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The Arcade Fire - Théâtre Corona, Montréal, Québec - 25 avril 2005

Pour un troisième soir consécutif au Théâtre Corona, le groupe montréalais The Arcade Fire avait de la pression compte tenu de la vitesse à laquelle se sont vendus les billets pour les spectacles (les revendeurs s'en sont donné à coeur joie faisant des profits faramineux). Mais, nous n'avions rien à craindre car ils se sont présentés dans une forme superbe. Il faut dire que la salle avait bien été réchauffée par Final Fantasy, un violoniste qui travaille avec de l'échantillonnage en boucle en direct (il allait plus tard joué avec le groupe) et Wolf Parade, un groupe passablement original alliant guitare et orgue à une excellente section rythmique (quelque part entre Franz Ferdinand et The Doors). Par la suite, le très attendu groupe en vedette faisait son apparition avec l'excellente Wake Up où les "Oooh-Oooh-Oooh..." allaient être repris en coeur par la salle en entier. Avec 10 personnes sur scène, le groupe, dirigé par le couple formé du chanteur/guitariste Win Butler et de la très polyvalente Régine Chassagne, nous en a fait voir de toutes les couleurs en interprétant avec une énergie débordante la totalité des pièces de son album à succès "Funeral", en plus de quelques nouveaux titres tout aussi réussis. La balance parfaite entre les pièces rythmées et les chansons un peu plus douces en a fait un concert de 1 heure 15 minutes sans aucune faiblesse musicale. L'interaction plutôt restreinte de Butler avec les spectateurs entre les pièces peut avoir été appréciée de plusieurs qui voulaient après tout entendre leurs chansons, mais on aurait peut-être aimé l'entendre nous dire autre chose que "thanks for coming" qu'il a répété au moins 3 ou 4 fois alors qu'il ne savait visiblement pas quoi dire de plus. Même chose pour Régine qui a simplement dit en français que les profits des spectacles de Montréal et Toronto iraient à un hôpital en Haïti, à moitié son pays d'origine. Il y a quand même eu quelques interactions avec un public plutôt jasant à certains moments, boisson aidant. Toutefois, musicalement, tout était irréprochable, incluant l'excellente sonorisation du Théâtre Corona. Un tel professionnalisme sur scène de la part d'un groupe aussi jeune laisse miroiter un futur plus qu'intéressant et il faut prévoir que leurs prochains spectacles à Montréal n'auront lieu ni au Théâtre Corona, ni au prix abordable de 15$. Donc, si vous avez la chance de les voir en spectacle, ne la ratez pas puisque c'est plus qu'un concert qu'ils nous offrent, mais une véritable performance scénique. (mai 2005)

½

The Black Keys - Cabaret La Tulipe, Montréal, Québec - 17 novembre 2005

The Black Keys, c'est ce duo blues garage de l'Ohio qu'on associe souvent aux White Stripes. Tout au long du spectacle, il était en effet possible de faire ce parallèle à deux différences près. Premièrement, les Black Keys sont supérieurs en terme de virtuosité sur leur instrument respectif, même si Jack White des White Stripes est excellent à la guitare et joue aussi du piano, contrairement à Dan Auerbach qui ne joue que la guitare dans les Black Keys. Malgré tout le talent que possède Meg White à la batterie au sein des White Stripes, il n'est en rien comparable à celui de Patrick Carney dans les Black Keys. L'autre différence principale entre les deux groupes est que les Black Keys possèdent très peu de pièces pour faire lever la foule (qui pourtant était là pour eux). Il y en a bien quelques-unes sur leur plus récent album, Rubber Factory, mais rien de comparable aux méga succès des White Stripes. D'ailleurs, un des points faibles du spectacle est que le charisme n'étant pas au rendez-vous, la foule de 400 personnes avait de la difficulté à embarquer. Pourtant, la première partie aurait dû contribuer à bien réchauffer cette salle grâce à une présence époustouflante du vieux fou de Nathaniel Mayer. Il s'agit d'un artiste qui n'a eu qu'un succès au début des années 60 et n'a jamais fait d'albums ensuite avant de lancer I Just Want To Be Held sur l'étiquette Fat Possum en 2004. Il nous propose un son R&B/soul/rock garage particulièrement intéressant et son charisme sur scène en fait un des artistes les plus flamboyants qu'il m'ait été donné de voir en spectacle. Même s'il est très différent au niveau musical, sur scène on peut le comparer à un James Brown. Après seulement une chanson, il contrôlait les spectateurs à sa guise, même si certains, qui n'étaient là que pour les Black Keys, s'en foutaient royalement et jasaient entre eux (ils ont raté un bon show!). Bon, ce ne sont pas toutes les pièces de Mayer qui étaient de première qualité, mais c'était une excellente façon de préparer le terrain pour les Black Keys. Par contre, ceux-ci paraissaient totalement sans couleur ni saveur après une performance aussi extravagante. Donc, même si j'ai été impressionné par leur immense talent de musiciens, ils ne m'ont pas autant impressionné par leur présence sur scène. C'est dommage, mais j'en ai quand même eu pour mon argent. (décembre 2005)

½

The Frames - Cabaret La Tulipe, Montréal, Québec - 3 mars 2005

Après une première partie de ½ heure par le chanteur folk irlandais Mark Geary, le groupe The Frames (de la même origine) est monté sur scène dans une salle parfaitement adaptée à son style, le Cabaret La Tulipe (ancien Théâtre des Variétés). Le groupe a démarré le spectacle tout en douceur avec l’excellente A Caution To The Birds, tirée de leur plus récent album "Burn The Maps". Le quintet a ensuite continué d’offrir une prestation sans bavure à un public d’environ 400 personnes conquises d’avance. On sentait que cette foule, anglophone en grande partie, les suivait depuis bien longtemps puisque les gens chantaient à tue-tête sur les classiques du groupe (Revelate, Pavement Tune, Star Star, etc.). Même les titres de leur nouvel album semblaient connus de la planète entière malgré la sortie récente du disque. Il faut dire que les Happy, Finally, Dream Awake, Fake, etc. sont particulièrement efficaces et peuvent conquérir rapidement un tout nouveau public, ce qui a probablement été le cas des quelques néophytes dans la salle. Le son et l’éclairage superbes jumelés à l’énergie débordante de Glen Hansard, le chanteur, guitariste et leader du groupe ont créé une atmosphère tout à fait magique pendant 1h45 incluant 4 pièces en rappel. Comme 2è chanson en rappel, Hansard s’est lancé dans ce qui semblait être l’improvisation de War Pigs de Black Sabbath, habilement enchaînée par le groupe alors que Hansard allait prendre une petite pause en arrière-scène. La performance du groupe sur ce classique nous a rapidement fait oublier la possibilité de l’improvisation, pour un autre moment fort du spectacle. Après cette soirée magnifique, tout le monde est reparti le sourire aux lèvres en se disant : « Quel 15$ bien investi! ». (avril 2005)

½

Éric Lapointe - Métropolis, Montréal, Québec - 1er avril 2006

C'est la jeune Amélie Boisclair qui a eu la tâche ingrate de réchauffer la foule pendant 1/2 heure, même si peu de gens en avaient vraiment besoin. Amélie est une chanteuse au grand talent, mais je trouve malheureusement que ses chansons douces et acoustiques ne cadraient pas dans l'ambiance de la soirée. On avait d'ailleurs toute la misère du monde à entendre sa voix par-dessus le brouhaha de la foule qui n'attendait qu'un seul homme et semblait pas mal s'en foutre. Ce qui a réussi à faire taire quelque peu les conversations, c'est l'arrivée de Hugo Lapointe pour interpréter son succès "On fait l'amour" en duo avec Amélie. Ce sera intéressant d'entendre cette jeune chanteuse sur disque et sur scène dans ses propres concerts, mieux adaptés à son style. Par la suite, Éric Lapointe est arrivé pour virer le Métropolis à l'envers, lui qui a avoué avoir eu très hâte à ce spectacle puisqu'il adore jouer dans cette salle. Disons que même si la foule était vendue d'avance, le fait de démarrer le show avec quelques-unes de ses pièces les plus rock ("Coupable", "Priez" et "Marie-Stone") a certainement aider à mettre les gens rapidement dans l'ambiance. Là où j'avais le plus de craintes, c'est lors de ses nombreuses ballades à succès. Sauf qu'il a su bien les éparpiller et en a gardé plusieurs en rappel. Il en a même adapté quelques-unes pour la scène, la version la plus intéressante étant sans contredit celle de "Mon ange". Son frère Hugo est à nouveau venu sur scène pour interpréter son méga-succès "Célibataire", question de donner un peu de répit à Éric, même s'il est resté pas trop loin sur scène tout au long de la pièce. Après plus de 2 heures de spectacle où n'ont défilé que des succès (et il les a tous joués), c'est une foule ravie qui est retournée à la maison (ou plus probable, s'est rendue ailleurs pour poursuivre le party). Lorsqu'on voit Éric Lapointe dans une si grande forme jouer avec la foule à sa guise, on ne peut qu'affirmer sans se tromper qu'il est le meilleur rockeur francophone au Québec (et peut-être dans la francophonie). Sans rien enlever aux Martin Deschamps de ce monde, Lapointe est dans une classe à part. Plutôt que de vous dire d'aller le voir en concert s'il passe dans votre coin, je vous dirais plutôt de vous déplacer n'importe où pour aller le voir. Si vous appréciez Éric Lapointe, vous l'aimerez encore plus à la fin de la soirée. (avril 2006)

½

Meesh / Hugo Lapointe / 400 Lapins - Club Soda, Montréal, Québec - 28 février 2006

C'est certainement la critique la plus rapide que je fais puisque le spectacle vient à peine de se terminer au moment où j'écris ces lignes. Il s'agissait d'un spectacle gratuit dans le cadre des Soirées Molson Dry qui regroupait 3 artistes de l'étiquette YFB. Tout d'abord, les 400 Lapins sont venus réchauffés habilement la salle avec leur rock efficace et accrocheur. Bon, le temps de se commander une bière et c'était déjà fini (avec une prestation de moins de 30 minutes), mais la soirée démarrait agréablement. Tant pis pour ceux qui sont arrivés en retard. Leur 2e album paraîtra en mai. Hugo Lapointe est venu ensuite faire la performance la plus attendue de l'événement. J'ajouterais même que cette foule, éparpillée dans le Club Soda, n'était là que pour son fameux succès "Célibataire" qu'il allait nous offrir à la toute fin. Au milieu, Hugo a invité sur scène une nouvelle venue de la famille de Diffusion YFB, Amélie Boisclair, pour l'interprétation en duo de "On fait l'amour" avant qu'elle interprète 2 de ses pièces qui feront partie de son nouvel album à paraître prochainement. Je vous en reparlerai certainement. Le prochain album de Hugo Lapointe est prévu pour l'automne. Meesh a ensuite pris la relève sur scène et son rock aux influences punks a semblé déboussoler ces spectateurs qui avaient déjà entendu ce qu'ils attendaient (pour ceux qui sont restés). C'est ce que je trouve dommage de ce genre de spectacle-événement, parce que la majorité des gens présents se foutent de qui est sur scène. Malgré une performance exceptionnelle de Meesh, la foule n'y était tout simplement pas, ce qui a fait tomber le spectacle à plat. En plus, ils ont fait une très courte performance qu'ils ont complétée avec leur succès "Touch". Ils s'attendaient peut-être à un rappel ensuite, mais c'est à peine s'ils ont pu aller chercher des applaudissements. Je pense qu'on peut parler d'une fin en queue de poisson et j'aimerais bien voir enfin ce groupe dans un contexte où la foule est là pour eux. L'ambiance risque d'être beaucoup plus intéressante, car sur scène toute l'énergie est là. C'est dommage pour cette soirée en particulier, mais pour les spectacles de chacun séparément, vous serez sûrement satisfaits. (mars 2006)

½

The Pat Metheny Group - Festival international de jazz de Montréal, Québec -

10 juillet 2005

C’est devant une foule dépassant assurément les 100 000 personnes que se sont produits Pat Metheny et sa bande lors du spectacle de clôture du Festival international de jazz de Montréal. Lui qui avait déjà offert six autres concerts dans les jours précédents a eu l’immense générosité d’offrir ce dernier spectacle gratuitement sur la scène principale du Festival. Il s’agissait en plus de son dernier spectacle de la tournée mondiale en support à son album The Way Up, un album-concept de 68 minutes que plusieurs spécialistes qualifient comme l’un de ses meilleurs albums-studio en carrière. Ce que je connaissais de ce guitariste virtuose se limitait à sa renommée. C’est donc d’une oreille curieuse, mais totalement vierge que je me frayais un chemin tant bien que mal à travers la foule beaucoup trop nombreuse pour tenter d’apercevoir au loin ce guitariste jazz au talent incomparable. C’était peine perdue, et à part l’avoir vu en quelques occasions sur un des écrans géants, j’ai dû me contenter d’écouter. Comme c’est souvent le cas au Festival de jazz, la foule était en majeure partie composée de néophytes, plutôt là par curiosité que par appréciation de l’artiste. Mais, on voyait tout de même se manifester quelques connaisseurs, de Metheny ou du jazz en général. À travers cette foule, c’était bien difficile de se concentrer sur la musique qui demande tout de même un minimum d’effort pour l’apprécier. Malgré une excellente performance de Metheny et de son pianiste Lyle Mays, je suis parti après une heure de spectacle, uniquement à cause de la foule. Il semble qu’il ait étiré le concert par rapport aux 68 minutes de l’album, grâce à certaines improvisations difficiles à percevoir si vous ne connaissiez pas l’album, mais aussi grâce à des rappels un peu plus connus de l'artiste. Cet excellent concert devait définitivement être vu en salle et non dans un environnement aussi désagréable que cette foule immense qui s’en fout pas mal. (août 2005)

½

Vincent Vallières - Parc Maisonneuve, Montréal, Québec - 24 juin 2005

Ce n'était pas une mince tâche qu'avait à affronter Vincent Vallières en ouvrant les hostilités pour les festivités de la Fête nationale du Québec au Parc Maisonneuve. Le public déjà sur place ne voulait que les meilleures places pour le gros spectacle qui suivrait un peu plus tard et accueillerait 250 000 personnes et les gens n'ont cessé d'arriver tout au long du spectacle. Vallières devait donc se montrer particulièrement en forme pour mettre les spectateurs de son côté, ce qui n'avait rien à voir avec le spectacle magique des Francofolies 2004 alors qu'il était la vedette de la soirée. Dès le départ, on a senti l'indifférence générale malgré une solide interprétation du succès "Le temps passe". Mais, par la suite, il a su s'attirer la faveur du public, autant avec ses chansons efficaces qu'avec ses monologues sympathiques. Lorsqu'il nous raconte sa rencontre avec un pompiste nommé Régis, c'est toujours un succès assuré. Il a joué la quasi-totalité des pièces de son dernier album, Chacun dans son espace, incluant la reprise de Plume Latraverse "Salusoleil". Il a encore une fois été rejoint par Mara Tremblay pour l'accompagner sur "Chacun dans son espace" et "L'avenir est plus proche qu'avant". Ils ont aussi interprété ensemble une reprise de Beau Dommage, "23 décembre", adaptée pour l'occasion. À la dernière pièce, "Matante Marielle", la foule était définitivement bien réchauffée pour le reste de la soirée. Après cette très bonne performance de Vallières, le moment était venu pour moi de m'esquiver savamment avant l'arrivée de Boum Desjardins sur scène, question de ne pas gâcher une soirée bien entamée. (juillet 2005)

Rufus Wainwright - L'Impérial, ville de Québec, Québec - 12 décembre 2004

un texte de Frédéric Gagnon

Pour la première fois, Rufus Wainwright s’est produit à Québec dans une salle à son image : légèrement kitch et chaleureuse, ce qui est bien mieux que les salles froides dans lesquelles il avait joué auparavant. Enfin, on allait le voir sans choriste ni claviériste, parce que disons-le, des sections de cuivres et de cordes reproduites par synthétiseur, ça craint vraiment trop. Rufus s’est présenté vêtu d’un veston et d’un col roulé sombre pour se lancer dans un ambitieux Agnus Dei. Pendant le reste de la soirée, il enfilera les interprétations impeccables de ses meilleurs morceaux et les blagues dans un français fort correct qu’il fera tout de même dérailler juste au bon moment pour faire rire la salle. Il a puisé abondamment dans son dernier album, "Want Two", puis a choisi les pièces les plus pop de ses deux premiers CD. La magie est montée encore d’un cran quand sa mère Kate McGarrigle est venue le rejoindre pour Quand vous mourrez de nos amours, I Eat Dinner (When the Hunger’s Gone) et un morceau du folklore irlandais. Généreux, Wainwright est remonté trois fois pour combler son public gourmand. (février 2005)

 

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