas à 
            son meilleur et on s’en rend vite compte sur « Sleazy ». En bout de 
            ligne, Cannibal atteint tout simplement son objectif de faire 
            en sorte qu’on n’oublie pas cette nouvelle pop star trop rapidement 
            et qu’on continue à avoir ses mélodies inoubliables en tête. Est-ce 
            que ça vaut le coût? Je ne crois pas puisque de toute façon les 
            pièces efficaces du disque vous seront jouées en boucle à la radio 
            jusqu’à écoeurement total. Par contre, il y a des avantages à un 
            mini-album : il contient nécessairement moins de remplissage et est 
            vendu à un meilleur prix. (janvier 2011) 
            
            Vidéoclip :
            
            « We R Who We R »  | 
           
         
        
       
      
  
      
      
      
      
      RCA /
      
  
  
  Sony 
  
    
        
      
      
       | 
       
    
      | 
  
   
  
    
  
  
  
  Ke$ha 
  - 
  Animal 
  
      
  
    
    
      
      
        | 
         
        Kesha Rose Sebert est née à Los Angeles, Californie, mais a passé la 
        majeure partie de son enfance à Nashville, Tennessee, puisque sa mère y 
        travaillait comme auteure de chansons. Encore adolescente, elle est 
        retournée à Los Angeles pour démarrer sa carrière de chanteuse. Après le 
        succès numéro 1 que fut « TiK ToK », voici son premier album qui 
        contient rien de moins que 14 titres. Elle nous propose une musique pop 
        dansante idéale pour faire la fête, avec des rythmes électro et un peu 
        de rap. Peu de pièces possèdent autant de potentiel commercial que « TiK ToK », à part peut-être l’énergique « Ki$$ N Tell », qui nous rappelle 
        grandement  
        The Veronicas, et le deuxième extrait, « Blah Blah Blah ». Le principal point négatif du disque est l’inclusion de ballades 
        franchement ennuyantes qui viennent gâcher un très bon album pour le 
        défoulement. Party, alcool, drogue et lendemain de veille meublent ce 
        disque totalement politiquement incorrect. (juin 2010) 
        
        Vidéoclips : 
        
        « TiK ToK » -
        
        
        « Blah Blah Blah » -
        
        
        « Your Love is My Drug »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  
  RCA
  
  
   / 
  
  
  
  Sony 
  
    
        
      
    
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      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  
  Kings of 
  Leon - Come Around Sundown 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        D’abord acclamé de la critique avec son 2e album, 
        
        Aha Shake Heartbreak en 2005, Kings of Leon s’est ensuite 
        transformé en l’un des groupes américains les plus populaires. Des 
        Strokes du sud aux U2 américains, 
        les comparaisons fusent de toute part. J’y ajouterais aussi Coldplay 
        qui semble avoir été une grande influence pour la préparation de Come 
        Around Sundown, leur plus récent disque. Cela dit, le groupe revient 
        à un son rock très commercial, peut-être même encore plus que sur son 
        album précédent, 
        
        Only by the Night (2008). Il s’agit d’un rock parfait pour 
        transporter dans les stades à travers le monde et faire chanter la 
        foule. Si leur objectif était de poursuivre leur conquête du monde 
        entier, il n’y a pas de doutes que tout y est pour réussir. Par contre, 
        la famille Followill nous offre possiblement son rock le plus 
        commun à ce jour, des compositions à lesquelles il manque gravement la 
        folie créative des débuts. Plusieurs fans de la première heure avaient 
        quitté le navire à la parution de leur disque précédent et le groupe n’a 
        rien fait pour les reconquérir avec ce nouvel enregistrement. Come 
        Around Sundown inclut de bonnes mélodies et plusieurs succès 
        assurés, mais il contient aussi malheureusement leurs compositions les 
        plus faibles à ce jour. (janvier 2011) 
        
        Vidéoclips :
        
        « Radioactive » -
        
        « Pyro »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  RCA /
  
  
  
  Sony 
  
    
      ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  
  Hilary Kole 
  - You Are There: Duets 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Pour son 2e album, la 
        talentueuse chanteuse-pianiste Hilary Kole nous propose 13 standards 
        jazz interprétés en duo piano-voix. On peut entendre plusieurs légendes 
        dont Hank Jones, Cedar Walton, Freddy Cole, 
        Kenny Baron, Michel Legrand, Dave Brubeck et Monty 
        Alexander. En plus de jouer le piano, Freddy Cole chante avec Hilary 
        sur « It’s Always You », le meilleur moment de ce disque plutôt 
        unidimensionnel. L’album a été enregistré sur une période de 5 ans et 
        atteint son objectif d’impressionner par les grosses pointures qui ont 
        pu être assemblées sur un seul et même disque. Par contre, la douceur 
        des ballades, toutes des chansons d’amour, peut être lassante après 
        quelques titres. Si vous aimez votre jazz dans sa plus simple 
        expression, tout en subtilités, voici l’album qu’il vous faut. Par 
        contre, quelques changements de rythmes auraient capté l’attention d’un 
        public un peu plus large. (décembre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Justin Time / 
  
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
  
        
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
      
       
  
      
      
      
      Kylie -
      Aphrodite 
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Kylie a souvent partagé les critiques et c’est encore le cas avec 
            son 11e disque, 
            Aphrodite, pour lequel on peut entendre et 
            lire le meilleur comme le pire. Pourtant, si son précédent album, 
            
            
            X, s’avérait passablement décousu malgré de bons moments, 
            Kylie resserre grandement la cohésion de l’ensemble sur 
            Aphrodite. 
            Évidemment, elle demeure dans la pop légère qui l’a rendue célèbre, 
            mais elle est quand même l’une des rares chanteuses pop à pouvoir 
            produire des albums d’une telle qualité. Plusieurs titres possèdent 
            le potentiel de brûler les planchers de danse, surtout en Europe, 
            même si rien ne peut égaler ses méga-succès du début de la dernière 
            décennie. Pour réaliser ce pas en avant, Kylie s’entoure ici du 
            réalisateur 
            Stuart Price (Madonna,
            Pet Shop Boys) et des auteurs 
            Jake Shears (Scissor 
            Sisters) et 
            Calvin Harris. Le résultat est surprenant, 
            mais totalement satisfaisant. Kylie réussit à nous présenter à la 
            fois des pièces pop grandement efficaces et un album cohésif, ce qui 
            fait probablement d’Aphrodite l’un de ses meilleurs en 
            carrière. (septembre 2010) 
            
            Vidéoclip : 
            
            « All the Lovers »  | 
           
         
        
       
  
  
      
      
      
      
      Parlophone
      / 
      
      
      
      
      
      EMI 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
  
      
      
      
      LCD 
      Soundsystem - 
      This is Happening 
      
  
      
        
        
          
          
            | 
             
            James Murphy fait face à tout un défi avec ce nouvel album : 
            réussir à attirer autant l’attention qu’avec son disque précédent,
            
            
            
            Sound of Silver, qui a pratiquement fait l’unanimité chez 
            les amateurs et les chroniqueurs. Sa réponse aux attentes est toute 
            simple puisqu’il se contente de présenter un son comparable au 
            précédent album, sans trop modifier la recette gagnante. Encore une 
            fois, Murphy nous présente une musique fondamentalement électronique 
            incluant des éléments de post-punk et de disco. Dans les moments les 
            plus rock, comme sur « Drunk Girls », 
            LCD
            Soundsystem se compare 
            avantageusement à  
            Franz Ferdinand. Par contre, certaines 
            compositions purement électroniques font définitivement partie de 
            l’underground et vous permettront de monter le volume et de danser 
            dans votre salon (« One 
            Touch »). On peut également entendre des 
            ballades mid-tempo introspectives comme la poignante « I Can 
            Change ». Pour ceux qui désiraient entendre un succès sur l’album, 
            Murphy leur en a écrit un intitulé « You
            Wanted a Hit » (qui 
            signifie « Vous vouliez un succès »). L’écriture de Murphy continue 
            d’évoluer sur ce nouvel album et il fait maintenant partie des 
            meilleurs compositeurs dans son genre.  
            Sans 
            égaler 
            
            
            Sound of Silver, 
            This is Happening est un autre 
            excellent album de LCD Soundsystem. (août 2010) 
            
            Vidéoclip : 
            
            « Drunk Girls »  | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      
      
      Parlophone
      / 
      
      
      
      EMI 
      
  
        ½
      
      
      
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
      
       
  
      
      
      
      Jamie 
      Lidell - 
      Compass 
      
  
  
  
        
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Le britannique Jamie Lidell nous propose un amalgame de sons dont le 
            cœur repose sur le funk, le soul et les rythmes africains. Quelques 
            guitares distorsionnées discrètes viennent parfois ajouter un 
            élément de rock non négligeable. Alors que par le passé on pouvait 
            le considérer comme un bon chanteur soul, sans vraiment pouvoir 
            aller plus loin, on le sent beaucoup plus en mode création sur 
            
            Compass. Lidell peut compter sur des collaborateurs de renom en
            Feist, 
            Gonzales, 
            Chris Taylor (Grizzly Bear) 
            et 
            Pat Sansone (Wilco). On se doit également de 
            mentionner 
            Beck, surtout qu’on peut occasionnellement 
            comparer le son de Lidell à celui de l’Américain. Au cours de la 
            deuxième moitié de l’album, Lidell nous prouve qu’il peut composer 
            et interpréter une musique introspective de grande qualité. La voix 
            soul de Jamie Lidell est incomparable et il réussit à y ajouter une 
            musique hautement créative qui lui permet enfin de passer au niveau 
            supérieur. Voici donc son meilleur album à ce jour, un disque qui 
            risque fort de figurer parmi les meilleurs de l’année. (juillet 2010) 
            
            Vidéoclip :
            
            « The Ring »  | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      
      Warp 
      / 
       
      
  
  
  
  SIX
  
  
         
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
      
       
      
        
      
      
      
      
      Linkin Park - 
      A Thousand Suns 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Linkin Park est de retour avec un 4e véritable album, excluant leurs 
            remix et enregistrements en concert. 
            A Thousand Suns fait 
            suite au très décevant 
            
            
            Minutes To Midnight paru il y a 3 ans et il poursuit 
            malheureusement dans la même direction. Le groupe délaisse encore 
            une fois totalement le métal pour se concentrer sur une musique plus 
            atmosphérique où les guitares se retrouvent carrément enterrées sous 
            une couche de synthétiseurs. Oubliez les hurlements de 
            Chester 
            Bennington et le rap efficace de 
            Mike Shinoda, car même 
            s’ils sont parfois présents, ils sont ensevelis dans les textures et 
            les arrangements mélodiques. En fait, Linkin Park nous donne ici un 
            exemple parfait de surproduction. Quelques mélodies efficaces comme 
            sur « Waiting for the End » réussissent tout de même à attirer notre 
            attention, mais c’est beaucoup trop peu pour nous donner le goût de 
            réécouter l’album. Il faut attendre aussi loin qu’à la 9e pièce, « Blackout », 
            pour enfin entendre une pièce entraînante, mais encore une fois, on 
            a l’impression qu’elle est coincée dans des arrangements 
            électroniques et qu’elle ne pourra véritablement vivre que sur 
            scène. Depuis les 2 derniers albums, le groupe semble complètement 
            perdu et tente désespérément de se refaire une identité. Pourquoi ne 
            pas simplement dissoudre le groupe et travailler avec des 
            collaborateurs créatifs qui pourront donner un souffle nouveau à un 
            projet distinct de Linkin Park? Ils pourraient alors se laisser 
            aller totalement dans leurs ambitions atmosphériques et 
            expérimentales, sans être coincés dans le carcan Linkin Park, qui 
            s’est fait une renommée grâce à un son rap métal entraînant et 
            divertissant. (chronique principale de novembre 2010) 
            
            Vidéoclip :
            
            « The Catalyst »  | 
           
         
        
   
      
      
  
  
  
  
  
  Warner 
  
    
      ½ 
  
    
      
      
  
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  Madonna -
  Sticky & Sweet Tour 
  
  
    
    
      
      
        | 
         Même si 
        
        
        Hard Candy était loin d’être un album de première qualité pour 
        Madonna, elle se devait de partir pour une autre tournée monstrueuse. 
        Après tout, il s’agit de son gagne-pain! Warner a mis sur le marché un 
        combo CD/DVD tiré de cette autre tournée à succès de la madone. En fait, 
        c’est probablement le DVD qui fait tout le travail, mais comme je ne 
        l’ai pas reçu, c’est du CD qu’il sera question aujourd’hui. Le CD 
        présente malheureusement la moitié moins de titres que le DVD. En plus, 
        ce sont surtout des medleys que l’on peut y entendre, plutôt que les 
        chansons à succès de la reine de la pop. On retrouve quand même de 
        nouvelles versions de quelques-uns de ses succès, comme « Vogue », 
        « Music », « La Isla Bonita » et « Like a Prayer ». « Give It 2 Me » et 
        « She’s Not Me » sont parmi les rares moments intéressants de ce CD 
        enregistré en concert à Buenos Aires en 2008. (septembre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Warner 
  
  
      ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  Harry Manx 
  - Isle of Manx: The Desert Island Collection 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Après l’excellent retour 
        de Harry Manx en solo en 2009 avec 
        
        Bread and Buddha, quoi de plus naturel que de revenir tout de 
        suite avec une nouvelle proposition. Par contre, il s’agit plutôt cette 
        fois-ci d’une compilation de 15 de ses meilleures chansons à ce jour, 
        extraites de ses 5 albums studio en solo depuis 2001. Le bluesman 
        canadien nous prouve ici qu’il est certainement l’un des musiciens les 
        plus polyvalents de sa génération, maniant habilement le banjo, la 
        sitar, l’harmonica et la guitare lap steel. Dommage que les pièces ne 
        soient pas présentées chronologiquement et que le livret soit avare 
        d’informations, car il s’agit ici d’une superbe collection du meilleur 
        matériel de Harry Manx. À découvrir! (février 2011)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  Dog My Cat 
  
   / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
  
         
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  Phil 
  Manzanera - The Music 1972-2008 (2 
  CD + 1 DVD) 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Le guitariste Phil 
        Manzanera a fait partie de quelques-uns des groupes les plus éclectiques 
        des 40 dernières années, surtout reconnu pour son travail avec Roxy 
        Music et Brian Eno. On retrouve ici une réédition du superbe 
        coffret paru il y a 2 ans et qui fait une rétrospective complète de son 
        œuvre entre 1972 et 2008. Le premier disque couvre les 20 premières 
        années avec de nombreux titres de Roxy Music, mais aussi de Brian Eno,
        801 et en solo. Sur le deuxième disque, on retrouve plutôt ses 
        performances des 10 dernières années alors qu’il chante avec des groupes 
        comme Vozero, 6PM et 50 Minutes Later. Finalement, 
        le coffret ne serait pas complet sans un DVD contenant un documentaire, 
        des performances en concert et un vidéoclip. On y trouve même une vidéo 
        maison captée à Cuba à l’époque de la Révolution, puisque Manzanera y a 
        passé une partie de sa jeunesse. L’œuvre de Manzanera pourra sembler 
        obscure au commun des mortels. Par contre, sa créativité en fait l’un 
        des plus importants guitaristes d’avant-garde. Ce coffret représente 
        donc une belle façon de le découvrir. (janvier 2011)  | 
       
     
    
   
  
  
  
      
      
      
  
  
  Expression
       / 
      
      
      MVD 
  
  
  
         
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
      
      
       
      
        
      
      
      
      
      Marina & The Diamonds - 
      The Family 
      Jewels 
      
  
  
  
        
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Marina Diamandis est née au Pays de Galles en 1985 de parents 
            gallois et grec. Même si The Diamonds semblent être un groupe 
            d’après le nom, il s’agit en fait d’un pseudonyme pour Marina qui 
            travaille essentiellement seule, malgré qu’elle soit évidemment 
            accompagnée de musiciens en tournée. Elle propose une musique pop 
            particulièrement originale qui s’inspire à la fois de 
            Gwen 
            Stefani et de 
            Kate Nash. Ce premier album est très varié 
            et va de la pop dansante des années 1980 au rock des années 1990, en 
            passant par de la soul contemporaine. Elle possède une voix unique 
            et des mélodies incomparables. Malgré les mélodies accrocheuses que 
            l’on retrouve sur l’album, 
            The Family Jewels n’est pas 
            nécessairement un album grand public. Il nécessite quelques bonnes 
            écoutes pour vraiment comprendre l’univers de Marina. Par contre, on 
            peut dire qu’elle réalise le tour de force d’assembler ses 
            influences diverses sur un album cohérent pendant 45 minutes. C’est 
            donc un premier disque de très grande qualité que l’on retrouve ici 
            de la part de cette chanteuse au talent sans bornes. (découverte du 
            mois d'août 2010) 
            
            Vidéoclips : 
            
            « Mowgli’s Road » -
            
            
            « Obsessions » -
            
            
            « I Am Not a Robot » 
            - 
            
            « Hollywood » -
            
            
            « Oh No! »    | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      
      Chop Shop / 
      
  
  
  Warner 
  
    
         
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
      
      
       
      
        
      
      
      
      Maroon 5 
      - Hands All Over 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Après l’immense succès de l’album 
            
            It Won’t Be Soon Before Long en 2007, les attentes étaient 
            particulièrement grandes envers Maroon 5 pour la suite. Ils tentent 
            donc avec Hands All Over de poursuivre dans la même direction 
            pop rock créative. Même s’ils travaillent avec le réalisateur rock
            Robert John « Mutt » Lange (AC/DC,
            Def Leppard, 
            Foreigner), ils réduisent le rock à sa plus simple expression 
            sur ce nouvel enregistrement. En fait, l’album met surtout en valeur 
            les mélodies et la voix d’Adam Levine, toujours accompagnées 
            de musiques entraînantes. Lange permet également de faire ressortir 
            le côté soul du groupe, dans de courtes pièces toutes sous la barre 
            des 4 minutes. C’est donc un album pop de grande qualité qui nous 
            est offert ici, un disque duquel on entendra sûrement plusieurs 
            extraits à la radio. (décembre 2010) 
            
            Vidéoclips :
            
            « Misery » -
            
            « Give a Little More »
              | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      
      
      A&M / 
      
      
      
      Octone /
      
  
  
      
      
      Universal 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  Mark Masri 
  - La Voce 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Le chanteur torontois 
        Mark Masri nous offre une musique adulte contemporaine enveloppée dans 
        de nombreuses orchestrations. Il nous présente des chansons dans 
        différentes langues incluant surtout l’italien et l’anglais (même une en 
        français, « Je t’attendrai ») sur une musique pop très adulte, un peu 
        crooner par moments et avec des accents celtiques. Il s’agit 
        essentiellement d’un album de ballades mettant en évidence les textes et 
        sa voix. Il reprend quelques classiques comme « Caruso », « Fragilidad » 
        (une version espagnole de « Fragile » de Sting) et même « Fix You » 
        de Coldplay. Par contre, les compositions originales sont 
        franchement ennuyantes. Pour les amateurs de ballades contemporaines 
        seulement… (décembre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Green 
  Hill 
  / 
  
  
  EMI 
  
  
  
  
      ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
      
       
      
        
      
      
      
      Massive 
      Attack - 
      Heligoland 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Formé en 1987 à Bristol en Angleterre, Massive Attack a été la force 
            de frappe derrière le mouvement trip hop de la fin des années 1990 
            qui a permis l’éclosion de groupes comme 
            Portishead, 
            
            Morcheeba et plusieurs autres. Plus silencieux depuis quelques 
            années, le groupe nous a présenté son dernier album en 2004 avec la 
            bande sonore de 
            Danny the Dog qui a partagé les critiques. 
            
            Heligoland présente inévitablement des similarités avec ce que 
            le groupe a produit par le passé. Par contre, on peut quand même 
            apprécier une évolution musicale digne des années 2010. Parmi les 
            choristes invités, on peut entendre quelques nouvelles voix comme 
            
            Damon Albarn (Blur, 
            Gorillaz), 
            Hope Sandoval 
            (Mazzy Star), 
            Guy Garvey (Elbow) et 
            Tunde 
            Adebimpe (TV On The Radio). La performance de Damon 
            Albarn sur « Saturday Come Slow » est à noter plus particulièrement, 
            puisqu’il offre peut-être son meilleur matériel depuis Blur. Le 
            travail des membres du groupe sur des bandes sonores au cours des 
            dernières années semble affecter le son de Massive Attack sur 
            
            Heligoland qui est moins expérimental et pourrait accompagner 
            plusieurs films sans trop d’adaptations. Même si on reconnaît 
            aisément le son du groupe, 
            Heligoland ne réussit 
            malheureusement pas à nous procurer le même sentiment d’admiration 
            que l’on pouvait avoir à l’époque où Massive Attack se trouvait au 
            sommet de son art. C’est un effort plus qu’honnête, mais qui ne peut 
            égaler le retour de Portishead en 2008 avec son album 
            
            
            Third. (chronique principale de juillet 2010) 
            
            Vidéoclip :
            
            « Paradise Circus »  | 
           
         
        
   
      
      
      
  
  
  
  Virgin 
  
  
   / 
  
  
  
  
  EMI 
  
    
       ½ 
  
  
    
      
      
  
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  MC Mario 
  - Live 1234 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Le DJ Mario Tremblay, alias MC Mario, est présent dans le décor 
        des clubs québécois depuis de nombreuses années et il nous a présenté un 
        nombre incalculable de compilations de pop dansante. Cette fois-ci, il 
        nous présente une compilation enregistrée directement à son club, le 
        1234 à Montréal. Cette collection de succès dansants de 72 minutes vous 
        assurera un divertissement de qualité avec quelques-uns des plus grands 
        hits de la pop de 2010. Parmi les plus intéressants, mentionnons 
        Marco Calliari (« L’Italiano » remixé par Montreal House Mafia), 
        Montreal House Mafia (« Tarantella »), Duck Sauce (« Barbra 
        Streisand »), Voyer Bros (« Losing My Religion » de R.E.M.),
        Usher (« OMG ») et en conclusion, Stromae (« Alors on 
        danse »). Il faut aussi mentionner la présence d’une nouvelle chanteuse 
        montréalaise extrêmement talentueuse, 
        
        Danyka, qui nous présente « It’s About Now Everybody », un titre 
        extrait de son mini-album The Love Report remixé pour l’occasion 
        par Big Joe Bootleg. La pièce fait un malheur un peu partout à 
        travers le monde. Vous pouvez vous procurer The Love Report en 
        téléchargement sur
        
        Archambault.ca. En bout de ligne, MC Mario nous offre à nouveau une 
        compilation de qualité et grandement divertissante, qui vous fera 
        bouger. (mars 2011) 
        
        Vidéoclip :
        
        Introduction  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Sony 
  
  
  
       ½ 
  
    
      
      
       | 
       
    
      | 
      
       
      
        
      
      
      
      MGMT 
      - 
      Congratulations 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            MGMT est un duo new yorkais qui existe déjà depuis plusieurs années. 
            Leur premier album paru en 2008, 
            
            
            Oracular Spectacular, présentait des succès incontournables 
            comme « Kids », « Time to Pretend » et « Electric Feel ». Par 
            contre, le mélange de ces pièces accessibles avec des morceaux 
            franchement expérimentaux créait une certaine incohérence 
            d’ensemble. Pour leur 2e album, ils se concentrent principalement 
            sur le côté exploratoire de leur direction artistique. On retrouve 
            donc une musique plus difficile d’accès qui se situe quelque part 
            entre 
            The Strokes et
             
            The Flaming Lips, avec certains 
            éléments énergiques, mais aussi des moments plus atmosphériques. En 
            resserrant ainsi la direction de l’album, il devient du même coup 
            plus cohérent que le premier. D’un autre côté, on y perd les 
            superbes succès qu’on pouvait entendre sur le précédent et qui 
            donnaient le ton à l’album. En bout de ligne, le groupe progresse 
            tout de même de belle façon avec son 2e disque. (juin 2010) 
            
            Vidéoclip : 
            
            « Flash Delirium »  | 
           
         
        
       
      
  
      
  
  
  
  Columbia 
  
   / 
  
  
  
  Sony 
  
    
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  Bret 
  Michaels - 
  Custom Built 
  
  
    
    
      
      
        | 
         Voici le 3e album solo 
        de l’ancien leader de 
        
        Poison, 
        Bret Michaels. On dit « nouvel album », mais on retrouve en fait un peu 
        de tout sur ce disque de 12 pièces. On peut entendre en effet quelques 
        extraits de ses albums précédents, des remix et même une reprise pas 
        trop réussie de « What I Got » de 
        Sublime. Parmi les nouvelles 
        compositions, on peut entendre la chanson-thème de sa nouvelle 
        télé-réalité sur MTV, 
        Bret Michaels: Life as I Know It, intitulée 
        « Riding Against the Wind ». Le morceau-pilier de 
        Custom Built 
        est certainement « Nothing To Lose » avec 
        Miley Cyrus, dont on 
        retrouve aussi une version démo à la fin. Le problème est que Miley ne 
        fait vraiment qu’acte de présence et qu’on aurait certainement pu 
        exploiter un peu plus sa voix plutôt que ne se servir que de son nom. On 
        retrouve aussi une version country de son plus gros succès avec
        Poison, « Every Rose Has Its Thorn », 
        alors que Bret est accompagné de 
        Brad Arnold de 
        3 Doors Down,
        Chris Cagle et 
        Mark Willis. Les remix incluent le thème de
        Rock of Love, « Go That Far », en version club par 
        Jason 
        Miller de 
        Godhead, ainsi qu’une version rock de « Driven », 
        dont les versions originales se retrouvaient sur 
        
        
        Rock My World, son disque précédent paru en 2008. Il semble donc 
        y avoir sur papier plusieurs éléments dignes d’intérêt sur ce nouvel 
        album de Bret Michaels. Par contre, lorsque l’on analyse l’ensemble 
        pièce par pièce, on réalise rapidement que peu d’entre elles sont 
        vraiment réussies et que les éléments ennuyants sont bien plus nombreux. 
        On savait tous depuis longtemps que Bret Michaels était en panne 
        d’inspiration et ça se confirme une fois de plus. (octobre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  Poor Boy /
  North 
  Fontana 
  
  
       ½
  
  
      
  
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  Milow -
  Milow 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Milow est un chanteur belge (de son vrai nom 
        Jonathan Vandenbroeck) 
        qui a d’abord connu le succès en 2007 avec la pièce « You Don’t Know ». 
        Il aura fallu attendre son album éponyme de 2009 pour que Milow 
        connaisse véritablement le succès et voici qu’il nous est maintenant 
        offert en Amérique du Nord. Lors des premières écoutes du succès « Ayo 
        Technology », j’avais carrément l’impression d’entendre une nouvelle 
        pièce des 
        Red Hot Chili Peppers, peut-être parce qu’un peu trop 
        similaire à « Snow (Hey Oh) » au refrain. C’est ce méga succès qui ouvre 
        l’album, suivi par une nouvelle version de « You Don’t Know », ainsi que 
        d’une de ses premières pièces qui date de 2005, « One of It ». Ces 2 
        pièces, ainsi que « Born in the Eighties » sont parus sur son album de 
        2006 
        The Bigger Picture. On peut également entendre les 11 pièces 
        de son 2e album paru en 2008, 
        Coming of Age. Il est donc clair 
        que Milow a décidé de présenter tout son meilleur matériel à ce jour 
        pour ce premier album distribué internationalement. Le son de Milow est 
        généralement folk acoustique avec quelques élans un peu plus pop. Les 70 
        minutes de l’album pourront vous sembler un peu longues considérant 
        qu’on retrouve quelques pièces parmi les 18 qui sont un peu moins 
        mémorables et qui viennent servir de remplissage. Par contre, l’ensemble 
        demeure passablement cohérent malgré le fait qu’on ait en fait une 
        compilation entre les mains. Voici une belle carte de visite pour que 
        Milow se fasse connaître à travers le monde. (août 2010) 
        
        Vidéoclip : 
        
        « Ayo Technology »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
      
      
      Universal 
  
  
        ½
  
  
      
  
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
      
      
       
      
        
      
      
      
      Janelle 
      Monae - 
      The ArchAndroid 
      
  
  
  
        
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Découverte par 
            Big Boi d’Outkast au milieu des années 
            2000, la chanteuse originaire de Kansas City, Janelle Monae, a 
            participé à de nombreuses compilations, avant d’enregistrer un 
            premier mini-album. 
            
            The Chase est paru en 2007 et consistait 
            en la première de 4 suites extravagantes présentant le personnage de 
            Cindi Mayweather en l’an 2719. Elle a ensuite signé un contrat avec 
            l’étiquette Bad Boy de 
            Sean « Diddy » Combs et 
            The Chase 
            a été relancé avec des titres en boni. Janelle nous présente enfin 
            son premier album qui contient en fait les suites 2 et 3 de la 
            grande aventure amorcée il y a 3 ans. 
            The ArchAndroid 
            présente 18 titres totalisant près de 70 minutes. Elle y explore 
            différents univers musicaux sur fond de soul, alors qu’elle va même 
            jusqu’au rock ‘n’ roll par moments (« Come Alive »). C’est un 
            album-concept qui suit un chemin plutôt sinueux et peut sembler 
            difficile à apprivoiser au départ, mais c’est ce qui le rend si 
            intéressant. Débordante de créativité, Janelle n’hésite aucunement à 
            briser des préjugés et à explorer librement. Certains albums de rock 
            progressif des années 1970 n’osaient même pas s’écarter autant de 
            leur ligne directrice. En fait, ce qui unit chacune des pièces de 
            cet album, c’est la voix soul unique et puissante de Janelle Monae. 
            Vous trouverez bien peu de succès radio sur 
            The ArchAndroid 
            qui nous présente plutôt un exercice de styles un peu fou, parfois 
            dérangeant, mais surtout passionnant. Il y a bien quelques titres 
            accrocheurs comme le premier extrait funky en compagnie de Big Boi, 
            « Tightrope », ainsi que l’excellente « Cold War », mais l’ensemble 
            s’adresse essentiellement aux amateurs de musique originale qui en 
            ont marre des chansons pop jetables. En 2010, peu d’artistes peuvent 
            se vanter de pouvoir nous offrir autant de créativité sur un même 
            disque… (découverte du mois de novembre 2010) 
            
            Vidéoclip :
            
            « Tightrope (feat. Big Boi) »  | 
           
         
        
       
      
      
  
  
  
  Bad Boy 
  / 
      
  
  
  
  
  Warner 
  
    
         
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
      
       
  
      
      
      
      
      Moran - 
      Mammifères 
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Moran a obtenu plusieurs prix et distinctions avec son premier 
            album, 
            Tabac. Il est maintenant de retour avec un nouveau 
            disque, encore meilleur que le premier. Cet incessant créateur nous 
            offre 13 chansons d’une grande profondeur, enrobées dans un son folk 
            contemporain. Il s’entoure de fidèles acolytes, dont 
            Catherine 
            Major qui vient prêter sa voix à « Los Angeles » et 
            « Aspirine ». Les deux voix se marient à la perfection permettant 
            des duos incomparables. Très introspectif, 
            Mammifères ne 
            s’adresse définitivement pas à un large public. Par contre, il 
            ravira les amateurs de textes habilement fignolés. (juillet 2010)  | 
           
         
        
       
  
  
  
  
  AdLitteram / 
  
  Tandem 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  Jason 
  Moran - Ten 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Jason Moran est actif 
        depuis maintenant plus de 10 ans dans le jazz instrumental. Le pianiste 
        et son trio, The Bandwagon, atteint maintenant le sommet de sa 
        carrière en présentant possiblement son album le plus mature et le plus 
        cohérent. Même si l’album se concentre particulièrement sur le trio, la 
        virtuosité de Moran ressort en différentes occasions. Autant Moran peut 
        livrer un jazz plutôt standard, autant il peut se permettre 
        d’expérimenter, intégrant différentes influences comme du hip hop et du 
        classique, ainsi que des rythmiques bien particulières. L’ensemble 
        moderne demeure tout de même passablement romantique. Avec Ten, 
        Moran ne décevra assurément pas ses fans. (janvier 2011)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Blue Note / 
  
  
  
  EMI 
  
  
  
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
   
    
      
  
  
  
  Motion City Soundtrack - 
  
  My Dinosaur Life 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Depuis 2 albums, je prêche la patience dans le cas de Motion City Soundtrack, et je crois qu’elle est enfin récompensée avec ce 4e disque. 
        Le groupe du Minnesota est à son meilleur lorsqu’il penche un peu plus 
        vers le punk que la pop, et contrairement aux 2 derniers disques qui 
        étaient beaucoup plus pop, voilà que le quintet nous offre le mélange 
        parfait entre pop et punk. 
         
        Mark Hoppus (Blink 182), qui 
        avait travaillé sur  
        
        
        Commit This to Memory, revient à la réalisation pour
         
        My 
        Dinosaur Life. Son travail est phénoménal et il réussit à rendre 
        l’énergie du groupe totalement contagieuse, et ce, du début à la fin. 
        Peu de compositions sont faibles et surtout, pratiquement aucune d’entre 
        elles n’est ennuyante. Avec  
        My Dinosaur Life, Motion City Soundtrack nous présente peut-être le meilleur album pop punk de 2010, 
        même si l’année est encore bien jeune… (mars 2010) 
        
        Vidéoclips : 
        
        « Her Words Destroyed My Planet » 
        - 
        
        « Disappear »  | 
       
     
    
   
      
      
  
      
      
      
      Columbia 
       
      
      
      
      
      /
  Sony
  
         
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  My 
  Chemical Romance - Danger Days: The True 
  Lives of the Fabulous Killjoys
    
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Le groupe pop punk My Chemical Romance nous a offert son meilleur album 
        en 2006 avec 
        
        The Black Parade. La pression était donc énorme pour la 
        préparation du disque suivant et le groupe a pris tout son temps. Il 
        nous arrive finalement avec Danger Days: The True Lives of the 
        Fabulous Killjoys, un disque qui laisse totalement de côté les 
        influences gothiques qu’on retrouvait précédemment. Le groupe se 
        concentre plutôt sur un son pop punk intégrant quelques rares influences 
        métal et il se rapproche donc encore un peu plus de Green Day et 
        de Fall Out Boy. Par contre, ce n’est que dans le style général 
        qu’on peut faire ces comparaisons, puisque le groupe nous présente son 
        album le plus original à ce jour. Délirant totalement dans des thèmes 
        futuristes, le groupe nous offre assurément son disque le plus joyeux.
        Danger Days démarre en force avec les incontournables « Na Na 
        Na » et « Bulletproof Heart ». Par la suite, place au défoulement 
        juvénile avec le plaisir pur de la rock / disco « Planetary (Go!) », un 
        hymne assuré pendant les prochaines tournées du groupe. On retrouve à 
        nouveau quelques pièces à tendance emo (« The Only Hope For Me Is You »), 
        mais on ne tombe jamais bien longtemps dans l’émotion alors qu’une « Party 
        Poison » nous arrive en pleine gueule, livrée à la façon de The Hives.
        Danger Days est définitivement le meilleur album de My Chemical 
        Romance à ce jour, un disque de pur plaisir… (janvier 2011) 
        
        Vidéoclip :
        
        « Na Na Na »
          | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  
  Reprise 
  / 
      
  
  
  
  Warner 
  
    
         
  
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
  
   
  
    
  
  Nelly -
  5.0 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Comme vous pouvez vous en douter en regardant le titre de son nouvel 
        album, le rappeur Nelly en est maintenant à son 5e enregistrement 
        studio, et ce en 10 ans de carrière. La pièce pop de qualité « Just a 
        Dream » est devenue son premier succès top 10 en 5 ans et représente 
        assurément la carte de visite de cet album. L’ensemble de 12 titres 
        présente beaucoup plus de faiblesses que de moments forts. Pour éviter 
        l’ennui, vous devrez donc nécessairement passer outre plusieurs titres 
        aux refrains et aux rythmiques sans intérêt pour vous concentrer sur 
        l’essentiel qui se limite à 4 titres : « Just a Dream », « Long Gone », 
        « She’s So Fly » et l’entraînante « Liv Tonight », un succès assuré dans 
        les clubs. Avec 5.0, Nelly nous présente très certainement son 
        disque le plus faible à ce jour. Un téléchargement à la pièce s’avérera 
        beaucoup plus stratégique que d’acheter l’album complet… (février 2011) 
        
        Vidéoclips :
        
        « Just a Dream » -
        
        « Move That Body »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  Motown / 
  
      
  
  
      
      Universal 
  
  
       
      
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
   
    
      
  
  
  
  
  Nouvelle Vague - 
  3 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Nouvelle Vague est 
        dirigé par les réalisateurs et arrangeurs français  
        Marc Collin et
        
        Olivier Libaux. Accompagné de diverses chanteuses féminines, le 
        duo nous présente des reprises complètement reconstruites de succès 
        connus, dans une version pop jazzée et bossa nova d’une grande 
        efficacité. Leurs reprises de pièces punks ont d’ailleurs fait grincer 
        bien des dents de puristes à leurs débuts. Nouvelle Vague nous présente 
        ici son 3e album sur lequel il laisse quelque peu de côté la bossa nova 
        pour plutôt s’aventurer en territoire teinté de country et de bluegrass, 
        particulièrement sur la reprise de 
        Talking Heads, « Road to Nowhere ». Sur ce 3e album, le duo pousse un peu plus loin le concept en 
        invitant certains compositeurs à venir participer à la reprise de leur 
        pièce. On retrouve donc 
         
        Martin Gore de
         
        Depeche Mode sur 
        « Master and Servant »,  
        Ian McCullough de
         
        Echo And The 
        Bunnymen sur « All My Colors », 
         
        Barry Adamson de
         
        Magazine 
        sur « Parade » et  
        Terry Hall de
         
        The Specials sur « Our Lips Are Sealed » (popularisée par 
         
        The Go Go’s, mais écrite par 
        Hall). Cette dernière pièce ainsi que la reprise de « God Save the Queen » 
        des  
        
        Sex Pistols et « So Lonely » 
        de  
        The Police (qui vient conclure l’album) sont assurément les 
        plus surprenantes du disque, s’éloignant grandement des versions 
        originales énergiques et décapantes. On retrouve également les 
        excellentes « Blister in the Sun » de 
        Violent Femmes et « Ça 
        plane pour moi » de  
        Plastic Bertrand. Les reconstructions 
        musicales de Nouvelle Vague sont généralement très réussies et elles 
        réussissent sur ce nouveau disque à nous faire quelque peu oublier la 
        version originale. C’est donc un album de reprises grandement efficace, 
        peut-être leur meilleur disque à ce jour. (mai 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  Peacefrog / 
  
  
  
  Justin Time / 
   
  
      
  
  
  
  SIX
  
       ½ 
  
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
      
        
      
      
      Justin Nozuka - 
      
      
      You I Wind Land and Sea 
      
      un texte de 
      
      Jean Jean (Rocklegends) 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Bien sûr, Justin Nozuka a la gueule, la voix, le style et même le 
            prénom idéal du chanteur à groupies. Et quelque part, ça n'a pas 
            raté... Mais Nozuka est tout sauf un cliché. En plus d’une 
            personnalité humble et sympathique, la presse avait déjà unanimement 
            salué son premier disque 
            Holly bien avant que la folie ne 
            s'empare des midinettes écervelées en manque de mâle. Et pour le 
            coup, la critique internationale ne s'est pas trompée.  
            Holly 
            était un disque pur de folkeux, fascinant, d'une maturité incroyable 
            pour un gamin de 19 ans à l'époque. Nozuka l'avait composé, seul 
            avec sa gratte et sa voix mi soul, mi r&b. Un album épuré et 
            introspectif. Trois ans se sont écoulés depuis la sortie de 
            Holly. 
            Justin et son band ont bien baroudé. Une tournée mondiale, un succès 
            grandissant et un background non négligeable en fin de course. 
            Alors, pas étonnant que  
            You I Win Land and Sea sonne 
            réellement différemment de son prédécesseur. Naturellement la patte Nozuka revient au galop, principalement dans sa manière de chanter, 
            mais le disque est indéniablement plus travaillé. Moins spontané ? 
            Peut-être oui. Tant dans le concept que dans la production, l'album 
            marque par une approche plus « professionnelle » et un son plus 
            électrique. Justin Nozuka n'avait d’ailleurs pas caché son ambition 
            de jouer plus de guitare électrique. C’est chose faite. La présence 
            et l’influence de son groupe dans les compos n’est certainement pas 
            étrangère non plus à l’évolution. 
             
            You I Wind Land and Sea ne 
            laisse pas de place à l’approximation, tout est réglé comme du 
            papier à musique. Pas un reproche, seulement un constat. Difficile 
            d’ailleurs de critiquer cette série de bons titres, harmonieux et 
            immédiats, chantés du fond du cœur par un chanteur au talent 
            indiscutable. Il n’y a pas de honte à se laisser porter sur les 
            mélodies remarquablement arrangées de « Heartless » et « My Heart Is Yours » (déclaration à son public ?), sur les poussées vocales de « Souless 
            Man », sur les hymnes poignants de « Woman Put Your Weapon Down », 
            sur le groove de « You I Wind Land and Sea ». À 21 ans et des 
            brouettes, le canadien flirte une nouvelle fois avec la réussite. 
            Marqué par le lyrisme et l’éclat inespéré de  
            Holly,
             
            You I 
            Win Land and Sea ne pourra paraître qu’un léger ton en dessous 
            mais sans déshonorer son auteur. (juin 2010)  | 
           
         
        
       
      
  
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
  
    
  
  
  
  
  Off With Their Heads - 
  In Desolation 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Off With Their Heads est un groupe punk rock américain qui en est à son 
        2e album, le premier chez Epitaph, 
        Brett Gurewitz les ayant 
        signés parce qu’il les adorait. Ils présentent un son punk brut inspiré 
        de 
        Bad Religion et d’autres punk rockers du genre. 
        In 
        Desolation inclut 12 titres totalisant moins de 34 minutes. 
        Plusieurs pièces présentent une énergie hors du commun, dignes des plus 
        grands groupes punks (« Drive », « Their Own Medicine », « All I Can 
        Do »). D’autres moments un peu plus lents peuvent nous rappeler les 
        
        Ramones des années 1980 (« I Just 
        Want You To Know »). L’ensemble s’écoute très bien et il plaira 
        assurément aux nostalgiques du punk des années 1980, soit avant que le 
        punk devienne pop. (septembre 2010) 
        
        Vidéoclip :
        
        « Drive »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Epitaph 
  
  
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  Opium Baby - Opium Baby 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        En 2003 est né le groupe Nova, un groupe rock français 
        extrêmement prometteur qui a remporté de nombreux concours. Après un 
        changement de nom dû à des problèmes juridiques, le quatuor nous arrive 
        enfin avec un premier album. Première impression : ce groupe se 
        distingue nettement de la scène rock française par la richesse de ses 
        compositions qui n’est pas sans nous rappeler Muse. Des guitares 
        bien présentes et une rythmique entraînante rendent tout de suite 
        contagieuse la musique de ce groupe très talentueux. Les mélodies sont 
        également remarquables sur ce premier opus qui a tout pour se comparer 
        aux plus grands, autant en Angleterre qu’en Amérique. Quelques ballades 
        viennent compléter l’album et ce n’est malheureusement pas là leur 
        force. Le disque possède quelques moments plus faibles, mais il nous 
        offre dans l’ensemble une musique efficace. Opium Baby va définitivement 
        dans la bonne direction et il ne reste plus qu’à les suivre dans leur 
        périple. (janvier 2011) 
        Vidéoclip :
        
        « Let Me Go »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  LMG 
  
  
  
        
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  Orianthi 
  - Believe (II) 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        L’Australienne Orianthi Panagaris s’est fait remarquer dans le film 
        This Is It de Michael Jackson 
        alors qu’elle travaillait avec le roi de la pop pour ce qui devait être 
        sa dernière tournée. Guitariste remarquable, la jolie blonde a présenté 
        un premier album en 2009, 
        
        Believe. Elle remet ça avec Believe (II) qui n’est en 
        fait qu’une version légèrement améliorée de son premier disque, 
        présentant presque toutes les mêmes pièces dans un ordre différent. Deux 
        ajouts intéressants : sa très bonne reprise de « Missing You » de 
        John Waite, ainsi que l’excellente « Shut Up & Kiss Me ». « According 
        To You » demeure la pièce incontournable du disque, qui contient encore 
        une fois plusieurs morceaux pop plutôt communs et sans grand intérêt. En 
        fait, l’élément différenciateur d’Orianthi est sa capacité à nous offrir 
        des solos de guitare à la Van Halen ou Steve Vai sur des 
        mélodies pop extrêmement accrocheuses. On peut d’ailleurs entendre Vai 
        en duo avec elle sur la pièce rock instrumentale « Highly Strung ». 
        (décembre 2010) 
        
        Vidéoclips :
        
        « According To You » -
        
        « Shut Up & Kiss Me » -
        
        « Highly Strung (feat. Steve Vai) »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  DGC / 
  
  
  
      
      
      Universal 
  
  
        
  
      
  
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
  
   
  
    
  
  
  
  Ozzy Osbourne 
  - 
  Scream 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Le 10e album solo de la légende du métal Ozzy Osbourne devait 
        s’intituler 
        Soul Sucka, mais le désaccord des fans fait en sorte 
        que c’est plutôt 
        Scream qui nous est offert. On ne s’attend 
        jamais à un chef-d’œuvre lorsqu’on apprend la sortie d’un nouvel album 
        d’Ozzy et ce n’est certainement pas encore le cas ici. Par contre, on le 
        retrouve dans une forme superbe comme si le « prince des ténèbres » 
        avait encore la quarantaine plutôt que ses 61 ans bien sonnés. On peut 
        entendre un nouveau guitariste en 
        Gus G., un guitariste grec de 
        power metal. Dès la pièce d’ouverture, « Let It Die », on se dit que son 
        jeu à la 6 cordes est intéressant. Par contre, il se cache rapidement 
        dans le style de 
        Zakk Wylde et 
        Randy Rhoads, les 
        guitaristes qui ont donné de la personnalité aux albums solo d’Ozzy, 
        pour laisser toute la place au chanteur. « Let Me Hear You Scream », le 
        premier extrait, est un hymne instantané clairement composé pour 
        démarrer les concerts en puissance en faisant participer la foule. 
        Quelques autres titres méritent notre attention comme « Diggin’ Me 
        Down » et la ballade « Time ». Par contre, peu d’autres éléments sont 
        dignes d’intérêt alors qu’on ne peut s’empêcher de penser à ses 
        meilleurs albums en solo ou avec 
        
        
        Black Sabbath. On se dit donc qu’on est aussi bien de ressortir 
        ces classiques plutôt que d’écouter 
        Scream. L’album de 11 pièces 
        a entièrement été co-écrit par Ozzy et le réalisateur 
        Kevin Churko. 
        La réalisation n’est d’ailleurs pas suffisamment colossale pour rendre 
        les compositions plus intéressantes. (septembre 2010) 
        
        Vidéoclip : 
        
        « Let Me Hear You Scream »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  Epic 
  / 
  
  
  
  
  Sony 
  
  
        
      
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  Pacifika - Supermagique 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Après un premier album encensé de la critique en 2007 (Asuncion), 
        le trio de Vancouver est de retour avec Supermagique, un album 
        qui contient des textes en anglais, en espagnol et même en français. Le 
        groupe, dirigé par la chanteuse d’origine péruvienne Silvana Kane 
        (ex-West End Girls), nous présente un mélange de pop indépendante 
        et de musique du monde, avec des mélodies contagieuses. L’album est 
        généralement doux, mais devient tout de même plus entraînant en 
        certaines occasions, comme avec l’excellente « Chocolate ». Leur 
        principal problème est un sérieux manque de focus alors que leurs 
        diverses influences amène l’album dans toutes sortes de directions, sans 
        but précis. Des pièces complètement alternatives sont suivies de pop 
        latine légère, puis de guitares métal distorsionnées. C’est comme si on 
        avait essayé de tout intégrer sur le même disque, sans trop de 
        discernement. Plusieurs pièces présentent des facettes intéressantes, 
        mais elles ne collent malheureusement pas avec l’ensemble. Donc, il ne 
        reste qu’à espérer que le trio se concentrera la prochaine fois à créer 
        un tout, plutôt qu’un collage de leurs nombreuses influences. (mars 
        2011) 
        
        Vidéoclips :
        
        « Doce Meses » -
        
        « Le matin »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  Fontana North / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
  
        
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  Parkway 
  Drive - 
  Deep Blue 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Après 2 albums qui m’ont plutôt laissé sur mon appétit, malgré un 
        potentiel intéressant, le groupe hardcore australien Parkway Drive est 
        de retour avec un 3e disque. L’intro et la première pièce nous ramènent 
        directement à leurs œuvres précédentes, mais « Sleepwalker » réussit 
        enfin à nous faire écarquiller les yeux. Beaucoup plus nuancée que les 
        pièces entendues précédemment, cette composition nous donne vraiment 
        l’impression que le groupe a enfin trouvé sa voie. D’autant plus que ça 
        se poursuit avec la suivante, « Wreckage », ainsi qu’avec l’excellente 
        « Home Is For the Heartless » un peu plus tard (qui inclut la voix de 
        
        Brett Gurewitz de 
        Bad Religion). On retrouve à nouveau la 
        voix gutturale de 
        Winston McCall et la section rythmique rapide 
        empruntée au death metal. Par contre, une des forces du groupe est sa 
        capacité à ralentir le rythme pour nous offrir un son encore plus lourd. 
        Sur 
        Deep Blue, ils réussissent en plus à ajouter des nuances et 
        de la profondeur à cette musique qui pouvait devenir repoussante par le 
        passé pour des non initiés. Il faut dire aussi que le groupe change de 
        réalisateur pour travailler avec 
        Joe Barresi (Queens Of The 
        Stone Age, Bad Religion, 
        Tool, 
        Coheed and Cambria). 
        Barresi réussit à élever le groupe à un autre niveau qu’il n’aurait 
        probablement pas pu atteindre sinon. Il faut aussi mentionner que 
        Parkway Drive propose pratiquement un album concept, puisque le thème 
        qui lie chacun des textes est la recherche de la vérité dans un monde 
        rempli de mensonges. Après 2 essais, voici donc enfin l’album que nous 
        attendions tous… (novembre 2010) 
        
        Vidéoclip :
        
        « Sleepwalker »  | 
       
     
    
   
  
  
      
      
      
      
      Resist / 
      
      
      
      Epitaph 
  
  
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
  
      
       
      
        
      
      
      
      Katy 
      Perry - 
      Teenage Dream 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Cette ex-chanteuse chrétienne, devenue frivole sur son disque 
            précédent, 
            
            
            One of the Boys, n’a d’autres choix que de poursuivre dans 
            la direction qui lui a permis de se rendre au sommet, avec des 
            titres comme « I Kissed a Girl » et « Waking Up in Vegas ». Elle 
            nous offre donc 
            Teenage Dream avec des titres comme « Peacock » 
            et « Last Friday Night » dans lesquelles elle essaie encore de nous 
            convaincre qu’elle n’est pas une fille sage. Le problème, c’est que
            Ke$ha est apparue dans le décor depuis son album précédent et 
            qu’on y croit plus lorsque celle-ci nous dit se brosser les dents au 
            Jack Daniel’s… En fait, les comparaisons sont difficiles à éviter 
            dans le cas de Katy Perry puisqu’elle emprunte régulièrement aux 
            styles d’autres artistes pop rock féminines comme 
            Alanis 
            Morissette, 
            Gwen Stefani, 
            Britney Spears et 
            
            Lady Gaga. Malgré son manque flagrant d’originalité, 
            Teenage 
            Dream propose quelques succès radio garantis à commencer par « California 
            Gurls » (avec 
            Snoop Dogg) et la chanson-titre, à lesquelles 
            on peut ajouter « Last Friday Night » et « Firework ». Elle en 
            vendra donc encore des tonnes de copies, tout en satisfaisant ses 
            jeunes fans de la première heure. Par contre, j’espère qu’elle ne 
            s’attend pas à élargir son public… (chronique principale d'octobre 
            2010) 
            
            Vidéoclip : 
            
            « California Gurls (feat. Snoop Dogg) »  | 
           
         
        
   
      
      
  
    
      ½ 
  
    
      
      
  
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  Pet 
  Shop Boys - Ultimate (CD + DVD) 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Les Pet Shop Boys représentent magnifiquement la pop britannique depuis 
        maintenant 25 ans. Le grand nombre de succès du duo amène donc tout un 
        défi lorsque vient le temps de préparer une compilation ultime. Sur un 
        CD plein à craquer, on réussit à présenter chronologiquement leurs 18 
        plus grands succès, ainsi qu’une pièce inédite, « Together ». Un seul 
        titre important laissé de côté aurait vraiment dû s’y retrouver : leur 
        deuxième simple, « Opportunities ». Sinon, vous pourrez entendre tous 
        leurs autres succès marquants, du classique « West End Girls » au plus 
        récent « Love etc. », en passant bien sûr par « Suburbia », « What Have 
        I Done To Deserve This? », « Always On My Mind », « Domino Dancing » et 
        « Being Boring ». Un autre petit détail fait défaut : une compilation 
        ultime ne peut être complète sans un livret digne de ce nom avec 
        biographie, discographie, photos, etc. Par contre, vous pouvez vous 
        offrir la version de luxe qui ajoute un DVD contenant 27 performances 
        télévisées sur les ondes de la BBC, ainsi que leur concert de 2010 au 
        Festival Glastonbury. Le DVD de 183 minutes vaut à lui seul le coût du 
        combo et viendra compléter à merveille la compilation ultime des Pet 
        Shop Boys… (février 2011) 
        
        Vidéoclips :
        
        « Being Boring » -
        
        « Go West »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Parlophone / 
  
  
  
  EMI 
  
  
  
        ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  Nicolas Peyrac - 
  Platinum Collection 3CD 
  
  
    
    
      
      
        | 
         Voici la compilation 
        ultime essentielle à tout amateur du chanteur français Nicolas Peyrac, 
        ou à tout amateur de chanson française en général. 
        Platinum 
        Collection 3CD contient rien de moins que 56 titres enregistrés 
        entre 1975 et 2008. Malheureusement, une collection aussi vaste contient 
        beaucoup de matériel moins intéressant. Aussi, on ne retrouve aucun 
        ordre chronologique sur les 3 disques qui présentent toutes ces pièces 
        dans le chaos le plus total. Finalement, le livret pourrait contenir 
        beaucoup plus d’informations et n’est pas digne d’un tel coffret. 
        (septembre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
      
  
  
  
  
  EMI 
  / 
      
  
  
  
  SIX 
  
    
        
  
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
  
   
  
    
  
  
  
  Robert 
  Plant - 
  Band of Joy 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Band of Joy était le nom de son groupe folk psychédélique des 
        années 1960, avant qu’il devienne le chanteur de 
        
        Led Zeppelin. Donc, il s’agit 
        peut-être ici d’un retour aux sources pour Robert Plant. Difficile à 
        vérifier, puisque ce groupe n’a rien enregistré. Ce qui est certain par 
        contre, c’est que depuis le superbe retour que Plant a fait en 2007 avec
        Alison Krauss pour l’album 
        
        
        Raising Sand, il semble avoir retrouvé sa forme d’antan. 
        Essentiellement folk rock, 
        Band of Joy nous présente un excellent 
        mélange de folk américain et britannique. Même si Plant nous offre 
        surtout des interprétations de pièces oubliées depuis longtemps, il 
        réussit à se les approprier vraiment et à leur donner une nouvelle vie. 
        Sans trop de vérifications, on pourrait croire que la plupart des 12 
        titres présentés ont été écrits spécifiquement pour ce disque tellement 
        ils sonnent comme des chansons de 2010. Robert Plant, l’interprète, nous 
        fait un véritable cadeau avec cet album qui s’écoute d’un trait. 
        (novembre 2010) 
        
        Vidéoclip :
        
        « Angel Dance »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  Decca 
      / 
  
  
      
      
      Universal 
  
  
       ½ 
      
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
   
    
      
  
  
  
  
  Plants and Animals - 
  La La Land 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Plants and Animals est un trio montréalais formé en 2004 qui en est 
        maintenant à son 2e album. Il nous propose un son indie rock influencé 
        du folk, du country et du rock progressif. Le groupe se permet même 
        l’ajout de cuivres en certaines occasions, comme dans « American Idol ». 
        Ils avouent eux-mêmes avoir redécouvert les guitares électriques, 
        l’amplification et les pédales fuzz, et ça s’entend très bien, surtout 
        dans la première moitié de l’album. Malgré les nombreuses explorations 
        musicales que l’on retrouve à nouveau sur 
        La La Land, les 
        structures des chansons sont beaucoup plus simples que sur leur premier 
        disque. On peut donc dire que le groupe devient du même coup un peu plus 
        accessible. Par contre, la créativité débordante du groupe nécessite 
        quelques bonnes écoutes pour véritablement apprécier l’ensemble. Le 
        premier extrait, « The Mama Papa », possède une mélodie suffisamment 
        accrocheuse pour gagner un nouveau public. Mais, il manque malgré tout 
        la petite étincelle à l’album qui permettrait vraiment d’attirer 
        l’attention.  
        La La Land 
        demeure tout de même un excellent album 
        par l’un des groupes montréalais les plus créatifs de la nouvelle 
        génération. (juin 2010) 
        
        Vidéoclip : 
        
        « The Mama Papa »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  Secret City 
  
  
   / 
   
  
      
  
  
  
  SIX
  
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
  
   
    
      
  
  
  
  Ben Popp 
  - 
  Empreintes digitales 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Le Français d’Avignon Benjamin Popp roule sa bosse depuis 1991. Il ne 
        compte plus le nombre de disques qu’il a autoproduits tellement il en a 
        fait. Par contre, il nous offre son premier véritable album avec 
         
        
        Empreintes digitales. Produit par
         
        Christian Morfin, le disque 
        de 14 titres nous présente toute une brochette de musiciens talentueux 
        incluant  
        Richard Vecchi aux claviers,
         
        Sidonie Richard à la 
        basse,  
        Le 7ième rêveur à la batterie, ainsi que
         
        Christian 
        Pruneau et  
        Pierre Walther aux guitares. On peut également 
        compter sur des musiciens invités :  
        Éric et
         
        Jacques Parmantier, 
        deux transfuges de  
        Malin Plaisir, ainsi que
         
        The Hippie. 
        Toute cette équipe ajoute de l’envergure à cet album contenant 
        d’excellentes chansons pop françaises, parfois teintées de rock et 
        toujours chargées d’une poésie efficace. Ces compositions de qualité 
        réalisées avec un budget respectable permettent enfin à Ben Popp de 
        vraiment éclore, presque 20 ans après ses débuts dans le métier. (avril 
        2010) 
        
        Vidéoclip : 
        
        « Les chanteurs à textes »  | 
       
     
    
   
  
  
  
    
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  Mike Posner - 
  31 Minutes to Takeoff 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Mike Posner est un artiste hip hop qui a démarré sa carrière à 
        l’université en développant son propre style de rap mélodique. Par 
        contre, on retrouve bien peu de rap sur ce premier album qui allie 
        surtout pop légère et dance music entraînante avec quelques élans qui 
        flirtent avec le techno. En ouverture, « Please Don’t Go » vous 
        entraînera tout droit vers le plancher de danse, tout comme le succès « Cooler 
        Than Me ». D’un autre côté, vous entendrez malheureusement un peu trop 
        de pièces comme « Déjà Vu » qui vous approcheront beaucoup plus de 
        
        Boys II Men et autres « boys bands ». Il nous rappelle aussi par 
        moments 
        Jason Mraz. Même s’il manque les éléments hip hop 
        annoncés sur 
        31 Minutes to Takeoff, il reste que Mike Posner nous 
        présente un album pop efficace. (octobre 2010) 
        
        Vidéoclip : 
        
        « Cooler Than Me »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  J 
  / 
  
  
  
  Sony 
  
    
        
  
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  
  Elvis Presley 
  - Viva Elvis: The Album 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        40 ans après un début triomphal à Las Vegas, le roi du rock ‘n’ roll a 
        vu le Cirque du Soleil moderniser sa musique pour en faire un 
        spectacle à grand déploiement dans la ville du vice. On nous présente 
        donc l’album inspiré du spectacle qui nous offre des versions toutes 
        contemporaines d’une dizaine de classiques d’Elvis. C’est avec surprise 
        qu’on découvre qu’on réussit à nous proposer l’œuvre d’Elvis 
        chronologiquement par rapport aux enregistrements originaux, débutant 
        avec « Blue Suede Shoes », « That’s All Right » et « Heartbreak Hotel » 
        et terminant avec son dernier grand succès, « Suspicious Minds ». Dès « Blue 
        Suede Shoes », on comprend l’objectif du disque de transporter Elvis en 
        2010. Tout ce qu’il reste de lui, c’est sa voix, sur une musique urbaine 
        et hip hop d’aujourd’hui. « Heartbreak Hotel » nous offre un côté plus 
        rock, mais tout aussi moderne. Une des plus belles réussites du disque 
        est sans contredit « King Creole » qui prend un son reggae qui lui va à 
        ravir. Quant à « Suspicious Minds », elle était déjà un succès bien 
        moderne en 1969 et peu d’efforts ont été nécessaires pour l’amener au 
        goût du jour. Les autres titres présentés incluent « Bossa 
        Nova Baby », l’excellente « Burning Love », « Memories », « Can’t Help 
        Falling In Love » et « You’ll Never Walk Alone ». La version 
        canadienne nous propose en boni un duo virtuel entre Elvis et la 
        populaire chanteuse québécoise Marie-Mai sur la ballade « Love Me 
        Tender ». À 42 minutes, l’album pourra vous paraître trop court, surtout 
        lorsque vous réaliserez que plusieurs de vos chansons préférées ne s’y 
        retrouvent pas. En plus, les fans du « king » risquent de crier au 
        sacrilège, puisque les chansons présentées ont été totalement 
        reconstruites pour l’occasion. Par contre, la voix d’Elvis a été 
        magnifiquement utilisée et l’ensemble demeure divertissant. (décembre 
        2010) 
        
        Vidéoclip :
        
        Introduction  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  
  Sony 
  
  
  
        
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  Raphaël 
  - Pacific 231 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Raphaël Haroche est né en banlieue de Paris en 1975 d’un père russe et 
        d’une mère argentine. Avec Pacific 231, il nous présente son 5e 
        album studio comprenant des chansons qui sont d’abord nées sur scène 
        pendant sa dernière tournée à travers la France. Il nous offre une pop 
        française passablement créative qui n’est pas sans nous rappeler 
        Alain Bashung. Raphaël devait d’ailleurs travailler avec Bashung sur 
        le disque qu’il préparait avant son décès. Il avoue avoir été 
        passablement marqué par son départ et affirme qu’il aurait aimé lui 
        écrire plusieurs des titres présentés ici. L’album présente une certaine 
        uniformité, mais quelques titres réussissent quand même à se démarquer, 
        dont « Le patriote », dans lequel Raphaël sort ses frustrations contre 
        les Français, ainsi que « Je hais les dimanches ». La ligne directrice 
        est évidente et on en vient presque à croire que Pacific 231 est 
        un album-concept. Voici donc un bon disque de pop française. (décembre 
        2010) 
        
        Vidéoclips :
        
        « Bar de l’hôtel » -
        
        « Le patriote »
          | 
       
     
    
   
  
  
  Delabel Hostile /
  
  
  
  
  
  
  EMI / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
    
        
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
  
   
  
    
  
  
  
  Rihanna -
  Loud 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Après l’excellent et sombre 
        
        Rated R (2009), la chanteuse pop / R&B n’avait d’autre choix que 
        de revenir avec du matériel un peu plus lumineux. Dès la pièce 
        d’ouverture de Loud, « S&M », il est clair que Rihanna veut 
        reprendre sa place sur les planchers de danse avec un rythme incessant. 
        L’album contient tout de même plusieurs morceaux R&B mid-tempo, mais ils 
        ne sont pas tous aussi réussis que « What’s My Name ». La pièce de 
        résistance demeure assurément le méga succès « Only Girl (In the 
        World) », alors qu’on retrouve plusieurs moments plus faibles 
        contrairement à ses 2 disques précédents. On peut même entendre une 
        ballade rock, « California King Bed », que l’on pourrait qualifier 
        d’insupportable avec un solo de guitare à n’en plus finir. L’album dans 
        son ensemble manque de cohésion et présente en alternance des rythmes 
        grandement efficaces et des compositions beaucoup trop pauvres en 
        créativité, qui ne suscitent aucun intérêt chez l’auditeur. Avec Loud, 
        Rihanna nous présente très certainement son album le plus faible en 
        carrière. Il ne reste donc plus qu’à espérer qu’il s’agissait d’une 
        simple répétition en attendant son prochain opus. (janvier 2011) 
        
        Vidéoclips :
        
        « Only Girl (In the World) » -
        
        « What’s My Name? »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  Def Jam / 
  
      
  
  
      
      Universal 
  
  
      ½ 
      
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
      
       
 
  
      
      
      
      Robyn -
      Body Talk, Pt 1 & 2 
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            La chanteuse suédoise Robyn est devenue une véritable star 
            internationale avec sa pop européenne créative et énergique. Elle 
            nous a présenté cette année ce qui devrait être un seul album, 
            
            Body Talk, mais en 2 parties. Il vous faudra donc assembler les 
            2 mini-albums de 8 pièces pour en faire un album complet dont une 
            seule pièce, « Hang With Me », se retrouve sur les 2 parties, mais 
            en 2 versions différentes. Dans ses textes, Robyn prend 
            véritablement position et libère ses frustrations. Musicalement, 
            elle nous propose une musique variée d’une pièce à l’autre, 
            explorant divers univers musicaux allant du dancehall au hip hop 
            (grâce à 
            Snoop Dogg sur « U Should Know Better »), mais le 
            fond demeure essentiellement électronique et généralement dansant. 
            Elle complète chacune des parties avec une pièce douce, mais il faut 
            avouer qu’elle est au maximum de son potentiel lorsque sa musique 
            bouge suffisamment pour se retrouver sur les planchers de danse. 
            Même si ces 2 parties de 
            Body Talk peuvent représenter un 
            excellent album lorsqu’on les assemble, une troisième partie serait 
            à venir. Et parions qu’on vous les offrira plus tard dans un seul et 
            même boîtier. (novembre 2010) 
            
            Vidéoclips : 
            
            « Dancing On My Own » 
            - 
            
            « Hang With Me »  | 
           
         
        
       
  
  
      
      
      
      Konichiwa 
      / 
  
  
      
      
      Universal 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  Jeanne Rochette - 
  Elle sort 
  
  
    
    
      
      
        | 
         Après des études 
        théâtrales et musicales à Paris, Jeanne Rochette a adopté le Québec. Sa 
        rencontre de musiciens chevronnés lui a donné le goût de se consacrer 
        entièrement à l’écriture et à la composition. Elle nous propose un 
        premier album rempli de poésie, une poésie simple qui n’est pas sans 
        nous rappeler 
        Lynda Lemay en différentes occasions. Ce sont 14 
        titres qu’elle nous présente ici totalisant près de 53 minutes. Le 
        premier extrait et pièce d’ouverture de l’album, « Elles », ainsi que 
        l’excellente et entraînante « 52e étage » servent littéralement de 
        locomotives à ce disque à l’ambiance bien particulière. 
        Elle sort 
        est en effet bien ancré dans la chanson française tout en bénéficiant 
        d’une musicalité toute québécoise. (octobre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  Frimousse 
  / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
        
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
      
        
      
      
      
      A Rocket To The Moon 
      - 
      On Your Side 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Né en 2006 au Massachusetts, A Rocket To The Moon est le groupe d’un 
            seul homme, 
             
            Nick Santino. Après quelques mini-albums, il a 
            signé un contrat avec Fueled By Ramen et nous offre maintenant son 
            tout premier album complet. A Rocket To The Moon présente un rock 
            alternatif contemporain avec certains moments emo et des mélodies 
            pop résolument accrocheuses. Les guitares acoustiques ne manquent 
            pas, peut-être parce qu’elles se fusionnent plus facilement aux 
            textes troublés d’amours déçus. Ces textes peuvent sembler clichés 
            en plusieurs occasions, mais si on n’y porte pas trop attention, la 
            justesse du jeu des musiciens nous les fera oublier. Malgré 
            plusieurs pièces mid-tempo, le groupe présente une belle énergie qui 
            ravira assurément les jeunes fans de pop/emo. L’album commence en 
            force avec les excellentes « Annabelle » et « Mr. Right ». Un peu 
            plus loin, l’énergique « Life of the Party » deviendra assurément 
            l’une des préférées des fans, tout comme l’excellente « Give a Damn » 
            avec son refrain inoubliable. Quant à « Where Did You Go? », elle 
            nous ramène à un son pop rock des années 1970. En bout de ligne, 
            même si A Rocket To The Moon n’apporte pas grand-chose de neuf au 
            genre, il réussit à nous présenter un jeu efficace et quelques 
            compositions de première qualité. C’est un premier essai réussi pour 
            ce groupe qui n’aura qu’à prendre un peu plus de risques dans le 
            futur pour s’établir une base importante d’admirateurs. (découverte 
            du mois de mai 2010) 
            
            Vidéoclip : 
            
            « Mr. Right »
            
              | 
           
         
        
       
      
  
      
  
  
  Fueled By Ramen / 
  
  
  
  Warner 
  
    
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  
  Santana -
  Guitar Heaven: The Greatest Guitar Classics 
  of All Time 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Que fait un artiste 
        lorsqu’il se retrouve en panne d’inspiration? Il nous offre un album de 
        reprises. C’est donc ce qui nous arrive de la part du guitariste 
        Santana. Ici, ce sont des classiques de la guitare rock qui sont 
        revisités, avec des solos à l’emporte-pièce beaucoup trop nombreux. On 
        reprend la formule des chanteurs invités qui a si bien fonctionné en 
        1999 et a permis à Santana de retourner au sommet des palmarès. Parmi 
        les artistes invités, mentionnons entre autres Chris Cornell, 
        Scott Weiland, Rob Thomas, Chester Bennington, Ray 
        Manzarek, Gavin Rossdale, Joe Cocker et Jonny Lang. 
        La réalisation donne une direction plutôt pop à l’album avec les voix 
        trop en avant. On a donc malheureusement rapidement la déception du 
        grand album rock tant attendu. La majorité des pièces ne revivent pas 
        véritablement et une relecture des chansons à la Santana aurait été 
        appréciée. Les plus belles réussites sont sans contredit « Whole Lotta 
        Love » de Led Zeppelin (avec 
        Chris Cornell), « While My Guitar Gently Weeps » des 
        Beatles (avec India. Arie 
        et Yo-Yo Ma), ainsi que « Photograph » de 
        Def Leppard (avec Chris 
        Daughtry). Une version rap de « Back in Black » d’AC/DC
        avec Nas est assez surprenante, sans être renversante. Quant 
        à « Riders on the Storm » de The Doors 
        (avec Chester Bennington et Ray Manzarek lui-même), elle ne possède rien 
        de bien excitant et ce n’était vraiment pas la peine de déplacer 
        Manzarek pour reprendre une de ses propres chansons. Pour la majorité 
        des pièces présentées, la version de Santana n’apporte rien de plus par 
        rapport à l’originale. Vous pouvez donc vous contenter de ressortir vos 
        vieux disques de classiques rock. (décembre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  Arista / 
  
  
  
  
  Sony 
  
  
  
      ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
      
      
       
      
        
      
      
      
      
      Scissor Sisters - 
      Night Work 
      
  
  
  
        
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Après le succès de 
            
            
            Ta-Dah grâce à « I Don’t Feel Like Dancing », on ne savait 
            pas trop à quoi s’attendre d’un nouvel album par le groupe de New 
            York. Surtout que les Scissor Sisters avaient presque complété un 
            album avant de tout jeter à la poubelle et de repartir à zéro avec 
            le réalisateur 
            Stuart Price (Madonna,
            Pet Shop Boys). Le groupe laisse tomber le piano qu’on 
            pouvait entendre sur le précédent disque et revient à un son qui 
            nous rappelle leur excellent premier album. Il contient en effet un 
            superbe mélange de rock et de dance music des années 1980, avec 
            toujours une touche de disco à gauche et à droite. On ne retrouve 
            pas de succès instantanés comme « I Don’t Feel Like Dancing », mais 
            c’est la cohérence de l’ensemble qui attire notre attention et nous 
            séduit. Pourtant, presque chaque pièce du disque possède un 
            potentiel commercial avec des rythmes entraînants et des mélodies 
            inoubliables. Encore une fois, les Scissor Sisters visent juste et 
            nous présentent un album de très grande qualité. (septembre 2010) 
            
            Vidéoclip :
            
            « Fire With Fire »  | 
           
         
        
       
      
      
  
  
      
      
      Universal 
  
    
         
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  
  Scorpions 
  - 
  Sting in the Tail 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Dès le premier riff de « Raised on Rock », on retient difficilement 
        notre joie d’entendre le son classique de Scorpions qui a fait sa 
        renommée à la fin des années 1970 et dans les années 1980. L’énergie est 
        au rendez-vous et la voix unique de 
        Klaus Meine est toujours 
        aussi efficace, malgré une carrière de près de 45 ans derrière la 
        cravate. Bon, quelques albums de Scorpions au cours des 20 dernières 
        années présentaient des moments intéressants, mais ça finissait toujours 
        par s’essouffler rapidement. Avec 
        Sting in the Tail, à notre 
        grande surprise, l’énergie demeure bien présente sur la plupart des 
        pièces, diminuant seulement pour faire place à une bonne grosse ballade 
        hard rock comme Scorpions sait si bien en faire (« The Good Die Young », 
        « Lorelei », « Sly »). 
        Sting in the Tail a été annoncé comme 
        l’album final de Scorpions qui tirerait sa révérence ensuite, 
        certainement après une longue tournée d’envergure. Si c’est bien la fin 
        pour ce groupe qui a contribué au développement du hard rock (parce 
        qu’on a déjà entendu de nombreux faux adieux par le passé), on peut dire 
        qu’il termine en force avec un disque de qualité qui présente ce que le 
        groupe fait de mieux avec une production de 2010. Ce sera grandement 
        surprenant pour tous ceux qui croyaient le groupe allemand déjà mort 
        depuis 20 ans, mais voici un album qui figurera fièrement au côté de ses 
        meilleurs en carrière. Pour plus de détails sur Scorpions, visitez le
        « guide ultime du hard rock ». 
        (novembre 2010) 
        
        Vidéoclip :
        
        « Raised on Rock »   | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
      
      
      Universal 
  
  
        ½
  
  
      
  
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
      
       
      
        
      
      
      Shakira - 
      The Sun 
      Comes Out 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Dans la foulée du méga succès de « Waka Waka (This Time for Africa) 
            » lors du mondial de football, il fallait enregistrer rapidement un 
            album. Voici donc The Sun Comes Out ou Sale el Sol en 
            espagnol, à peine un an après 
            
            She Wolf, son disque précédent. L’album est presque 
            entièrement en espagnol avec en boni 3 versions anglaises de « Waka 
            Waka », l’autre succès « Loca » et l’excellente « Rabiosa ». La 
            belle Colombienne peut compter sur des artistes invités pour 
            l’appuyer en certaines occasions. C’est le cas pour Pitbull 
            sur « Rabiosa », Dizzee Rascal sur « Loca » et Residente 
            Calle 13 sur « Gordita ». Pour ce qui est de « Waka Waka », la 
            version incluse sur l’album est malheureusement moins efficace que 
            celle qui a envahi les ondes radio le printemps dernier. Par contre, 
            il s’agit là d’une des rares déceptions de l’album qui nous offre 
            une pop d’une grande efficacité. Il y a évidemment encore quelques 
            titres plus communs, comme sur tous les disques de Shakira. Mais, on 
            retrouve une très belle cohésion d’ensemble qui en fait peut-être 
            l’un de ses enregistrements les plus solides en carrière. (chronique 
            principale de décembre 2010) 
            
            Vidéoclips :
            
            « Waka Waka (This Time for Africa) » -
            
            « Loca (feat. Dizzee Rascal) »  | 
           
         
        
   
      
      
  
  
  
  
  Epic / 
  
  
  
  Sony 
  
    
       ½ 
  
  
    
      
      
  
       | 
       
    
      | 
      
       
      
        
      
      
      Skunk Anansie - 
      
      
      Wonderlustre 
      
      un texte de 
      
      Jean Jean (Rocklegends) 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            « Nous avons abordé ce disque avec une certaine fraîcheur. Nous 
            avons décidé que ce que nous avons fait dans les années 90 devait 
            rester dans les années 90… ». Ce sont les mots de
             
            Skin 
            après Rock en Seine à propos de leur nouvel album. Petit retour en 
            arrière, après trois albums sortis dans les années 90 dont  
            Stoosh 
            armé de quelques classiques (« 
            Hedonism », « 
            Brazen », …), le groupe 
            se sépare en 2001 pour laisser libre cours aux projets solos de ses 
            membres. En 2008, Skunk
            Anansie se remet autour de la table à la 
            demande de son label pour préparer la sortie de son  
            greatest hits. 
            De là naît l’envie de sortir du nouveau matériel… deux ans plus 
            tard,  
            Wonderlustre est dans les bacs. Skin résume les choses 
            en disant que  
            Wonderlustre conserve forcément le style 
            Skunk
            Anansie mais avec un 
            mix nouveau et un son différent. L’analyse 
            tient la route. Indéniablement,  
            Wonderlustre est un disque de 
            Skunk
            Anansie. Des titres efficaces, rock et pop à souhait avec un 
            certain sens de la mélodie qu’il faut leur reconnaître. Les 
            acrobaties vocales de l’excellente Skin sont toujours d’une rare 
            intensité. La production est plus léchée, les arrangements plus 
            modernes et les musiques plus maîtrisées, laissant apparaître 
            clairement les traits d’une certaine maturité. Mais c’est un peu 
            l’arbre qui cache la forêt. Objectivement et malgré quelques 
            morceaux bien sentis,  
            Wonderlustre 
            ne devrait pas crever 
            l’écran. Un peu paresseux dans sa conception, l’album est une 
            succession de morceaux oscillant entre le bon, le moyen et 
            l’insipide. Au mieux,  
            Wonderlustre fera passer un bon moment 
            avec le plaisir de piocher ici ou là de quoi se boucher une dent 
            creuse (« Over
            The World », « Talk 
            Too
            Much »,  …) mais pas de quoi 
            fouetter un canasson. (novembre 2010)  | 
           
         
        
       
      
  
        
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  
  The 
  Slackers - 
  The Great Rocksteady Swindle 
  
  
    
    
      
      
        | 
         Depuis près de 20 ans, 
        le groupe new yorkais The Slackers s’est forgé une réputation sur la 
        scène internationale pour sa capacité à intégrer les genres musicaux et 
        en faire un son bien à lui. On peut entendre ska, reggae, dub, 
        rocksteady, R&B, rock garage et pop des années 1960, dans un style que 
        le leader 
        Vic Ruggiero nomme le « rock ‘n’ roll jamaïcain ». Avec
        The Great Rocksteady Swindle, le groupe nous propose son 12e 
        album studio. Chacun des 6 membres du groupe contribue à l’écriture de 
        ce disque qui présente d’excellentes mélodies pop dignes des années 
        1960. On y retrouve un son ska à la fois classique et moderne qui rend 
        l’album particulièrement intéressant parce qu’intemporel. (août 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  Hellcat 
      / 
  
      
      
      
      Epitaph 
  
  
       ½ 
  
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
      
        
      
      
      Slash - 
      
      
      Slash 
      
      un texte de 
      
      Jean Jean (Rocklegends) 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            À 45 ans, Slash s’offre enfin son album solo.
             
            Guitar hero 
            devenu légende avec  
            
            Guns N’ Roses, 
            Slash a dédié sa vie au rock dont il est l’un des plus fidèles 
            serviteurs. Depuis des décennies, il multiplie les projets avec plus 
            ou moins de succès dont le  
            Slash’s Snakepit, le
             
            Slash 
            Bluesball et plus récemment le convalescent
             
            Velvet Revolver. 
            Ce coup-ci, l’ex-Gunner a décidé de se lancer dans sa propre 
            aventure, sans pression et sans compte à rendre. Slash ne se cache 
            pas, il a cherché à se faire plaisir en composant ses morceaux et en 
            recrutant une pléiade de chanteurs et musiciens chevronnés pour 
            assurer à ses côtés. Et la brochette est alléchante :  
            Chris 
            Cornell (Soundgarden,
             
            Audioslave),
             
            Ian Astbury 
            (The Cult),
             
            Ozzy Osbourne,
             
            Iggy Pop,
             
            Lemmy « 
            Motörhead » Kilmister ou encore
             
            Andrew Stockdale (Wolfmother). 
            Le plus incroyable, c’est que chaque titre semble être composé pour 
            son chanteur, chacun évoluant dans un registre parfaitement adapté. 
            Bien sûr, en 14 titres et quasiment autant de chanteurs, difficile 
            de trouver une ligne directrice et une cohérence d’ensemble. Slash a 
            pondu 14 morceaux qui ne font pas forcément un disque. On est dans 
            le  
            one shot, le plaisir non calculé, l’envie de faire ce 
            qu’il veut en tendant le majeur aux habituels pré-requis de 
            l’industrie musicale. Ça n’en fera certes pas un grand disque mais 
            une compilation de titres dont certains valent plus que le détour. À 
            commencer par le premier single « By The Sword » avec Andrew Stockdale, l’un des plus talentueux chanteurs actuels. Début 
            acoustique, poussées vocales, riffs et solos d’une redoutable 
            efficacité. Une vraie réussite. Au tableau des réussites, on compte 
            aussi « Ghost » avec Astbury au chant et 
            Izzy Stradlin à la 
            gratte, « Promise » tirant partie des facultés de Chris Cornell, l’hyperprotéinée 
            « Dr Alibi » avec Lemmy en maestro, la très 
            Stoogienne « 
            We’re All Gonna Die », les incursions de  
            Myles Kennedy 
            (chanteur de la tournée) et l’instrumentale « Watch This Feat » avec 
            Dave Grohl et
             
            Duff McKagan. À l’écoute de ce disque, 
            on comprend vite pourquoi le tandem Rose – Slash ne fonctionnait 
            plus. Ce dernier n’effectuant aucune concession quand on parle de 
            rock. Slash le garde à l’état brut, guitare, basse, batterie et 
            chant avec une alternance de riffs et solo. Point barre. On prend ou 
            pas, mais on aurait tort de s’en priver. Après, on pourra pinailler 
            sur les venues de  
            Fergie (Black Eyed Peas) ou
             
            Adam 
            Levine (Maroon 5) dans un univers musclé, mais tout est 
            affaire de goût. Pour mettre tout le monde d’accord, la Les Paul 
            envoie sévère et ça c’est bon.  
            It’s only rock n’ roll. 
            (mai 2010)  | 
           
         
        
       
      
  
        
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  Small World Project - Less is More 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Small World Project est 
        un trio jazz québécois. Avec Less is More, il nous offre son 2e 
        album après l’excellent 
        
        Small is Beautiful en 2008. Le groupe nous présente une musique 
        du monde particulièrement métissée avec des influences cubaines, 
        brésiliennes, italiennes, africaines, jamaïcaines et moyen-orientales. 
        Les trois musiciens nous présentent le tout avec des instruments à 
        cordes miniatures comme le ukulélé, le charango, le strumstick et le 
        banjo, ainsi que des mini percussions : tambourin, carillons, batteries 
        miniatures. Sur Less is More, ils nous offrent 8 pièces 
        originales et une pièce traditionnelle, en plus de 2 versions uniques de 
        classiques : « Fire » de Jimi Hendrix 
        et « I Shot the Sheriff » de Bob Marley. Presque entièrement 
        instrumental, le disque nous transporte dans un univers totalement 
        incomparable. Small World Project réussira assurément à vous faire 
        voyager. (janvier 2011)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  Audience / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
  
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
  
    
  
  
  
  Mavis 
  Staples - You Are Not Alone 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Après avoir vu Mavis 
        Staples en performance lors de l’enregistrement de 
        
        Live: Hope at the Hideout, Jeff Tweedy (Wilco) 
        savait qu’il devait pertinemment travailler avec cette grande dame de la 
        musique soul. Le voici donc en train de réaliser le nouvel album de 
        cette véritable légende vivante, réussissant à en faire ressortir le 
        meilleur. Dans un mélange de rock, blues, soul et gospel, Mavis nous 
        présente certaines pièces traditionnelles qui ont bercé son enfance, des 
        classiques blues et soul de Allan Toussaint, Little Milton 
        et Reverend Gary Davis, ainsi que des titres plus contemporains 
        de Randy Newman, John Fogerty et Jeff Tweedy. L’ensemble 
        se fusionne à la perfection pour un résultat plutôt impressionnant 
        considérant l’âge de la chanteuse qui a 70 ans bien sonnés. Les 
        arrangements sont superbes et rendent l’album au goût du jour. Mavis 
        possède encore une voix solide qui réussit habilement à transmettre 
        toute l’émotion. Voici donc un album très réussi qui plaira autant aux 
        nostalgiques qu’à un nouveau public curieux. (janvier 2011)  | 
       
     
    
   
  
  
  
      
  
  
  Anti- / 
  
      
      
      Epitaph 
  
  
  
  
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
  
   
  
    
  
  
  
  
  Stone Temple Pilots - 
  Stone Temple 
  Pilots 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Il est toujours un peu bizarre de voir un groupe nous présenter un album 
        éponyme tard dans sa carrière. C’est comme s’il nous disait : « ce que 
        nous avons fait avant, ça ne nous représentait pas, mais voici 
        maintenant qui nous sommes vraiment ». Dans le cas de Stone Temple 
        Pilots, ils en sont à leur 6e album en 18 ans, le premier depuis 2001. 
        Pendant ce hiatus, 
        Scott Weiland en a profité pour se payer un 
        trip de rock star à la tête de 
        Velvet Revolver, entouré 
        d’ex-membres de 
        
        Guns N’ Roses. 
        Sur cet album réunion, on peut noter pour la première fois l’absence du 
        réalisateur 
        Brendan O’Brien, celui-là même qui a su donner sa 
        couleur distincte à Stone Temple Pilots au cours des années. Le groupe 
        assure plutôt lui-même la réalisation du disque, et c’est peut-être en 
        ce sens qu’il lui ressemble plus que jamais. Les arrangements sont 
        grandement simplifiés et on met l’accent sur les guitares lourdes. Stone 
        Temple Pilots a réussi à amener le rock alternatif issu du grunge dans 
        un rock d’aréna spectaculaire au milieu des années 1990 et c’est encore 
        une fois ce qu’on peut entendre ici avec des influences certaines d’Aerosmith. 
        Peu de titres ressortent véritablement du lot, à part peut-être 
        l’excellente pièce d’ouverture, « Between the Lines », ainsi que « Huckleberry 
        Crumble » et « Bagman ». Par contre, STP nous présente un album 
        énergique et efficace du début à la fin qui, sans révolutionner le 
        genre, est à la hauteur de la réputation du groupe. (août 2010) 
        
        Vidéoclip : 
        
        « Between the Lines »
        
          | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  Atlantic 
  / 
  
  
  
  Warner 
  
  
       ½ 
      
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
   
    
      
  
  
  
  Story Of The Year - 
  The 
  Constant 
  
      
  
    
    
      
      
        | 
         
        J’avais bien aimé le 
        disque précédent de Story Of The Year paru en 2008, 
        
        
        The Black Swan. Le groupe revient avec le même réalisateur pour
        
        The Constant, 
        Elvis Baskette. À l’écoute de ce nouvel 
        album, on sent que le groupe s’est amusé, qu’il a travaillé sans 
        pression. Le résultat est un album de pop punk / emo grandement 
        rafraîchissant, variant entre des riffs passablement agressifs et des 
        ballades plus introspectives. La force du groupe demeure de nous offrir 
        des mélodies grandement accrocheuses sur des rythmes efficaces. Par 
        contre, il se permet de sortir occasionnellement de sa zone de confort. 
        Entre autres, la ballade romantique au piano « Holding On To You » vient 
        casser le rythme à la 7e piste, malgré son refrain puissant. Mais, ce 
        qui surprend le plus, c’est la pièce que l’on retrouve en conclusion, « Eye 
        For an Eye ». Il s’agit d’une pièce punk rapide et agressive qui a 
        débuté comme une blague en répétition, avant d’être peaufinée et ajoutée 
        au disque. Elle vient créer une énergie hors du commun pour boucler 
        l’album. Encore une fois, Story Of The Year réussit à nous présenter un 
        album de grande qualité et plaisant à écouter. Un incontournable pour 
        les fans de musique emo et pop punk. 
        (juin 2010)  | 
       
     
    
   
      
      
  
  
      
      
      
      Epitaph 
  
    
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
      
      
       
      Stratosphere
      - 
      Fire Flight 
      
      un texte de
      Réjean Potvin (cdenligne.ca) 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Nouveau groupe scandinave! Entrez dans la Stratosphère, un mélange 
            rock progressif et mélodique symphonique d'une façon qui ne vous 
            laissera pas indifférent. Le groupe est l'idée personnelle du 
            claviériste  
            Jeppe Lund, lui-même un fan énorme de rock 
            symphonique et il a rêvé de faire un album comme  
            Fire Flight. 
            Avec  
            Goran Edman aux chants principaux; sa voix propre, 
            cependant puissante, est unique. Goran se mélange parfaitement dans 
            un arrangement de musique forte. Il est devenu un nom très connu 
            chantant avec des groupes  
            comme  
            Kharma,
            
            Vindictiv et, bien sûr,
             
            Yngwie Malmsteen. Pour 
            compléter la ligne, nous avons le guitariste  
            Jonas Larsen, 
            dont le rythme solide nous rappelle 
            Yngwie lui-même et
             
            Richie 
            Blackmore.  
            Jim McCarty à la batterie et
             
            Anders Borre 
            Mathiesen à la basse possèdent tous deux une carrière 
            expérimentée dans l'industrie de la musique rock. 
            Stratosphere 
            possède un grand son avec beaucoup de guitare et le clavier qui 
            roule tranquillement juste aisément. Ils semblent capturer les 
            éléments du rock progressif symphonique et les mélanger avec des 
            notes mélodiques avec une originalité juste pour la bonne mesure. La 
            première chanson "Russian
            Summer" est une chanson énorme avec des 
            mélodies montantes en flèche, pendant que "The
            Battle
            Within" 
            présente des échos avec les jours heureux d'Arc-en-ciel. Les 
            pièces comme "Enemy of 
            my Soul" et "Street of 
            Moscow" sont 
            d’excellentes pièces bien rythmées, plus commerciales, avec le son 
            rock juste bien balancé qu’on aime vraiment écouter. La 
            pièce s'assemble si magistralement. Une autre piste qui est digne 
            d'attention est "Rendezvous", un instrumental qui est une de ces 
            pièces avec le son des claviers feuilletés qui s'entrelace avec le 
            jeu de guitare somptueux. La chanson obsédante "Shining Star" est un 
            plaisir à écouter et donne une chance pour Goran de poser sa 
            prouesse vocale à l'effet maximal. La ballade "Princess of 
            The 
            Night" est un morceau joliment exécuté, en fait l'album entier est 
            juste un plaisir complet d'écoute. 
            Stratosphere est un nouveau 
            commencement, c'est la musique rock scandinave. (octobre 2010)  | 
           
         
        
       
      
  
        
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  Jazmine Sullivan - Love 
  Me Back 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        La jeune chanteuse/compositeure de Philadelphie, Jazmine Sullivan, a 
        d’abord connu le succès en 2008 avec un très bon 1er album, 
        
        Fearless, et un premier simple à succès en « Need U Bad ». Sur
        Love Me Back, Jazmine explore un peu plus, se permettant de 
        laisser libre cours à sa créativité. Elle présente donc un son R&B bien 
        différent de la plupart des chanteuses de sa génération. Elle présente 
        même des moments plutôt surprenants comme dans le rap provocateur de « Redemption », 
        ainsi que dans la romantique « Stuttering ». Parmi les collaborateurs 
        ayant participé à l’album, notons plus particulièrement Missy Elliott 
        qui apporte une contribution importante à « Excuse Me », en plus d’avoir 
        participé à l’écriture de « Luv Back ». Sean « Diddy » Combs et
        Luther Vandross ont également participé à l’écriture d’une pièce 
        chacun, respectivement « Holding You Down (Goin’ in Circles) » et « Don’t 
        Make Me Wait ». Une autre pièce qui figure parmi les meilleures du 
        disque est « 10 Seconds ». En conclusion, Jazmine Sullivan met de côté 
        ses craintes sur Love Me Back et elle nous offre un album créatif 
        et extrêmement intéressant. (janvier 2011) 
        
        Vidéoclips :
        
        « Holding You Down (Goin’ in Circles) » -
        
        « 10 Seconds »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  J / 
  
  Sony 
  
  
        ½
  
      
  
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  The Superbees - 
  Top of the Rocks 
  
  
    
    
      
      
        | 
         Le quatuor de Los 
        Angeles est de retour sur disque, mais avec seulement un mini-album de 6 
        pièces. C’est certainement trop peu pour satisfaire leurs plus fervents 
        admirateurs qui en redemandent depuis leur premier album qui date déjà 
        de 2002. Ces fils spirituels de 
        MC5 et des 
        Stooges nous 
        offrent un rock garage énergique à souhait, même si on peut sentir une 
        certaine perte de vigueur sur certains titres. En fait, 
        Top of the 
        Rocks sert seulement à nous rappeler que le groupe existe toujours, 
        à garder la flamme allumée pour ses fans. Sauf qu’il faudra un produit 
        de meilleure qualité pour rallumer cette flamme pour de bon. 
        L’excellente « Silver Jet » et « S.O.S. (Too Bad) » réussiront tout de 
        même à vous faire patienter. (novembre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  Acetate
      / 
      
      
      MVD 
  
  
        
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  Serj Tankian - Imperfect Harmonies 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Après un premier album à 
        succès en 2007, 
        
        Elect the Dead, le fondateur et incomparable chanteur de 
        System of a Down nous a présenté une version orchestrale en concert 
        de ce premier opus, 
        
        Elect the Dead Symphony. Il est maintenant de retour avec un 
        nouvel enregistrement studio qui reprend en gros les éléments qui ont 
        fait le succès de son premier album. Il utilise à nouveau de nombreuses 
        orchestrations enveloppant un rock progressif. Par contre, il va un peu 
        plus loin en intégrant de l’opéra, de la musique arménienne et de 
        l’électronique pour créer une musique qui lui est unique. Par contre, 
        ces mélanges de genres nous écorchent les oreilles en plusieurs 
        occasions puisque l’amalgame est loin d’être parfait. L’ensemble est 
        extrêmement théâtral, mais va un peu trop dans toutes sortes de 
        directions. La créativité est au rendez-vous, mais il manque 
        définitivement la ligne directrice clairement établie qu’il pouvait 
        avoir au sein de System of a Down, même si le groupe allait lui aussi 
        très souvent dans différentes directions. Les bons moments ne manquent 
        pas, mais l’ensemble manque de cohésion. Heureusement que l’album ne 
        dure que 40 minutes… (janvier 2011)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Reprise 
  / 
      
  
  
  
  Warner 
  
  
  
        
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  Yann 
  Tiersen - Dust Lane 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Le Français Yann Tiersen est surtout reconnu pour son travail sur 
        différentes bandes originales de films (Le 
        fabuleux destin d’Amélie Poulain, etc.). Avec Dust Lane, 
        il nous propose son 6e album studio, le premier sur une étiquette 
        américaine. C’est un album marqué par la mortalité alors que Tiersen a 
        dû subir le décès de sa mère et d’un ami proche pendant son 
        enregistrement. On peut donc sentir ce côté sombre dans la majeure 
        partie du CD. Par contre, on y trouve aussi une certaine joie à vivre sa 
        vie lorsqu’elle passe. Avec ce nouvel enregistrement, Tiersen s’éloigne 
        quelque peu de la structure traditionnelle d’une chanson en y ajoutant 
        une certaine complexité, avec créativité en effet, mais une complexité 
        qui peut s’avérer déboussolante par moments. L’album n’est donc pas 
        vraiment facile d’approche et nécessite un certain apprivoisement. 
        Dust Lane présente un mélange de rock alternatif et d’électronique 
        avec de nombreuses textures et atmosphères. C’est une musique riche qui 
        se situe quelque part entre Serge Gainsbourg et Daniel Lanois 
        avec une bonne part d’expérimentation. Il réussit à intégrer 
        parfaitement ses diverses influences musicales allant du classique au 
        post-punk. Le résultat est donc un album qui pourrait fort bien agir à 
        titre de bande sonore d’un film plutôt sombre. Ce qui est certain en 
        tout cas, c’est que la musique à elle seule réussira à vous entraîner 
        dans un petit monde parallèle et unique. Malgré la difficulté que 
        certains auront à apprivoiser Dust Lane, il reste qu’il s’agit 
        d’un album créatif avec une richesse musicale incomparable. Un peu de 
        courage et vous y arriverez… (février 2011) 
        
        Vidéoclip :
        
        Introduction  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
      
  
  
  Anti- / 
  
      
      
      Epitaph 
  
  
        ½
  
      
  
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
      
  
  
  
  Tiësto -
  Magikal Journey: The Hits Collection 
  
  
    
    
      
      
        | 
         Après 4 albums studio et 
        plus de 10 ans de carrière, voici venu le temps pour le célèbre DJ de 
        nous présenter une récapitulation de ses meilleurs enregistrements. Pour 
        véritablement faire le tour, il faut 2 disques totalisant 140 minutes. 
        Par contre, il est important de mentionner qu’on peut aussi entendre 
        beaucoup de nouveau matériel de la part du DJ techno le plus connu au 
        monde. Le premier CD présente le meilleur de ses 2 premiers albums : 
        
        
        In My Memory (2001) et 
        
        
        Just Be (2004). Aux 9 titres s’ajoutent 2 nouvelles pièces : « Goldrush » 
        et « Magikal Circus ». Le deuxième CD contient 7 morceaux parus sur son 
        3e album, 
        
        
        Elements of Life (2007), dont certains remix. On peut aussi y 
        entendre 2 pièces de son plus récent disque, 
        
        
        Kaleidoscope, paru à peine 6 mois plus tôt. En boni, on retrouve 
        un nouveau remix de « In the Dark ». Le principal inconvénient de cette 
        double compilation est qu’elle présente des versions écourtées de 
        certaines pièces par rapport à la version originale parue à l’époque. 
        Par contre, ça permet de nous offrir plus de contenu pour le même prix. 
        La compilation pourra donc sembler insignifiante à ses plus grands fans 
        qui possèdent déjà tous ses albums. D’un autre côté, elle permettra aux 
        néophytes de découvrir Tiësto en entendant le meilleur de sa carrière à 
        ce jour. (octobre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Black Hole /
  
  
  
  
  Ultra / 
  
  DMD 
  
  
         
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
      
       
  
      
      
      
      Usher 
      - 
      Raymond v Raymond 
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Le chanteur R&B Usher Raymond est de retour sur disque avec son 6e 
            album studio, 
            Raymond v Raymond. La fin de son mariage 
            transparaît fortement sur ce disque particulièrement personnel. Il 
            semble perturbé et le résultat est plutôt triste. La majeure partie 
            de l’album est franchement ennuyante, voire même désespérante. Une 
            des plus entraînantes du lot est « Lil Freak ». Il y a également le 
            succès « OMG » qui peut grandement attirer l’attention, même si les 
            paroles sont vraiment insignifiantes. En fait, peu de moments sur 
            l’album réussiront à se démarquer de l’ensemble, ce qui en fait 
            peut-être l’un de ses moins bons enregistrements à ce jour. (août 
            2010) 
            
            Vidéoclips : 
            
            « Hey Daddy (Daddy’s Home) » 
            - 
            
            « OMG (feat. will.i.am) » 
            - 
            
            « Lil Freak (feat. Nicki Minaj) » 
            - 
            
            « There Goes My Baby »
              | 
           
         
        
       
  
  
  
  
  LaFace 
  / 
  
  
  
  
  Sony 
  
    
      ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
   
    
      
  
  
  
  Veara -
  What We Left Behind 
      
  
    
    
      
      
        | 
         
        Veara est un jeune groupe d’Augusta en Georgie qui est né au high school 
        en 2003. Après un mini-album et un album complet autoproduits, ils ont 
        obtenu un contrat chez Epitaph, ce qui leur permet maintenant de 
        présenter leur musique à un auditoire un peu plus large. La réalisation 
        a été confiée à 
         
        Jeremy McKinnon de
         
        A Day To Remember. Le 
        quatuor nous propose un son pop punk énergique incluant des mélodies 
        grandement efficaces. Avec 10 pièces totalisant tout juste un peu plus 
        de 30 minutes, l’album ne laisse que bien peu de répit et va droit au 
        but. Il n’y manque que quelques compositions d’un niveau supérieur pour 
        en faire un premier disque exceptionnel. Veara sera définitivement un 
        groupe à surveiller au cours des prochaines années. (juillet 2010) 
        
        Vidéoclip : 
        
        « Getting Kicked in the Face Has Never Been So Much 
        Fun »  | 
       
     
    
   
      
  
  
  
      
      
      
      Epitaph 
      
  
        
      
  
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
    
    
    
    
      
  
  Le 
  Vent du Nord - Symphonique 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Le 11 décembre 2009, en pleine tempête de neige, le groupe traditionnel 
        québécois Le Vent du Nord s’associait à l’Orchestre symphonique de 
        Québec pour un concert magique à la Salle Louis-Fréchette du Grand 
        Théâtre de Québec. Ce concert représente possiblement le meilleur 
        mariage entre musiques traditionnelle et classique. La poésie et les 
        superbes voix du quatuor traditionnel sont magnifiquement mises en 
        valeur par leurs propres instruments, mais surtout par le grand 
        orchestre dirigé par Airat Ichmouratov. Les somptueux 
        arrangements symphoniques ont été réalisés pour l’occasion par Tom 
        Myron. L’album Symphonique présente 13 des meilleures 
        compositions du Vent du Nord, pour un total de 56 minutes. Voici donc un 
        disque de musique traditionnelle de première classe. (mars 2011) 
        
        Vidéoclip :
        
        Extraits du spectacle  | 
       
     
    
   
  
  
  
      
  
  
  SRC
  
  
   / 
      
  
  
  
  SIX 
  
  
  
         
      
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
  
    
  
  
  
  
  Fredo Viola 
  - 
  The Turn (CD + DVD) 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Fredo Viola est un chanteur londonien qui s’est passablement promené 
        entre l’Angleterre et les États-Unis. Artiste créatif aux influences 
        variées, il a présenté son premier album aux Britanniques en 2009 et il 
        nous est maintenant offert au Canada. Viola joue avec sa voix à 
        profusion, grâce aux technologies modernes. Avec l’utilisation de 
        nombreuses boucles musicales et de chants grégoriens, parfois avec des 
        paroles inventées, il produit un excellent mélange du plus vieil 
        instrument du monde (la voix) et d’électronique moderne. Ses influences 
        variées peuvent se résumer à une fusion entre 
        Harry Nilsson, 
        
        Belle and Sebastian, 
        Brian Wilson, 
        Sigur Ros et 
        
        Radiohead, un beau melting-pot qui démontre toute la créativité de 
        Viola. Les effets de voix qu’il réussit à créer sont parfois 
        hypnotiques, presque mystiques. Les mélodies sont toujours efficaces et 
        des titres comme « The Turn », « The Sad Song » et « Robinson Crusoe » 
        vous resteront en tête dès les premières écoutes. L’ensemble demeure 
        tout de même grandement expérimental, démontrant toute la démarche 
        artistique derrière le projet. Un DVD est aussi inclus et il contient 8 
        « vidéoclips » : « The Sad Song », 2 versions de « The Turn », 2 
        versions de « Moon After Berceuse », « Test of Friendship », « Puss », 
        ainsi qu’une excellente version du classique chrétien « Silent Night » 
        qui n’est malheureusement pas incluse sur l’album. (novembre 2010) 
        
        Vidéoclips : 
        
        « The Turn » - 
        
        « The Sad Song »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  Because 
  / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
       ½ 
  
      
    
       | 
       
    
      | 
  
  
  
   
  
    
  
  
  
  Rufus 
  Wainwright - 
  All Days Are Nights: Songs 
  for Lulu 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Avec ce nouvel album, Rufus Wainwright revient à un son épuré, voix et 
        piano, qui laisse de côté totalement les grandes orchestrations. Les 
        arrangements de cet ensemble de chansons introspectives mettent donc 
        particulièrement en valeur ses textes poétiques. L’album a été 
        essentiellement composé durant la maladie de sa mère, 
        Kate McGarrigle, 
        décédée plus tôt cette année. Il présente donc des pièces hautement 
        personnelles autour de la maladie, du deuil, de la dépression et de la 
        tristesse. Cet état de fait atteint son apogée dans la touchante « Martha » 
        alors qu’il demande à sa sœur, 
        Martha Wainwright, de rejoindre sa 
        mère qui a besoin d’elle. Il dédie d’ailleurs l’album à sa sœur. Au 
        milieu du disque, Rufus adapte de belle façon 3 sonnets de 
        Shakespeare.
        All Days Are Nights est un album extrêmement touchant, mais aussi 
        triste et sombre. Il faut donc une ambiance bien particulière pour 
        s’imprégner totalement des mélodies plaintives de Rufus Wainwright, qui 
        risquent de repousser bien des amateurs de musique pop. (juillet 2010) 
        
        Vidéoclips :
        
        « Zebulon » -
        
        « Sonnet 20 »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Decca / 
  
      
      
      Universal 
  
  
       ½ 
      
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  Bob Walsh - Inside I Am All Blue 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Bob Walsh est un 
        véritable monument du blues québécois, un incontournable. Avec Inside 
        I Am All Blue, cette légende vivante des bars blues enfumés nous 
        propose son 9e album, 3 ans après 
        
        The Only Soul. Le bluesman renoue plus que jamais avec ses 
        racines rhythm & blues et nous chante avec une rage incomparable sa joie 
        d’être toujours vivant. Il nous propose quelques moments touchants comme 
        dans « Slightly Hung Over » et « Cancer Ward Blues », mais l’ensemble 
        demeure plutôt énergique. À travers tous les titres présentés, on peut 
        entendre une étonnante version
        de 
        « Angel » de Jimi Hendrix. 
        Sa voix mature et unique est accompagnée de musiciens très talentueux, 
        dont l’excellent harmoniciste Guy Bélanger. Voici donc un très 
        bon album de blues, un disque à la hauteur de la réputation de son 
        créateur. (janvier 2011)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  
  Bros / 
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
  
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  We Are The In Crowd - 
  Guaranteed To 
  Disagree 
  
  
    
    
      
      
        | 
         We Are The In Crowd est 
        un tout jeune groupe qui n’existe que depuis 2009. Ils nous offrent un 
        premier mini-album, question de faire patienter leurs déjà nombreux fans 
        qui ont eu la chance de les découvrir sur MTV grâce à leur succès « For 
        the Win ». Le groupe nous offre un son pop punk énergique et d’une 
        grande efficacité alternant entre voix féminine et masculine. Les 7 
        pièces incluses ici pour un total de 22 minutes nous mettent 
        définitivement l’eau à la bouche en attendant un album complet de leur 
        part. À découvrir! (septembre 2010)  | 
       
     
    
   
  
  
      
      
      
  
      
      Hopeless / 
  
      
      
      E1 
  
  
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
      
      
      
       
      
        
      
      
      
      Weezer -
      Hurley 
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Weezer est de retour avec un 8e album en carrière, un 3e en autant 
            d’années. Pour ce disque, le groupe fait un retour sur la scène 
            indépendante, ayant signé un contrat avec Epitaph Records. 
            Hurley
            a été intitulé ainsi en l’honneur du personnage de 
            Jorge 
            Garcia qu’on peut voir dans la télésérie 
            Lost et dont on 
            retrouve la photo en gros plan sur la pochette. N’en cherchez pas la 
            raison, mais il semble qu’ils ne voulaient tout simplement pas nous 
            offrir un 4e album éponyme. Fidèle à ses habitudes, le groupe nous 
            présente un court album de 34 minutes contenant seulement 10 titres, 
            mais une version de luxe avec 4 titres additionnels est également 
            disponible et inclut une reprise de « Viva la Vida » de 
            Coldplay.
            Cuomo collabore à l’écriture avec des noms diversifiés comme
            Desmond Child, 
            Linda Perry, 
            Ryan Adams, Tony 
            Kanal (No Doubt) et 
            Dan Wilson. Il nous présente à 
            nouveau des pièces pop rock d’une grande efficacité, mais avec des 
            arrangements un peu moins léchés, un peu plus près de ce que le 
            groupe peut nous offrir sur scène. Le premier extrait, « Memories », 
            est un incontournable, tout comme les excellentes « Ruling Me », « Hang 
            On » et « Smart Girls », sans oublier la comique « Where’s My Sex? ». 
            C’est donc encore une fois un bon disque que nous propose Weezer, un 
            excellent divertissement! (novembre 2010) 
            
            Vidéoclip :
            
            « Memories »  | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      
      
      Epitaph 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
      
      
       
      
        
      
      
      
      Kanye West 
      - My Beautiful Dark Twisted Fantasy
        
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Sur son 4e véritable album, Kanye West va plus loin qu’il avait osé 
            le faire sur ses 3 premiers enregistrements. Il nous offre un album 
            de près de 70 minutes complexe à l’extrême. Les couches 
            d’instruments et d’arrangements n’en finissent plus, alors que les 
            compositions ne semblent jamais vouloir se terminer et prennent 
            plutôt de nouvelles directions. En fait, la plupart des morceaux 
            s’étirent sur une durée variant entre 6 et 9 minutes. Par contre, ce 
            qui pourrait facilement être perçu comme un sérieux défaut s’avère 
            plutôt être un exercice de style impressionnant. West met le paquet 
            pour nous en mettre plein les oreilles et il vous faudra assurément 
            beaucoup d’efforts, de patience et d’ouverture d’esprit pour en 
            venir à véritablement adhérer à ce disque hip hop dont la complexité 
            n’a d’égal que son titre. Les pièces les plus accrocheuses demeurent 
            évidemment celles qui sont le mieux ramassées, comme « Power » et 
            « All of the Lights ». D’un autre côté, les mélodies demeurent 
            efficaces tout au long du disque. Voici donc un album d’envergure 
            très réussi de la part de ce rappeur controversé, qui réussit à 
            prouver à nouveau qu’il possède un talent indéniable de compositeur 
            et sait s’entourer d’excellents collaborateurs. (janvier 2011) 
            
            Vidéoclips :
            
            « Power » -
            
            « Runaway »
              | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      
      
      Roc-A-Fella / 
      
      
  
  
      
      Universal 
  
    
         
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  Cassandra Wilson - Silver 
  Pony 
  
  
  
    
    
      
      
        | 
         Cassandra Wilson est 
        beaucoup plus qu’une chanteuse jazz. Elle incorpore des éléments de pop, 
        de funk, de blues et de rock pour faire de sa musique un métissage 
        unique. Sur Silver Pony, elle reprend non seulement des standards 
        jazz, mais aussi des morceaux de rock, de blues et de country. On peut 
        d’ailleurs entendre des pièces d’artistes très variés comme les 
        Beatles (« Blackbird »), 
        Stevie Wonder (« If It’s Magic »), Charley Patton (« Saddle 
        Up My Pony ») et Billie Holiday (« Lover Come Back To Me »). 
        Entremêlées entre de nouvelles chansons, ces classiques retrouvent ici 
        une nouvelle vie, toute en douceur. L’album est tiré d’improvisations en 
        concert en Espagne qui ont été retravaillées et complétées en studio 
        avec des musiciens chevronnés et John Fischbach à la réalisation. 
        On retrouve aussi des artistes invités : Ravi Coltrane ajoute du 
        saxophone à « Beneath a Silver Moon » et John Legend vient 
        chanter et jouer du piano sur « Watch the Sunrise » de Big Star 
        en conclusion du disque. Cassandra Wilson apporte véritablement une 
        couleur personnelle au jazz contemporain et Silver Pony figurera 
        assurément parmi les moments forts de sa carrière. (février 2011)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Blue Note / 
  
  
  
  EMI 
  
  
  
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  Charlie Winston - 
  Hobo 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Charlie Winston est un auteur-compositeur-interprète britannique, frère 
        de 
        Tom Baxter, un chanteur underground surtout connu en 
        Angleterre. Protégé de 
        Peter Gabriel, Winston est associé avec 
        son étiquette, Real World Records. Après un premier album autoproduit en 
        2007, 
        Make Way, il a connu un premier succès en France en 2009 
        avec « Like a Hobo », titre d’ouverture de son premier disque qu’on 
        retrouve à nouveau sur 
        Hobo. Ensuite, il a véritablement conquis 
        le monde grâce à « In Your Hands », qui démarre le 2e album de cet 
        artiste de grand talent. On peut faire plusieurs liens avec Peter 
        Gabriel par la voix et certaines rythmiques, mais Winston a quand même 
        su développer un style bien à lui intégrant folk, rock et pop. Certaines 
        pièces introspectives viennent ralentir le rythme plutôt efficace de ce 
        disque qui offre un très bon moment de détente et de positivisme. 
        Parions que ce ne soit qu’une question de temps avant qu’il se fasse 
        enfin connaître dans son pays natal. (octobre 2010) 
        
        Vidéoclips : 
        
        « Like a Hobo » -
        
        
        « In Your Hands » -
        
        
        « I Love Your Smile » -
        
        
        « Kick the Bucket »
        
          | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  Real 
  World 
      / 
  
  
      
      
      Universal 
  
    
       ½ 
      
      
    
       | 
       
    
      | 
      
  
  
   
    
      
  
  
  
  
  Wintersleep - 
  New Inheritors 
  
  
    
    
      
      
        | 
         
        Le groupe rock de la Nouvelle-Écosse est de retour avec un 4e album. 
        Plutôt sombre sur ses disques précédents, Wintersleep laissait présager 
        un tournant un peu plus léger sur 
        New Inheritors. C’est vrai en 
        quelques occasions grâce à un rock un peu plus accessible, un peu moins 
        torturé, qui n’est pas sans nous rappeler les 
        Tragically Hip. Par 
        contre, l’ensemble peut être quelque peu déstabilisant avec un mélange 
        parfois bizarre de pièces pop rythmées et de morceaux plus expérimentaux 
        qui peuvent s’étirer en longueur. Leurs fans retrouveront en certaines 
        occasions le son qui leur plaisait, mais ils risquent de ne pas trop 
        comprendre la direction que tente de prendre leur groupe préféré. 
        L’ajout de sections de cordes et de cuivres apporte une certaine 
        richesse musicale à l’album, mais il vient créer une dissonance avec le 
        style plutôt brut du groupe. Si « Black Camera » est un succès 
        incontournable, peu d’autres pièces attirent vraiment notre attention. 
        Lorsque l’album se conclut, on ne peut faire autrement que de rester 
        pensif devant 
        New Inheritors, un disque difficile à analyser qui 
        devrait tout de même obtenir un certain succès. (septembre 2010) 
        
        Vidéoclip :
        
        « Black Camera »  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  Labwork / 
  
      
  
      
      
      EMI 
  
  
        
  
      
    
       | 
       
    
      | 
      
       
      
        
      
      
      
      
      Nikki Yanofsky - 
      Nikki 
      
      
      
        
        
          
          
            | 
             
            Nikki Yanofsky est une jeune montréalaise au talent phénoménal. En 
            2006, âgée de seulement 12 ans, elle performait dans le cadre du 
            Festival de jazz de Montréal devant des centaines de milliers de 
            spectateurs tous ébahis. En 2007, elle a enregistré le classique « Airmail Special » pour l’album hommage à  
            Ella Fitzgerald,
             
            We All 
            Love Ella, devenant ainsi la plus jeune artiste à enregistrer 
            sur l’étiquette Verve Records. Nikki possède une voix qu’on ne peut 
            comparer qu’aux plus grandes, malgré son jeune âge. Elle possède en 
            plus une présence sur scène unique et un sens du rythme 
            incomparable. Après un album en concert en 2008, le temps était venu 
            de nous présenter enfin son tout premier album studio. L’album a été 
            réalisé par le légendaire 
            Phil Ramone et
             
            Jesse Harris, 
            surtout connu pour son travail avec  
            Norah Jones sur son 
            premier album,  
            Come Away With Me. Harris co-écrit également 
            la plupart des pièces de l’album avec Nikki et 
            Ron Sexsmith. 
            Avant tout une chanteuse de jazz, Nikki explore aussi la musique pop 
            en différentes occasions. En plus des 7 compositions originales, 
            elle reprend 6 classiques jazz et pop. 
            On 
            retrouve entre autres « I Got Rhythm » de 
            Gershwin, « God 
            Bless the Child » de 
            Billie Holiday, « Try Try Try » de 
            
            Feist, le classique américain « Somewhere Over the Rainbow », 
            ainsi qu’un medley incluant « Fool in the Rain » de 
            
            Led Zeppelin et « On the 
            Sunny Side of the Street ». 
            En boni, on peut également 
            entendre son interprétation de la chanson-thème des Jeux olympiques 
            d’hiver de 2010 à Vancouver, « I Believe ». Avec ce premier album, Nikki Yanofsky nous prouve définitivement qu’elle fait déjà partie 
            des plus grandes chanteuses jazz contemporaines. (découverte du mois 
            de juin 2010) 
            
            Vidéoclip : 
            
            « I Believe »
            
              | 
           
         
        
       
      
      
      
      
      
      
      Decca / 
      
      
      
      Universal 
  
    
       ½ 
      
    
       | 
       
    
      | 
  
   
    
      
  
  
  
  
  Hindi Zahra - 
  Handmade 
  
      
  
    
    
      
      
        | 
         
        La Française Hindi Zahra peut déjà être considérée comme la nouvelle 
        sensation jazz de 2010. Avec un son aux influences folks et orientales, 
        elle nous propose une musique fascinante qui réussit à créer une 
        atmosphère unique. Sa voix chaude est seulement accompagnée d’une 
        guitare acoustique et de percussions discrètes. On peut donc doublement 
        apprécier la qualité de ses compositions. 
        Handmade 
        contient 11 
        titres totalisant un peu plus de 41 minutes et on y retrouve bien peu de 
        moments inintéressants. Voici donc une bien belle découverte, totalement 
        inattendue! (juin 2010) 
        
        Vidéoclip : 
        
        « Beautiful Tango »  | 
       
     
    
   
      
      
  
  
  
  
  Blue Note 
  
  
   / 
  
  
  
  
  EMI / 
   
  
      
  
  
  
  SIX
      
      
  
       ½ 
      
      
      
    
       | 
       
    
      | 
       
      Compilations : 
        
       | 
       
    
      | 
      
  
   
    
      
  
  
  
  Dr. Tom ou la liberté en cavale 
  
  
    
    
      
      
        | 
         Suite au décès en 2006 
        du compositeur français Franck Langolff, son fils Norman 
        décide de présenter des musiques inédites de son père. Il s’associe à 
        l’auteure Sylvie Arditi et lui demande d’imaginer l’histoire qui 
        accompagnera cette musique. Naît alors le personnage de Dr. Tom qui 
        partira en cavale pendant 13 titres totalisant 45 minutes. Parmi les 
        artistes qui donnent vie à cette aventure, on retrouve Alain Souchon,
        Arthur H., Thomas Dutronc, Yannick Noah, Raphaël 
        et plusieurs autres. Il faut aussi souligner la présence remarquée de 
        Vanessa Paradis, une grande admiratrice de Langolff qui a encouragé 
        Norman dès le départ à aller de l’avant avec ce projet. L’ensemble de ce 
        disque plutôt divertissant présente une pop française légère. Les 
        arrangements sont de grande qualité et nous présentent la musique de 
        Langolff sous son meilleur jour. Un très bon disque pour les amateurs de 
        pop française contemporaine. (mars 2011)  | 
       
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  Virgin / 
  
  
  
  
  
  
  EMI / 
  
      
      
  
  
  
  SIX 
  
  
  
       ½ 
      
      
      
    
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