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JUILLET 2024

 

Chronique principale :  Imagine Dragons    Découverte du mois :  Travis Denning

 

Juin :

Dua Lipa - Nia Archives

 

 

ARCHIVES :

 

 

     

   

 

       

         

         

         

         

 

       

     

 

Légende pour les étoiles

 

 

 

CHRONIQUE PRINCIPALE :

 

Imagine Dragons – Loom

Imagine Dragons – Loom

Après une période d'introspection sur le double album Mercury (2022), Imagine Dragons ramènent le rythme sur leur septième album. Réalisé par le groupe en collaboration avec les Suédois Mattman & Robin, Loom est un court album de moins de 32 minutes, 10 chansons qui contiennent tout ce qui a fait d'Imagine Dragons des vedettes internationales. On y trouve des mélodies inoubliables et des rythmes endiablés de pop rock, soutenus par des percussions percutantes. Le groupe touche aussi au hip hop, surtout sur le premier titre, « Wake Up », qui rappelle Eminem. Ensuite, on peut entendre les excellents « Nice to Meet You », un morceau disco pop entraînant, et l’inquiétant succès dubstep « Eyes Closed » (que l’on retrouve aussi en conclusion avec J Balvin). La pièce latine « Take Me to the Beach » poursuit le rythme du disque, qui s’avère en bout de ligne grandement efficace. Dommage qu’il soit aussi court; on aurait bien pris quelques titres additionnels. Le quatuor de Las Vegas revient donc en grande forme avec Loom.

Vidéoclip : « Eyes Closed »

½

   

 

DÉCOUVERTE DU MOIS :

 

Travis Denning – Roads That Go Nowhere

Né en Géorgie, Travis Denning est un auteur-compositeur et interprète de country avec un appétit pour le hard rock et la bière fraîche. Il mélange le country folk sudiste avec des guitares électriques puissantes, tout en racontant des histoires de nuits sauvages dans de petites villes. Denning a obtenu un premier succès numéro un au Billboard Country Airplay en 2019 avec « After a Few ». Il présente ensuite deux mini-albums, Dirt Road Down (2021) et Might as Well Be Me (2022). Il lance finalement son premier album complet avec Roads That Go Nowhere. Le disque de 15 titres propose un bon mélange entre pièces énergiques et morceaux plus doux et émotifs. Denning est à son meilleur dans les moments plus dynamiques, notamment l’excellente « Strawberry Wine and a Cheap Six Pack », ainsi que « Southern Rock », avec Hardy. Les passages introspectifs présentent quant à eux quelques longueurs, mais l’ensemble demeure tout de même efficace. Un bon premier essai pour Travis Denning.

Vidéoclip : « Southern Rock »

   

 

JUIN :

 

Dua Lipa – Radical Optimism

Dua Lipa – Radical Optimism

Quatre ans après son dernier album, Future Nostalgia, les attentes devenaient de plus en plus grandes pour un nouveau disque par cette nouvelle star de la pop. Surtout après des succès immenses comme « Houdini » et « Training Season ». Même « Illusion » commence à provoquer de sérieuses réactions. Dua Lipa nous arrive donc enfin avec Radical Optimism, son troisième enregistrement en carrière. Pour l’occasion, la chanteuse londonienne a demandé les services de Kevin Parker de Tame Impala (qu’elle admire particulièrement sur l’album Currents). Il en résulte de bien bons moments, notamment avec les succès nommés ci-dessus. Cependant, plusieurs pièces s’avèrent tout juste sympathiques, avec un manque évident de cohésion entre elles. En fait, c’est le principal défaut de cet album, qui manque cruellement d’un fil conducteur ou d’un thème récurrent. On y trouve quelques chansons plaisantes à l’oreille, mais ce sont les succès mentionnés plus tôt, et peut-être aussi « These Walls », que vous risquez fort d’écouter en boucle. Il reste que Dua Lipa représente parfaitement la nouvelle génération pop et qu’on l’entendra encore longtemps. (chronique principale de juin 2024)

Vidéoclips : « Houdini » - « Training Season » - « Illusion »

   

Nia Archives – Silence is Loud

L’auteure-compositrice, interprète et réalisatrice londonienne Nia Archives présente son tout premier album, après les mini-albums Headz Gone West en 2021, Forbidden Feelingz en 2022 et Sunrise Bang Ur Head Against tha Wall en 2023. Sur Silence is Loud, elle confirme avoir trouvé le parfait équilibre entre soul/pop et électronique. Elle propose 13 compositions de qualité, incluant les excellentes « Forbidden Feelingz » (avec sa basse bien lourde) et « So Tell Me… », deux titres parus précédemment qui se présentent comme les pièces de résistance de cet excellent disque de seulement 35 minutes. La chanson-titre en ouverture s’avère particulièrement intense et donne le ton au reste de l’album, laissant la place ensuite à la très efficace « Cards on the Table ». Le mélange de musique électronique de Nia Archives inclut des influences jungle et drum n’ bass qui s’avèrent extrêmement agréables en accompagnement à sa musique néo-soul. L’album a été coécrit et coréalisé par Ethan P. Flynn, connu pour son travail avec FKA Twigs, Jockstrap, Black Country, New Road, et plusieurs autres. Silence is Loud a l’avantage de présenter une musique qui peut autant se rendre dans un rave que dans une radio commerciale. Un très bon disque! (découverte du mois de juin 2024)

Vidéoclips : « Forbidden Feelingz » - « So Tell Me… » - « Cards on the Table »

½

   

 

mai :

 

Beyoncé – Cowboy Carter

Beyoncé – Cowboy Carter

Avant même sa sortie, ce deuxième acte de la trilogie Renaissance était attendu comme un album country par cette icône du R&B. De quoi faire frémir les puristes du genre. Cependant, il n’en est rien et il s’agit plutôt d’un hommage aux pionniers (et surtout aux pionnières) de la musique country noire. Ce clin d’œil à la musique country se dessine principalement par des interventions de légendes comme Willie Nelson, Linda Martell (première femme noire à obtenir un succès country dans les années 1960) et Dolly Parton, mais on reconnaît toujours le style pop, soul, R&B et hip hop de la célèbre chanteuse qui ne fait qu’intégrer les codes de la musique country. La chanson à succès « Texas Hold ‘Em » est probablement la plus country parmi les 27 pièces de l’album. Beyoncé propose un mélange de hip hop et de house sur « Sweet Honey Buckiin’ », rappelant le premier acte de Renaissance et faisant du même coup un pied de nez aux puristes en célébrant l’influence afro-américaine dans l’électro. En fait, c’est ce que l’artiste semble vouloir nous démontrer ici : que la musique country n’est pas que blanche et qu’elle a été fortement influencée par la culture afro-américaine. En plus des légendes nommées plus tôt, Beyoncé s’entoure de jeunes artistes talentueux comme Miley Cyrus, Post Malone et Tanner Adell. Elle présente non seulement de nouvelles compositions brillantes fusionnant les genres et l’histoire, mais aussi des reprises de classiques : « Jolene » de Dolly Parton, « Blackbird » des Beatles, ainsi que des extraits de chansons de Chuck Berry. Dans « Ya Ya », un mélange de soul et de pop dansante, elle réussit à reprendre à la fois « These Boots Are Made for Walkin’ » de Nancy Sinatra et les Beach Boys. Cowboy Carter n’est pas un album country, c’est un album de Beyoncé, tout simplement! (chronique principale de mai 2024)

Vidéoclip : « Texas Hold ‘Em »

   

Fabiana Palladino – Fabiana Palladino

Avant de présenter son premier album éponyme en 2024, Fabiana Palladino publiait des chansons à un rythme plutôt lent depuis plus de 10 ans et était surtout connue pour son travail d'accompagnement d’artistes comme Jessie Ware, Laura Groves et Jai Paul, qui a ajouté la chanteuse à son label, Paul Institute. L'auteure-compositrice et interprète, multi-instrumentiste et réalisatrice a présenté une poignée de simples pop électroniques émotifs entre 2017 et 2023. Le plus récent, "I Care", en duo avec Jai, inclut aussi son père, le légendaire bassiste Pino Palladino. L'album a été écrit en grande partie à la suite d'une séparation et Fabiana y exprime le chagrin d'amour, la solitude et le désir. Elle fait appel à de nombreux collaborateurs, dont son collègue réalisateur Harry Craze, le choriste Jamie Woon, l'arrangeur de cordes Rob Moose, sa mère Maz, son frère Rocco, sa sœur Giancarla, etc. Il s'agit d'un album personnel avec une perspective unique et un environnement sonore qui lui est propre. Elle cite « Strange Relationship » de Prince, et « Forever » pourrait être présenté comme un projet perdu de Wendy & Lisa du milieu des années 1980. L’album culmine avec une empilade de cordes et de voix de Fabiana, presque surpassées par des ballades qui semblent défaitistes, « I Can't Dream Anymore » et « Give Me a Sign ». Deux des meilleures chansons rythmées s'enchaînent également avec aisance : « Stay with Me Through the Night », mise en évidence par l'excellent batteur Steve Ferrone, et une autre ligne de basse efficace de Pino qui cède la place à « Shoulda », une pièce rock pleine de regrets. Voici un délice pop et R&B créatif, captivant et confiant par une auteure-compositrice à la très belle plume. (découverte du mois de mai 2024)

Vidéoclip : « I Can’t Dream Anymore »

½

   

 

AVRIL :

 

Ariana Grande – Eternal Sunshine

Ariana Grande – Eternal Sunshine

Il aura fallu quatre ans à Ariana Grande pour qu’elle nous revienne avec un nouvel album, son septième. Eternal Sunshine présente la fin d’une relation (conclue par un divorce) et le début d’une nouvelle. Il s’agit d’un court album de 35 minutes, incluant une introduction d’une minute et demie. On peut bien sûr y entendre le succès disco « Yes, and? », mais aussi les excellentes « Bye », « Supernatural », « The Boy is Mine », « We Can’t Be Friends » et la chanson-titre. Sur Eternal Sunshine, Ariana propose une musique R&B de grande qualité. On y découvre à nouveau toutes les capacités de sa voix, même si elle ne la pousse pas toujours à son maximum, mettant plutôt l’accent sur la qualité des mélodies. Sur ce nouvel enregistrement, la jeune trentenaire réussit à nous offrir son album le plus cohérent à ce jour. (chronique principale d'avril 2024)

Vidéoclips : « Yes, and? » - « We Can’t Be Friends (Wait for your Love) »

   

Tierra Whack – World Wide Whack

Tierra Whack a épaté en 2018 avec Whack World, un premier mini-album rempli d'idées et de sentiments, difficiles à contenir dans des chansons d'une minute (il y en avait 15 au total). La rappeuse de Philadelphie a ensuite publié une série de simples qui lui ont permis de consolider son expertise en matière de sorties de courte durée, tout en faisant monter l'attente de son premier album. En équilibrant l'audace de Whack World avec l'écriture plus expansive de musiques pop, rap et R&B, World Wide Whack ressemble en effet à un premier album officiel. Comme toute sa musique, le disque regorge de productions inventives et de jeux de mots vertigineux. « Ms Behave » possède ces deux qualités en abondance, alors qu’elle cite Angela Bassett et OutKast sur une musique électro efficace et une ligne de basse puissante. Bien que l’album soit plus soigné et plus direct que ses précédentes œuvres, Tierra n'a pas cherché à devenir plus accessible à tout prix et elle conserve toute son unicité. Sur « Chanel Pit », elle est soutenue par un xylophone, pendant que sur « X », ses pires souhaits pour une ancienne flamme sont soutenus par un rythme aux accents punks. Son don pour l'écriture de tranches de vie brille toujours, en particulier sur le funk lumineux de « Shower Song », une célébration pleine d'espoir des pouvoirs rajeunissants de la musique, et sur « Moovies », un morceau de R&B romantique et léger qu’elle nous offre à sa manière. Les chansons joyeuses s’entourent aussi de pièces plus sombres, mélancoliques, presque douloureuses, notamment les émouvantes « Waze » et « Sore Loser ». Tierra met ses sentiments à nu sur la meurtrie « Difficult » et sur l'éprouvante conclusion « 27 Club », où elle raconte son désespoir sur une mélodie qui coule comme des larmes. Avec World Wide Whack, Tierra Whack s’établit véritablement sur la scène rap de la côte est américaine, définissant clairement son style et son approche. (découverte du mois d'avril 2024)

Vidéoclips : « Chanel Pit » - « Shower Song » - « 27 Club » - « Two Night »

½

   

 

Yannick Nézet-Séguin – Sibelius 2 & 5

Après la Symphonie #1 en 2019 et les Symphonies 3 & 4 en 2023, le chef Yannick Nézet-Séguin (en compagnie de l’Orchestre Métropolitain de Montréal) nous revient avec les Symphonies 2 & 5 du compositeur finlandais Jean Sibelius (1865-1957). Enregistrées à la Maison symphonique de Montréal, ces deux œuvres font partie des plus appréciées de Sibelius, composées à une quinzaine d’années d’intervalle. La « Symphonie #2 » marque la conclusion de sa première phase stylistique caractérisée par le romantisme national. La « Symphonie #5 » établit quant à elle les bases de ce qui allait être le langage de la maturité du compositeur. Encore une fois, voici une grande performance de Nézet-Séguin et l’OM, qui met parfaitement en valeur l’œuvre de Sibelius. (avril 2024)

ATMA Classique

   

 

mars :

 

Jennifer Lopez – This Is Me… Now

Jennifer Lopez – This Is Me… Now

Avec son nouvel album, Jennifer Lopez crée en quelque sorte une suite à This Is Me… Then, paru en 2002, qui rendait hommage à son amoureux de l’époque, Ben Affleck, en plus de contenir le succès intemporel « Jenny from the Block ». C’est certainement ses retrouvailles avec Affleck en 2021, suivi de leur mariage à l’été 2022, qui ont inspiré Jennifer pour This Is Me… Now. L’album de près de 45 minutes est accompagné d’un film complet regroupant des vidéoclips pour chacune des 13 chansons du disque, de la chanson-titre à « Greatest Love Story Never Told », en passant par le succès « Can’t Get Enough ». On peut aussi découvrir un documentaire intitulé The Greatest Love Story Never Told qui emprunte son titre à une série de lettres d’amour écrites pour Jennifer par Affleck. Contrairement au film qui contient plusieurs caméos (Jane Fonda, Post Malone, etc.), l’album est beaucoup plus sobre, sans invités et entièrement concentré sur la chanteuse latine. Peu de titres ressortent du lot, mais l’ensemble demeure agréable jusqu’à la fin et plaira assurément à ses nombreux fans. (chronique principale de mars 2024)

Vidéoclip : « Can’t Get Enough »

   

The Last Dinner Party – Prelude to Ecstasy

Prelude to Ecstasy est le tout premier album de ces provocateurs londoniens qui donnent dans la pop baroque et l'indie rock avec des influences certaines de Florence + the Machine, Suede, Roxy Music et David Bowie. Leur ascension rapide est certainement due en grande partie à une place en première partie des Rolling Stones à Hyde Park avant même de lancer un premier simple. "Nothing Matters" est un hymne parfait pour les festivals, et a pris d'assaut les palmarès britanniques. Le reste de Prelude to Ecstasy offre un rock alternatif audacieux à tendance gothique, avec en plus des mélodies mémorables, des paroles intelligentes et romantiques, et un côté théâtral bien assumé. Voici donc un premier album très intéressant par un groupe qui risque fort de se démarquer au cours des prochaines années. (découverte du mois de mars 2024)

Vidéoclip : « Nothing Matters »

½

   

 

FÉVRier :

 

Green Day - Saviors

Green Day – Saviors

Après 35 ans de carrière, le trio californien déborde toujours autant d’énergie et nous arrive avec Saviors, quatre ans après Father of All…. Le groupe poursuit dans la même direction pop punk un peu plus adulte, avec un son plus propre, malgré l’agressivité caractéristique du trio. Leurs mélodies demeurent toujours aussi efficaces, et quelques ballades de qualité viennent confirmer leur polyvalence. Le groupe ne renie pas ses influences du passé, mais Green Day est toujours en mesure d’en faire ses propres chansons, son style bien à lui. Les instincts pop de Billie Joe Armstrong sont incontestables, ce qui fait de Saviors un album à la fois puissant et inoubliable. Green Day ne propose peut-être pas un album qui fera oublier ses classiques du passé, mais suffisamment de chansons parmi les 15 vous donneront envie de taper du pied ou de chanter à tue-tête. (chronique principale de février 2024)

Vidéoclips : « The American Dream Is Killing Me » - « Dilemma » - « One Eyed Bastard » - « Bobby Sox »

½

   

Louis-Pierre Bergeron & Meagan Milatz – Bravura (2023)

Pour Bravura, le corniste Louis-Pierre Bergeron et la pianiste Meagan Milatz s’inspirent de Beethoven. Sa « Sonate pour cor et piano en fa majeur, op. 17 » (1800) est la première véritable sonate pour cor et piano de l’histoire de la musique et elle est l’œuvre centrale de cet album. Ce chef-d’œuvre est accompagné de pièces pour cor naturel et pianoforte de Vincenzo Righini (1756-1812), Cipriani Potter (1792-1871), Franz Xaver Süssmayr (1766-1803) et Nikolaus Freiherr Von Krufft (1779-1818). Bergeron est le quatrième cor de l’Orchestre du Centre national des Arts, après avoir performé avec l’OSM, l’Orchestre Métropolitain et l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières. Il collabore aussi régulièrement avec Les Violons du Roy. Quant à Milatz, elle est lauréate de nombreux concours et se produit en soliste avec des orchestres à travers le Canada, dont l’Orchestre symphonique de McGill. (découverte du mois de février 2024)

ATMA Classique

½

   

 

 

 

 

       

 

 

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